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    Le Roi Arthur

    Le roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage important de la mythologie bretonne. Il est le personnage central de la matière de Bretagne. Il n’est pas sûr qu’il ait réellement existé, ce qui est toutefois sûr c’est que l’on retrouve plusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont le synchrétisme a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon. De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titre de roi, mais l’appellent amerauder (« empereur »).
    Le nom lui-même viendrait de la racine celtique Arz signifiant « ours », symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : c’était un homme réputé fort, posé, et en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation celtique, l’ours est avant tout l’animal emblématique de la royauté. On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio.
    Le terme « Pendragon » lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « tête de dragon ».

    Arthur est le fils du roi Uther Pendragon et de la duchesse Ygraine de Cornouailles.
    Sa mère avait été mariée une première fois à Gorlois, duc de Cornouailles et vassal d'Uther. Mais un soir, grâce à un sortilège de Merlin, Uther prend l'apparence du duc et partage la couche d'Ygraine. Pendant cette même nuit le duc meurt dans une escarmouche hors de son château. Uther épouse alors Ygraine.
    Il y a ensuite deux version:
    - soit Arthur est confié dès sa naissance à Merlin, qui va l'élever comme un chevalier mais dans l'ignorance de ses origines
    - soit à Ectorius et Flavilla, vassaux loyaux et justes, qui l'élèvent alors avec leur fils Keu (Key).

    A la mort d'Uther, la succession se révèle un problème épineux et douloureux car il n'a pas de fils légitime.
    Mais à la sortie de la messe, après l'enterrement, on découvre sur le parvis de la cathédrale une épée enfoncée dans une enclume et un roc (ou alors ce rocher apparait de façon mystérieuse sur une place). On peut y lire une inscription selon laquelle seul le roi légitime pourra arracher l'épée de la pierre. De nombreux chevaliers tentent l'épreuve, mais l'épée reste à sa place. Ce n'est que plusieurs années après qu'un adolescent parvient à l'extraire : c'est Arthur.

    A cet endroit se dessinent encore deux versions :
    - Selon la première, les barons refusent de reconnaître l'autorité de cet adolescent. Finalement, Merlin intervient pour révéler qu'Arthur est le fils d'Uter et d'Ygerne, donc l'héritier légitime du trône.
    - Selon la seconde, Arthur arrive volontairement pour obtenir ce qui lui revient de droit. Et c'est lui-même qui révèle, devant un parterre de chevaliers ébahis, ses origines, confirmées par Ygerne et Merlin, présents à cette scène.

    D'autres divergences ont lieu quand à l'acceptation du nouveau roi, parfois la bataille est rude et Arthur doit y prouver sa valeur, d'autres fois, il est accueilli dans la joie, comme un libérateur. Il se fait couronner roi et revient avec son armée dans son château de Camelot.

    La pacification du royaume :
    Alors que de nombreux barons guerroient contre Arthur, refusant de lui prêter serment, les envahisseurs Saxons profitent de la situation pour pénétrer dans le royaume. Les barons révoltés se rendent alors compte du danger qu'ils font courir au royaume et se réconcilient avec Arthur. Le jeune roi s'avère être un général avisé et un chevalier hors pair. En outre la jeune génération, les fils des barons, avaient déjà rejoint le parti du jeune roi. Les barons font leur soumission à Arthur et écrasent avec son aide les saxons.

    C'est pendant cette période mouvementée qu'Arthur rencontre Guenièvre. Il se porte au secours du roi de Carmelide que menaçaient des géants et des Saxons (là encore, il y a de nombreuses variations). Guenièvre est la fille de ce roi vassal. Arthur l'épouse et cela entérine la fin de l'épopée guerrière et sanctionne l'ouverture d'une époque de paix et de prospérité. C'est le signe final de sa légitimité en tant que souverain.
    D'autres textes racontent que le roi Arthur, au début de son règne, avait aidé le roi d'Écosse Leodagran contre les Irlandais, et que celui-ci, pour le remercier, lui a offert sa fille Guenièvre en mariage.
    Mais Arthur ayant envoyé Lancelot, son meilleur chevalier et meilleur ami, pour chercher sa promise, les deux jeunes gens tombent follement amoureux l’un de l’autre.

