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    La Licorne

    La Licorne, une créature mythique et fabuleuse

    La mythologie Grecque nous raconte que la Licorne était une créature féerique, fabuleuse et fantastique, fidèle tant en amour qu'en amitié. Elle était la monture des dieux et il existait des troupeaux de licornes qui vivaient dans la forêt enchantée .

    Symbole de pureté et de douceur, de puissance et de fertilité, elle est douée du mystérieux pouvoir de déceler l'impur.
    la Licorne se laisse apprivoiser par les gens au cœur pur. Elle ne peut survivre à la cupidité, ni se laisser dompter par un cœur corrompu. Voilà pourquoi elle n'est visible qu'en d'exceptionnelles et rares occasions.
    Sauf exceptionnellement, les Licornes évitent de fréquenter les humains: aussi longtemps qu'elles ne sont pas sûres d'être accueillies favorablement; car étant fragiles et craintives, l'indifférence suffit à les blesser et même à les bannir ou à les tuer.
    Néanmoins encline à se sacrifier pour les Hommes si besoin, cette créature mythique est réputée protéger les justes, apporter une grande chance, et réaliser les désirs du cœur... voire même parfois, en opérant des miracles.

    Légendaire, la Licorne est souvent dépeinte dans les bestiaires médiévaux (recueils de fables) comme étant un cheval blanc et élancé, arborant une corne spiralée sur son front, et qui peut vivre jusqu’à mille ans. Néanmoins, son aspect et sa personnalité diffèrent parfois, selon la région du monde où elle est censée avoir été aperçue.
    On en parle pour la première fois en Occident, dans les textes écrits, sous la plume de l'historien grec Ctesias, vers 398 avant J.-C., sur la base de récits de voyageurs. Selon l'auteur, les Licornes auraient habité l'Inde; elles sont décrites comme étant des ânes sauvages aussi gros que des chevaux et parfois plus encore; leur pelage était blanc, leur tête rouge foncé, et leurs yeux d'un bleu profond. Puis sur leur tête se dressait une longue corne d'environ un demi mètre de long: généralement blanche à la base, noire au milieu, puis rouge et pointue dans son extrémité.
    Ainsi elle est souvent décrite comme étant sauvage et indomptable, ou alors on racontait que c’était un animal paisible et doux, qui apportait la bonne fortune.

    La licorne est présente dans un grand nombre de tapisseries du Moyen Âge (ex: La Dame à la Licorne, tissée vers la fin du XVe siè­cle, musée de Cluny); et est souvent reproduite sur les blasons médiévaux, dans les ornements (supports, timbres, cimiers de casques, etc.) de même qu'au centre de l'écu. Même que le souverain Tudor Henri VIII (1509-1547) commanda des sculptures de licorne pour décorer son palais de Hampton Court. On la représente aussi fréquemment dans les armoiries héraldiques.

    La réputation qui a été faite de sa corne magique a fait que les hommes l’on chassée afin de la tuer. On racontait que cette corne pouvait détecter les poisons, qu’elle purifiait les points d’eau, qu’une fois réduite en poudre elle guérissait de nombreuses maladies… On disait aussi que son crin entrait dans la fabrication des baguettes magiques.
    Certaines légendes affirment même qu'un bijou précieux, un énorme rubis dit-on, était caché sous la corne. Pas étonnant que plusieurs aient voulu se l'approprier... quitte à tuer la créature pour ce faire.

    Sauvage et féroce si elle est attaquée, on dit qu’elle avait des sabots acérés et plus de forces qu’un éléphant. Évidemment, la Licorne combattait violemment pour sa vie et contre la méchanceté des hommes qui la chassaient et qui souhaitaient la capturer.

    Mais la licorne se laisse parfois prendre au piège de l’amour…

    La Licorne pouvait être apprivoisée et rendue docile par le contact d'une vierge. Ainsi, diverses légendes racontent qu'une jeune femme pure se rend dans les bois et s'asseoit nue sous un arbre, pour émerveiller la licorne par sa pureté et sa beauté. Puisqu'elle est attirée par la pureté, la Licorne ne peut résister à l'appel de l'amour pur et bientôt, vient étendre docilement sa tête sur les genoux de la vierge. Cette traîtresse chante alors pour l'endormir; puis lui glisse une bride d'or sur la tête. Les chasseurs surgissent donc pour la capturer et malheureusement aussi, pour l'abattre par cupidité...