    La Table Ronde :
    Viennent ensuite douze années de paix où se placent les aventures des Chevaliers de la Table Ronde. Arthur cesse d'être le héros central des récits, il est entouré d'un certain nombre de personnages :
    Keu le sénéchal, Gauvain, Agravain, Gaheriet, Guerrehet, Sagramor, Lancelot du Lac, Perceval le Gallois, Bohort, Lionnel, Galaad, Mordred...
    (les noms des personnages diffèrent aussi d’un récit à l’autre).

    Mordred est le fils d'Arthur, qu'il a eu avec Morgane, sa demi-soeur (au cours d’un rituel des Prêtresses d’Avalon alors qu’ils ignoraient tous deux le nom de leur partenaire).
    Pour appuyer sa souveraineté, Arthur possède Excalibur, l'épée magique d'Avalon qui lui a été remise officiellement par la Dame du Lac, la Reine des Fées, après qu‘il l‘ait retirée du rocher. Elle lui confère aussi un pouvoir non négligeable : tant qu'il combat avec elle, il est invincible.
    Ces chevaliers sont unis par des sentiments de fraternité indissolubles. La rupture de cette solidarité mènera à la bataille finale.

    La quête du Graal :
    Le Graal, selon la légende, est le calice dans lequel le Christ aurait bu lors du dernier repas avec les apôtres. Ce calice aurait contenu son sang après la crucifixion.
    Le Saint Graal apparaît une fois aux chevaliers de la Table Ronde, recouvert d'un tissu blanc au milieu d'une lumière éblouissante. Lorsque les chevaliers voient cette lumière, ils restent tous sans voix.
    Suite à cette apparition, Merlin intervient et explique à toute l'assemblée que cette coupe est un élément essentiel à l'harmonie entre les hommes, qu'il faut que l'un des chevaliers de la Table Ronde le trouve et regarde ce qu'il contient pour que le monde continue à fonctionner.
    La quête du Saint Graal est la plus difficile et la plus grande des quêtes de l'époque du Roi Arthur, plusieurs chevalier en sont revenus les mains vides. Le roi Arthur se disait que la loyauté et la noblesse de ses chevaliers ne serait plus jamais la même sans l'illustre relique du Saint Graal et il ne se trompait pas : plusieurs d'entre eux sont morts avant que Galaad, fils de Lancelot, réussisse à regarder dans le calice et ramener la paix à Camelot.

    La mort du roi :
    Le roi Arthur se rend avec son armée sur le continent. Là encore il l y a 2 versions à cet événement :
    La plus ancienne indique qu'il marche sur Rome qui avait osé réclamé le tribut de la Grande-Bretagne à l'Empire.
    Pendant son absence Mordred s'empare du royaume avec l'aide des Saxons. Il se fait couronner roi. Arthur et son armée reviennent. C'est alors le combat final entre les armées d'Arthur et de Mordred sur la plaine de Salisbury.

    La seconde version est plus romanesque : Lancelot est surpris avec Guenièvre. Arthur, bafoué et trahi par les deux êtres qu'il aime le plus au monde, ordonne que l'on tue Lancelot et que Guenièvre soit brûlée vive. Il poursuit alors son rival, venu sauver la reine le jour de l'exécution, jusqu'en Bretagne, fief de Lancelot, où une gigantesque bataille se développe, opposant les Chevaliers de la Table Ronde entre eux.
    Quoi qu'il en soit, tous les personnages de la légende trouvent la mort au cours du combat. C'est Cador, duc de Cornouailles, qui devient roi de Grande-Bretagne. Guenièvre quant à elle prend le voile à Amesbury.
     Morgane emportera le corps du roi Arthur à Avalon.

    Le Roi Arthur a-t-il existé ?

    En 1191, des moines de l’abbaye de Glastonbury annoncèrent avoir découvert la tombe d’Arthur et de Guenièvre. Le lieu s’accorde avec la légende qui fait de Glastonbury l’île d’Avalon.
    Ces tombes furent visitées par beaucoup de personnes, et déplacées vers une nouvelle sépulture en 1278. Celle-ci fut détruite pendant la Réforme protestante du XVIe siècle.
    La tombe était protégée par deux pyramides de pierre.
     L’antiquaire John Leland rapporte qu’il en a trouvé la croix parmi les débris, et traduit son inscription :
    « Hic jacet sepultus inclutvs rex arturius in insula avalonia, Ici git le célèbre roi Arthur en son île d’Avalon. »


    Sources: Wikipédia et http://users.belgacom.net/renedec/pagehis6.html
    http://www.histoiredumonde.net/Roi-Arthur.html

     

     


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  • QUETZALCÓATL

    Le serpent à plumes des Aztèques

    De quetzalli (plume précieuse) et cóatl (serpent), Quetzalcóatl désigne le Serpent à plumes, l'une des principales divinités du panthéon de l'ancien Mexique. On en trouve des représentations dès la civilisation de Teotihuacán (IIIe-VIIIe s.) du plateau central. A cette époque, il semble que Quetzalcóatl ait été considéré comme un dieu de la végétation — divinité de la terre et de l'eau très étroitement liée avec le dieu de la pluie, Tlaloc.
    Quetzalcóatl était à la fois un dieu et un homme. Il est généralement représenté sous la forme d’un puissant serpent.

    En tant qu’homme, Quetzalcóatl s’est incarné sous la forme de Topiltzin, le souverain de Tollan. Topiltzin était un souverain sage et pacifique qui régnait sur la cité Toltèque de Tollan. Il a enseigné à son peuple à renoncer aux sacrifices humains.
    Chez les Aztèques, le serpent jouait un rôle important dans la vie religieuse. Cet animal symbolisait la fertilité, l’habilité, l’astuce et le savoir ésotérique.

    Mythes et symbolisme du serpent
    Pour les Aztèques, comme pour toutes les cultures amérindiennes, le serpent était associé au feu céleste et à la nature. Il incarnait la force physique.
    Il évoquait le pouvoir dispensateur de vie du Soleil et était lié à la pluie, la vie végétale et la sexualité.
    Le serpent représentait donc deux aspects d’une dualité, le feu et l’eau. Le serpent de feu était le xiuhcoatl et le serpent d’eau Quetzalcóatl.
    Dans les mythes de création, le ciel et la Terre ont été crées par Quetzalcóatl et Tezcatlipoca à partir de Tlaltecuhtli, au corps ophidien.
    Le serpent était également associé à la terre. L’ancien dieu chasseur Mixcoatl et la déesse de la Terre, Cihuacoatl, portaient des noms liés au serpent : Serpent de Nuages et Femme Serpent. Dans certains mythes, ce sont d’ailleurs les parents de Quetzalcóatl.
    Dans d’autres mythes amérindiens, la surface de la Terre était décrite comme une couche de serpents enchevêtrés d’où était née la vie.

    Les serpents sont présents un peu partout sur les temples. Cette grande gueule ouverte qui orne la plupart des temples représente souvent l’ouverture d’une chambre ou d’une grotte sacrée comme c’est le cas sous la pyramide du Soleil à Teotihuacán.

    Quetzalcóatl a apporté le maïs aux ancêtres des Aztèques. Au temps du premier couple, Oxomoco et Cipactonal, des fourmis ont caché les graines de maïs à l’intérieur d’une montagne. Quetzalcóatl s’est donc transformé en fourmi pour rapporter le précieux butin aux autres dieux. Ces derniers, après l’avoir goûté, ont décidé que c’était une nourriture idéale pour les hommes.
    C’était également un dieu de la Fertilité et du Vent.