    Quoi qu'il en soit, il semble que désabusée par la cruauté et l'indifférence de l'Homme, la Licorne a finalement fait le choix de quitter la planète Terre... il y a de cela très longtemps. Elle vit maintenant dans les Cieux. Mais il paraît néanmoins qu'elle demeure à l'écoute des êtres au cœur pur; et qu'elle consent parfois à aider certains d'entre eux à réaliser leurs vœux.

     

    Source: http://www.unicorne.com/licorne.php

     


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    Représentation murale à Pompéï

    Représentation murale à Pompeï

    Aphrodite

    Aphrodite est la déesse de la beauté, de l'amour, du plaisir et de la procréation.
    Elle fait partie des douze grands dieux Olympiens.
    Dans la mythologie romaine, Aphrodite est équivalente à Vénus et à Turan chez les Etrusques, ainsi qu’à Astarté au Proche Orient.
    Elle semble dériver de la déesse appelée Inanna chez les Sumériens, Ishtar chez les Akkadiens et Babyloniens, Anahit chez les Arméniens, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne. On peut distinguer deux conceptions différentes d'Aphrodite : celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte, et celle de l'amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté.

    Naissance d'Aphrodite
    Unique déesse sortie adulte des flots, belle d’entre les belles, sa naissance mêle sexe et écume : l’océan primordial fécondé par le sperme d’Ouranos, au moment de sa castration par son fils Cronos, donne naissance à la déesse de l’amour et de la beauté. Le nom d’Aphrodite signifie "née de l’écume de la mer".
    Sa représentation - sous sa dénomination romaine de Vénus - naissant d’un coquillage dans le tableau de Botticelli est célèbre entre toutes.
    Aphrodite apparaît sur l’île de Chypre et quand ses pieds foulent le sol, des fleurs jaillissent et illuminent son passage. Aphrodite est l’essence même de la bien-aimée, dont tous tombent amoureux et qui s’aime suffisamment pour s’offrir joyeusement et sans arrière-pensée. Elle est la seule déesse à choisir ses nombreux, très nombreux amants : des dieux comme Arès ou Hermès, et des mortels…

    Mythes autour d'Aphrodite
    Aphrodite aurait eu une vie amoureuse mouvementée. Elle fut mariée de force à Héphaïstos, dieu laid et boiteux.  Mais elle était amoureuse d’Arès,
    La légende raconte que les amants restèrent au lit après l'aube et furent surpris par le Soleil, Hélios, qui en informa Héphaïstos. Arès venait visiter Aphrodite la nuit. Il avait placé un jeune gardien à la porte pour qu'il le prévienne et puisse s'enfuir avant le lever du jour. Un matin le gardien manqua à son devoir et le mari les surprit, les enferma dans un filet et les soumit à la risée de tout les immortels. Poséidon paya une dette au mari qui les relâcha.
    Ares quitta l'endroit non sans avoir transformé en coq le gardien négligent et le condamna pour l'éternité à annoncer le lever du soleil.
    Aphrodite et Arès eurent plusieurs enfants : Eros, Antéros ainsi que les jumeaux Déimos et Phobos (la terreur et la crainte), et Harmonie qui devint plus tard la femme de Cadmos. On dit aussi qu’ils seraient les parents de Priape, le dieu Lampsaque des jardins.

    Cette déesse de l'Amour a aussi eu des liaisons avec les dieux Dionysos, Poséidon et Hermès, de qui elle enfanta Hermaphrodite, mi-homme mi-femme.
    Mais elle aima aussi des mortels, comme Anchise, sur l’Ida de Troade, elle eut de lui deux fils : Enée, ancêtre des Romains  et Lyrnos.

    Aphrodite possédait une ceinture magique : la femme ou la déesse qui la portait inspirait un désir impérieux à ceux qui la voyaient. Ainsi, dans l’Iliade, Homère raconte qu’Héra, épouse de Zeus, emprunta par ruse sa ceinture à Aphrodite, afin de conduire son époux aux plaisirs de la chair et de l’endormir. Poséidon put alors rejoindre le siège de Troie et secourir le clan grec.

    La vengeance d'Aphrodite est terrible. Pour la vindicte, elle ne le cède en rien à Héra, mais si cette dernière ne poursuit les femmes que par jalousie, Aphrodite ne les frappe que lorsqu'elles la servent mal ou refusent de la servir, et les femmes sont alors tant ses victimes que ses instruments destinés aux hommes, plus rarement par jalousie, leur inspirant parfois des amours très difficiles :
    - par jalousie, c’est elle qui inspira l’amour d’Eos (l’Aurore) pour Orion, afin de la punir pour avoir eu une aventure avec Arès.
    - pour punir Hippolyte, qui ne respecte qu'Artémis, elle provoque la passion de Phèdre ;
    - à la demande de Poséidon, elle suscite le désir monstrueux de Pasiphaé pour un taureau ;
    - pour la même faute, elle afflige les femmes de Lemnos d'une odeur effroyable qui fait fuir tous les hommes ;
    - elle tente également de pousser Psyché à tomber amoureuse d'un homme mauvais grâce à une flèche d'Éros, lequel désobéit et décide de l'épouser.
    Aphrodite châtia aussi les filles de Cinyras, à Paphos en les forçant à se prostituer à des étrangers.

    Cependant, sa faveur n’était pas moins dangereuse comme pour l’origine de la guerre de Troie : la Discorde (Eris) lança une pomme d’or avec la mention « à la plus belle » entre Héra, Athéna et Aphrodite. Celles-ci se la disputèrent et prirent Paris pour juge. Héra lui proposa la royauté universelle, Athéna l’invincibilité au combat et Aphrodite lui promis la plus belle femme du monde : Hélène. C’est bien sur elle qui fut choisie, ce qui entraîna la colère des deux autres déesses. Il s’en suivit la guerre de Troie. Aphrodite resta fidèle à Paris durant celle-ci en le protégeant dans son combat contre Ménélas. Au cours de cette guerre, la déesse sera légèrement blessée par le héros grec Diomède en portant secours à son fils Énée.

    Attributs:
    Aphrodite a pour attributs la colombe, le cygne (ces oiseaux tirent son char) et la myrte, arbre qui lui est consacré, la rose, les coquillages et la ceinture magique, cadeau de mariage de Zeus.
    Sanctuaires : l'Aphrodision d'Aphrodisias, ville portant le nom de la déesse; Paphos, sur l'île de Chypre...Dans le Péloponnèse, son lieu de culte le plus connu est Corinthe

     

    http://dieux-grecs.fr/aphrodite.htm
    http://www.mythesgrecs.com/mythologie-grecque/dieux-grecs/aphrodite-deesse-de-lamour.html
    http://vanina.typepad.fr/coach/les-15-dieux-et-d%C3%A9esses-grecs-en-r%C3%A9sum%C3%A9.html

     

     


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  • Le Triquetra

    Un triquetra (mot dérivé du latin tri-, « trois » et quetrus, « coins ») est un symbole constitué de trois vesicae piscis, parfois accompagné d'un cercle intérieur ou extérieur. Cette forme a été utilisée pour symboliser des groupes de trois objets ou de trois personnes. Ce symbole est également appelé Noeud de la Trinité.

    Paganisme germanique:
    Le triquetra a été trouvé sur des pierres runiques d'Europe du nord, et sur des monnaies germaniques anciennes. Il avait vraisemblablement une signification religieuse, liée à la mythologie germanique, et montre une ressemblance avec le Valknut, un symbole associé traditionnellement à Odin.

    Art celtique
    On rencontre souvent le triquetra dans l'art hiberno-saxon, tout particulièrement en orfèvrerie et dans les manuscrits enluminés, comme le Livre de Kells. On le rencontre aussi dans des ornements similaires des croix celtes et des pierres du début du christianisme. Le fait que le triquetra apparaissait rarement seul dans l'art celtique a amené à douter de son usage en tant que symbole religieux primaire. Dans les manuscrits, il était utilisé surtout comme ornement ou pour remplir des espaces vides de compositions bien plus complexes, Dans les panneaux d'entrelacs, c'est un motif intégré au milieu des autres. L'art celtique est toujours vivant, à la fois comme une tradition folklorique et grâce à plusieurs mouvements de renouveau. Ce nœud a été utilisé par des celtes chrétiens, païens et agnostiques pour symboliser des choses et des personnes allant par trois.
    Pour les celtes, il représentait la triple divinité ( la fille, la mère et l'aïeule). Il symbolise aussi la vie, la mort et la renaissance des 3 forces de la nature : l'eau, la terre, l'air.
    Le cercle interne représente quand à lui, la féminité et la fertilité .
     C'est d'ailleurs un symbole plutôt récurrent dans certaines traditions celtiques, en rapport avec la triple Lune, la triple Déesse.
    Partant de ces deux constatations, on peut facilement rallier ce type de symbolisme à la mythologie romaine et ses trois Parques, les trois Déesses du Destin. Toujours dans le même cheminement de pensée, certains associent le Triquetra aux trois états de conscience, incarnés par la veille, le sommeil et enfin le rêve. Finalement, d'une manière générale, ce qui ressort de ces interprétations est que le Triquetra a un rapport direct avec le temps et ce que nous sommes : naissance, vie, mort...
    D'autres interprétations circulent également et, à vrai dire, il serait presque possible d'associer une interprétation de ce symbole à chaque culture différente.