    À la suite de l'émigration des tribus du Nord, de langue nahua, le culte de Quetzalcóatl subit des changements fondamentaux. La culture toltèque qui suivit (IXe-XIIe s.), et qui eut pour centre Tula, mit l'accent sur la guerre et sur les sacrifices humains liés à l'adoration des corps célestes. Quetzalcóatl devint ainsi le dieu de l'étoile du matin et du soir, et son temple était le cœur de la vie rituelle à Tula.
    À l'époque aztèque (XIVe-XVIe s.), on adora en Quetzalcóatl le chef des prêtres, l'inventeur du calendrier et du livre, le protecteur des orfèvres et des artisans ; il fut aussi identifié avec la planète Vénus. On disait qu'il était descendu, avec son compagnon Xolotl, dieu à tête de chien, au fond des enfers de Mictlán pour rassembler les ossements des morts. Ces os, il les oignait de son propre sang, donnant ainsi naissance aux hommes de l'actuel univers.

    Tout un ensemble de mythes décrit Quetzalcóatl comme le prêtre roi de Tula, capitale des Toltèques. Il n'offrit jamais de victimes humaines, mais seulement des serpents, des oiseaux et des papillons. Cependant, le dieu du ciel nocturne, Tezcatlipoca, le chassa de Tula par des pratiques de magie noire. Quetzalcóatl erra le long de la côte de « l'eau divine » (l'océan Atlantique), puis s'immola sur un bûcher pour renaître sous la forme de la planète Vénus. D'après une autre version, il se serait embarqué sur un radeau formé par des serpents et aurait disparu au-delà de l'horizon oriental.
    C’est ainsi que Topiltzin- Quetzalcóatl a quitté le Mexique pour se rendre à Tlapallan, d’où il était originaire.
    Il a cependant promis de revenir au Mexique et d’aborder au même endroit.

    Quand Cortès a accosté au Mexique en 1519, les Incas ont cru que leur dieu était de retour d’où l’absence de résistance face à cet envahisseur.

    Quetzalcoatl

      

    http://www.dinosoria.com/quetzalcoatl.html
    http://www.universalis.fr/encyclopedie/quetzalcoatl/

     

     


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  • Excalibur

    EXCALIBUR

    Épée légendaire
    On ne présente plus Excalibur, l’épée mythique du roi Arthur.
    Dans les légendes celtiques, Excalibur est une épée magique, fille des anciens Dieux, et qui leur permit d'accéder enfin au repos. Cette épée avait en outre la réputation d'être incassable et de trancher toute matière. Les pouvoirs d’Excalibur rendaient son détenteur invincible; son reflet aveuglait ses ennemis et sa pointe faisait jaillir des flammes.

    La première mention de l'épée d'Arthur sous cette forme est due à Chrétien de Troyes. L'étymologie de ce nom ancien, connu sous plusieurs variantes (Excalibor, Escalibor, Excaliber) n'est pas déterminée avec certitude, d'autant que « Excalibur » n'est pas le seul nom connu pour cette épée. Le mot « Excalibur »est une altération savante d’éléments linguistiques issus du brittonique.
    L'épée d'Arthur s'appelle « Caledfwlch » en gallois (prononc. kalètvoulr), à rapprocher du breton Kaledvoulc'h et/ou Kaled foulch (« Taillefer »). Ce terme se rapproche phonétiquement de l'irlandais Caladbolg/Galatbrog (« dure foudre »), qui selon la légende fut le nom de l'épée de Nuada, roi des dieux de l'Irlande, les Tuatha Dé Danann.
    Pour Bromwich et Evans, spécialistes de la littérature médiévale galloise, ces deux variantes du nom ont une origine commune. L'un des plus anciens documents donnant "Caledvwlch" comme nom à l'épée d'Arthur est le texte gallois du XIe siècle Culhwch ac Olwen (Culhwch et Olwen) qui la présente comme une des plus précieuses possessions du roi breton.