    Symbolique chrétienne
    Le symbole du triquetra fut ensuite utilisé par les chrétiens comme symbole de la Trinité: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Ces triquetras chrétiens sont très fréquemment accompagnés d'un cercle qui traverse les trois boucles, mettant l'emphase sur l'unité des trois éléments.

    Néopaganisme
    Le néopaganisme utilise le triquetra pour symboliser différents concepts et figures mythologiques. Les groupes néopaïens germaniques (les nordisants) qui utilisent le triquetra pour symboliser leurs croyances pensent en général qu'il est d'origine scandinave et germanique. Sa présence dans l'art celtique insulaire a amené les reconstructionnistes à l'utiliser, soit pour représenter l'une des triplicités de leur cosmogonie (comme la division tripartite du monde en Terre, Mer et Ciel) soit comme un symbole d'une des déesses triples, par exemple Morrigan.

    Le symbole est également parfois utilisé par les wiccans et par quelques adeptes du New Age pour représenter soit la déesse triple du néopaganisme, soit les aspects interconnectés de l'existence que sont l'Esprit, le Corps et l'Âme, soit encore d'autres concepts semblant refléter cette unité.

    A noter également que ce symbole porte des noms différents dès lors qu'il est entouré d'un cercle ou non. Dès lors, on le nomme "triquetra" lorsqu'il est entouré du cercle et "monade" lorsqu'il est représenté sans cercle. Ce symbole est celui de "l'Alliance". Vu la forme en entrelacs, on peut supposer qu'il est d'origine irlandaise. Il sous-entend la tri-partie divine : Lug sous ses deux aspects qui sont Ogma (côté sombre) et le Dagda (Côté lumineux)

     


    Sources: Wikipédia et yunasdestiny.

      


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  •  Le Triskèle

    Le Triskèle

    Le triskèle s'orthographie parfois aussi "triskell" et l'on trouve également d'autres variantes comme triskel ou trisquèle, voire triscèle. De nos jours, la représentation la plus courante se compose de trois spirales entrelacées.
    Le triskèle à trois spirales arbore une symbolique solaire.

    Bien qu'il soit apparu dans diverses cultures et à différentes périodes, il est considéré comme une caractéristique importante de l'art celtique à l'époque de la Tène (second âge du fer, Ve - IIe siècle av. J.-C.). On le trouve déjà sous forme de gravure sur une grande pierre du tombeau néolithique de Newgrange, sur le site de Brú na Bóinne, en Irlande. Ce n'est pourtant que vers le 5e siècle après JC qu'il se diffuse en Armorique et finit par représenter le symbole celte par excellence.

    Symbolique et interprétation
    Son orientation apporte des interprétations différentes :
    - s'il est tourné vers la gauche, il est considéré comme négatif (il est d'ailleurs très "amusant" de constater que le côté gauche est presque toujours considéré comme le mauvais côté, le paria, etc...
    - s'il est tourné vers la droite, il est alors positif
     D'après la tradition néo-druidique notamment, le triskèle à trois spirales représente le mouvement en spirale de tout corps gravitant au sein de l'Univers. Dans ce cas, l'orientation de ses branches ne revêt absolument aucune importance puisque la rotation de tout corps, suivant qu'elle est observée par au dessus ou par en dessous, change automatiquement de sens.

    De nombreuses significations ont été avancées sans qu’une seule puisse être privilégiée; d’après l’archéologue et historien Venceslas Kruta, la nature solaire du triskéle étant « généralement reconnue », il est probable qu'il représente dans l'iconographie celtique les trois points du mouvement vertical du soleil : le lever, le zénith et le coucher.

    De même, il représente les 3 éléments : la terre, le feu et l'eau , certains disent également qu'il représente l'eau, l'air et le feu, la terre étant au centre., d’autres qu’il symbolise la terre, l’eau et le feu mises en mouvement par l’air?
    Dans la mythologie celtique, il peut représenter les trois dieux principaux : Lug, le dieu primordial, le Dagda et Ogme. Il évoque aussi le caractère trinitaire de la déesse unique (fille, mère et épouse) ou la roue solaire (attribut du Dagda).

    La symbolique que l'on associe généralement au chiffre trois s'applique également au triskèle: naissance/vie/mort, passé/présent/futur, mais aussi jeunesse/âge mûr/vieillesse, esprit/âme/corps.
    L'Esprit représente la force créatrice du monde, l'Âme en est une parcelle ou une étincelle, et enfin le Corps, la chair, le véhicule tangible de cette étincelle. Ces trois entités, représentés par les trois branches, fusionnent dans un tourbillon qui est la figure même du Triskell.
    Il est également dit qu'il pourrait être représentatif des "Trois Mondes" : le Monde des vivants, le Monde des Morts et le Monde des Esprits

    Cette théorie pourrait simplement être une mutation de celle qui prévaut d'après certaines sociétés druidiques et selon laquelle le monde est composé de trois "sous-mondes" indissociables, à savoir:
    - Abred : le monde tangible (donc le corps, la chair, le mortel)
    - Gwenved : le monde ou viennent transiter les âmes avant leur réincarnation.
    - Keugant : le monde divin, summum de la perfection, mais auquel les âmes (et les corps bien sur) n'ont pas accès.

    Il est difficile de donner au triskel une symbolique exacte, la transmission du savoir chez les druides ne s'étant faite que de manière orale.
    On retrouve le triskèle sur le drapeau de l'Ile de Man ou de diverses organisations de l'entre deux guerre. Il est encore utilisé de manière officielle en Irlande et officieusement mais très affectueusement par les Bretons jeunes et anciens.


    Sources:site.yunasdestiny.net/, Wikipédia et http://letriskel-celtique.com/histoire-du-triskel

     


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    L'Ankh

    L'Ankh est un hiéroglyphe égyptien qui signifie « vie ». Parfois appelé également croix ansée à cause de son appellation latine "crux ansata", on le retrouve souvent sur les représentations des dieux et grands pharaons, qui le tiennent principalement par la boucle.

    Croix ansée symbolisant la vie, l'éternité et l'amour, l'Ankh est constitué d'un nœud qui lie tous les éléments du monde et la croix de la conscience. Elle était portée au cou comme une amulette par les initiés. Clef des portes du monde des morts, l'ankh est souvent représenté dans les tombeaux, souvent dans la main d'un dieu ou d'une déesse. La plupart du temps, il avait pour rôle de transmettre le don de vie d'une divinité à sa ou ses créations.

     L'Ankh était censé attirer l'énergie vitale sur les êtres, tant ici-bas que dans l'autre monde. C'est pourquoi il accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur. Amon, Dieu de la vie, la tient dans sa main gauche et les déesses Isis et Nephtys la portaient en permanence car elles étaient elles-mêmes des symboles de la vie éternelle.
    Cette croix est le symbole de l’immortalité car elle est portée à la main par tous les dieux mais elle est aussi un symbole de pouvoir du pharaon. Elle inspire donc principalement la vie éternelle et le pouvoir.

    Certaines traditions, rapprochent l'ankh à la symbolique du Soleil, dispensant la vie sur la terre.

    Esotériquement parlant, l'Ankh a gardé sa symbolique originelle et son lien entre les deux Mondes. Il représente un moyen de communiquer instantanément avec une histoire lointaine, des forces vitales et une magie spirituelle. Certains groupes afro-américains utilisent également l'Ankh pour faire revivre par leur interprétation l'ancienne religion de Khemet, l'Égypte noire, et il est encore utilisé par l'Eglise copte. De même, sa symbolique première de "souffle de vie" fait de lui un bon symbole de protection ou de guérison.

    Une chose est sûre, l'Ankh accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur.

     

    Sources:site.yunasdestiny.net/ et http://unotristoire.blog4ever.com/blog/lire-article-184626-673826-ankh.html

     

     


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