    Au XIIe siècle, Geoffroy de Monmouth est le premier auteur à nommer cette épée dans une autre langue que le gallois. Dans son Historia Regum Britanniae, il latinise le nom en Caliburnus. Le mot est repris par les poètes français peu après, et la forme évolue en « Escalibor » puis " Excalibur  ".

    Deux traditions légendaires racontent cet événement : soit Arthur retire l'épée d'un rocher dans lequel elle est enfichée, soit il reçoit cette arme de la dame du Lac.

    Épée dans le rocher
    C'est Robert de Boron qui raconte le premier cet épisode à la fin du XIIe siècle dans Merlin.
    En ces temps là, le roi Uther Pendragon était mort sans héritier, et les deux Bretagne divisées sombraient dans le chaos. Des joutes furent organisées afin de lui trouver un successeur, le vainqueur serait proclamé roi.
    Devant cette discorde, le magicien Merlin convoque les barons du royaume à Logres pour la veille de Noël. Dans la nuit apparaît mystérieusement un bloc de pierre carré supportant une enclume dans laquelle est plantée une épée à la garde ornée de dragons.
    Excalibur, « l’épée dans le roc » portait une inscription comme quoi elle ne serait brandie que par le futur roi des bretons. Tous les barons tentèrent leur chance en vain, puis les chevaliers sans aucun succès. Finalement, suite à un concours de circonstances, c’est un page nommé Arthur qui réussit à la retirer de son socle, et devint donc le roi de Bretagne.

    Légende de la Dame du Lac
    L'autre variante met en scène la dame du Lac ou fée Viviane : selon Sir Thomas Malory, chevalier anglais du XVe siècle qui condensa en un seul ouvrage une grande partie de la geste arthurienne, notamment des écrits français, elle aurait été donnée à Arthur par la Dame du Lac.

    Plus tard, Merlin l’Enchanteur révéla qu’Arthur était le digne fils d'Uther Pendragon, asseyant ainsi sa légitimité sur le trône. Avec Excalibur à ses côtés, le roi Arthur réuni et pacifia les deux Bretagne, avant de créer la confrérie des Chevaliers de la Table Ronde, qui lui permettra de rallier à lui les derniers opposants. Cela correspond en fait à la naissance mythique de l’Angleterre moderne.

    Bien des années plus tard, au terme de l’ultime bataille qui l’opposa à son fils Mordred, blessé à mort par celui-ci il aurait chargé l’un de ses chevaliers, Bedivere, de restituer Excalibur aux eaux du lac. Celui-ci l’aurait lancée dans les airs, et la Dame du Lac s’en serait emparée avant de disparaître sous la surface.
    Depuis ce jour, Excalibur n’est plus jamais réapparue dans le monde des hommes.

     

    Excalibur

     

     

    Sources: Wikipédia et http://lorl.free.fr/tableron.htm

     

     


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  • Belisama

    Belisama


    Dans la mythologie celtique, Belisama est une divinité importante du panthéon gaulois, dont le nom signifie « la très brillante », « la très rayonnante ». Elle est à la fois la parèdre et l’équivalent féminin de Belenos, le grand dieu des Gaules et la personnification du Soleil.
    Autre noms :Belisama, Bélisama, Belesama, Belisma.

    Comme Bélénos, Bélisama est un aspect du Dieu Solaire Lugh. Gardienne du foyer et des temples, elle est associée à tous les métiers placés sous le signe du Feu. .

    On trouve des traces de cette divinité guérisseuse et guerrière dans une zone géographique très étendue, jusqu'à Saint-Lizier dans les Pyrénées. "Le nom celtique de Belisama est attesté par une vingtaine de toponymes français tels que Blesmes, Bellême, Balesmes, Blismes, Velesmes.
    Une inscription en latin "Minervae Belisamae sacrum" découverte en 1840 à Vaison la Romaine (Vaucluse) où un nemeton lui était dédié, fait de Belisama le surnom de Minerve. Minerve, fille du dieu du Ciel, personnifie l'éclair. Elle est en rapport direct avec le soleil et le feu. Le sens est donc «la très brillante» et il oblige à considérer la divinité comme une parèdre de Belenos et un aspect de «Minerve» pour les Romains."
    Jean Markale considère que Belisama est incontestablement la déesse Brigit, au triple visage, qui est poétesse, guerrière, et maîtresse des techniques : elle recouvre les trois fonctions.

    Brigit, Brigantia, Belisama, ce sont avant tout des aspects de la Déesse Mère, telle que les Celtes la percevaient.

    Belisama - "la très brillante" ou "pareille à la flamme"- était de loin la Déesse la plus vénérée chez les Gaulois.
    Elle préside à l'artisanat, aux beaux-arts, et aux activités féminines telles que le tissage, la teinture, la brassage, surtout des aspects féminins donc, et ceux que l'on retrouve aussi chez Brigit: si cette dernière est plutôt protectrice des forgerons et de ce qui touche à la métallurgie, il ne faut pas oublier que chez les Celtes, c'était surtout sous la forme métallurgique que l'Art s'est développé.

    Belisama est aussi protectrice des sources sacrées (thermales) et possède donc des pouvoirs de guérisseuse. On la représente armée, ou avec une corne d'abondance. On voit donc qu'elle est très proche de Brigid en Irlande si ce n’est la même déesse.

    Yann Brekilien, dans La mythologie celtique, indique :
    "Nous avons vu aussi que la Grande Reine, incarnation de la maternité, c'est en même temps la triple Brigitte (Brigantia), l'adorable déesse de la fécondité. Et nous savons que les figures mythiques de Boann, d'Eithné, d'Etaine, ne sont que des aspects de cette divine Brigitte. Mais il est un autre nom sous lequel elle faisait en Gaule l'objet d'un culte fervent, c'est celui de "Belisama", qui signifie "La Très Brillante". C'est Belisama qui préside à l'artisanat, aux beaux-arts et aux activités féminines. Elle est également la sainte patronne des sources thermales, elle possède donc des qualités de guérisseuse...
    Elle est toujours représentée en armes et parfois en compagnie de Mars, ce qui témoigne qu'elle présente aussi un caractère guerrier.
    Je pense que c'est elle qui incarnait le mieux la fête de Samain, elle qui assurait la liaison entre les vivants et les morts..."


    Source : mythologie celte la deesse blanche de robert graves
    http://www.myst-spiritisme.com/t8855-belisama-pantheon-celte
    http://loargann.canalblog.com/archives/2006/11/14/3168142.html

     

     


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  •  Hathor

    Hathor

    Fille de Rê, dieu du Soleil et épouse du dieu du Ciel Horus, elle était la déesse de la Fertilité, la grande déesse de l’amour charnel et la protectrice des femmes et du mariage.

    Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de la création d'Hermopolis, châtie les humains.
    Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour.
    Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l'Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie " Demeure du dieu Horus ", ce qui fit d'elle l'épouse du dieu-faucon.
    Durant toutes les époques les pharaons craignirent et respectèrent la déesse et se mirent sous sa protection. Elle est considérée comme leur nourrice et représente la reine.

    Investie des pouvoirs créateurs, Hathor favorise toute Vie aussi bien animale, humaine que végétale. Elle est considérée comme la déesse de la Joie, de l'Amour et de la danse. La création artistique est également de la compétence d'Hathor, et de nombreux artistes viennent dans ses temples pour connaître l'inspiration.

    Elle était représentée comme une vache ou une femme à tête de vache ou une femme avec des oreilles de vache ou bien sous forme humaine portant une couronne à cornes encadrant l'astre solaire. Hathor était aussi symbolisée par le roseau de papyrus, le serpent et une crécelle égyptienne connue sous le nom de sistre décoré de sa tête, souvent tenu par son fils, le petit dieu Ihy,  et autour du cou le collier ménat et son contrepoids

    Son sanctuaire principal était à Dendérah, où son culte avait son origine. A Dendérah, on l'a en particulier adorée comme la déesse de fertilité, des femmes et de l'accouchement.
    Hathor est aussi la gardienne de la nécropole thébaine sous l'aspect de la déesse du Sycomore qui abreuve le défunt, sous le titre de la "Dame de l'Ouest"

    Une légende l’associe à la déesse Sekhmet: résidant dans l’ancienne Nubie, elle serait devenue une lionne sauvage qui se nourrit de la chair et du sang de ses ennemis. Pour ramener auprès de lui la féroce déesse, Rê envoie Shou, le dieu de l'Air et Thot, dieu de l'Ecriture et de la Magie.
    Les deux messagers charment Hathor en lui décrivant avec force détails les avantages de l'Egypte et en lui promettant d'y élever des temples où ses autels seront garnis de succulentes viandes d'antilopes et de vases de vin, boisson encore ignorée de la lionne. Pendant son culte on dansera sur des airs de musique que la déesse apprécie.
    Peu à peu Hathor se laisse amadouer pour finalement se laisser conduire auprès de Rê par un joyeux cortège.
    Redevenue femme, elle devient la déesse de l'Amour et de la Joie.
    Mais elle peut à tout instant elle peut reprendre son aspect de déesse dangereuse et redevenir la terrible lionne Sekhmet.

    C'est peut-être à cause de son rôle de protectrice de ce qui se passe dans les entrailles de la terre qu'elle est devenue la patronne des grottes et Dame du Sinaï, maîtresse des pierres précieuses et de tous les minéraux extraits de la terre, veillant sur les expéditions de carriers qui s'y rendaient pour extraire la turquoise.
    Elle est également rapprochée du nord et du milieu aquatique, matérialisé par des fourrés de papyrus.
    De plus, sous son aspect principal de grande maîtresse de l'amour charnel, déesse de la joie, de la danse et de l'ivresse, identifiée à Aphrodite par les Grecs, elle participe à l'action du Démiurge, le don de l'éros provoquant l'attrait entre les êtres et assurant la continuité de la vie.

    Elle est aussi la reine des pays étrangers : Dame de Nubie, Reine de Libye, Epouse de Syrie et Grande de Palestine. Elle est intégrée très tôt à la religion phénicienne en grande Dame de Byblos, mais aussi reine du pays de Pount.Hathor

    Les temples et chapelles dédies à Hathor sont facilement reconnaissables.
    Les chapiteaux des temples consacrés à la déesse Hathor sont ornés sur leurs quatre faces d'une tête de vache ou de Hathor avec une tête de femme avec des oreilles de vache. Hathor est la seule divinité à être représentée de face car sa figure évoque le rayonnement solaire.
    Ces quatre visages font peut-être référence aux quatre aspects essentiels de la déesse qui regroupe en sa personne les fonctions de nombreuses autres divinités féminines.

    Les quatre faces du pilier représentent :
    - les quatre coins du ciel : Hathor régit le monde dans les quatre directions cardinales

    Hathor lionne : dans les déserts de la haute Nubie, c'est la Lointaine, la déesse Dangereuse, l'Œil de Rê, l'uræus, la déesse sauvage et destructrice Sekhmet.

    Hathor chatte : c'est aussi Bastet, le pendant bienfaisant de la lionne, la protectrice du foyer.

    Hathor cobra : c'est Ouadjet, la belle jouvencelle, incarnation de la beauté et de la jeunesse, qui complète le caractère de femme épanouie d'Hathor.

    Hathor vache : déesse funéraire apportant le renouveau après la mort, protectrice du défunt à qui elle redonnera le désir sexuel afin qu'il la féconde et qu'elle le fasse renaître à la vie éternelle. Ainsi, la grande Dame de l'Occident dispensera sa bienveillante influence dans les nécropoles notamment dans la montagne thébaine où elle est omniprésente.

    Hathor


    http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/hathor.php3?r1=5&r2=2&r3=0
    http://www.bubastis.be/religion/dieux/hathor.html

     

     


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