• Les fées

    Les fées

    Certains les classent parmi les êtres de la nature, je pense qu’elles sont d’une autre sorte, d’une autre sphère.

    Les Fées vivent souvent dans les forêts peu fréquentées par les hommes. Une fée est un être irréel, généralement décrit comme anthropomorphe et du genre féminin d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler dans les airs, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'homme se fait des fées varie en fonction des cultures et des pays : revenants, anges déchus, élémentaires ou même humains, minuscules ou de taille humaine, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle. Ainsi, la Befana, la dame blanche, la sirène, les dryades, la fée Morgane et une grande variété d'êtres et de créatures généralement féminines sont considérées comme des « fées ».

    Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités païennes, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés, si elles aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs « tours », leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changeling, ou encore celle de déguiser leur apparence et ce qui les entoure. Les fées font partie intégrante des croyances populaires dans des régions comme l'Écosse, l'Irlande, la Bretagne, l'Islande et la Scandinavie, où des précautions à tenir envers elles ont été popularisées par le folklore, et sont également connues des folklores allemand, français et wallon. Au XXIe siècle, elles font toujours l'objet de croyances et de tous temps, des personnes ont affirmé les voir, communiquer avec elles ou invoquer leur aide.

    Dès le XIIe siècle, deux grandes figures féeriques se distinguent dans la littérature d'Europe de l'Ouest : la fée marraine et la fée amante. Bien connues de la littérature médiévale, les fées disparaissent des récits à l'arrivée de la Renaissance, pour réapparaître sous de nouvelles formes dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, et les contes de fées qui modifient leur taille, leur apparence et leur symbolique. Les contes merveilleux ont popularisé la fée marraine et son antithèse, la fée Carabosse.

    Les petites fées anglo-saxonnes, souvent ailées,  sont popularisées durant l'époque victorienne, notamment par la peinture féerique. Elles sont désormais des personnages incontournables de la littérature fantastique, fantasy et du cinéma, entre autres grâce à Walt Disney qui les a largement popularisées aux États-Unis, et à des films comme Dark Crystal, et la mignonne fée Clochette dans Peter Pan!

    L'elficologue Pierre Dubois, spécialiste français du sujet et auteur de la La Grande Encyclopédie des fées parue en 1996, les présente comme des marraines, devineresses et enchanteresses représentant les forces de la nature, bien distinctes des elfes et des lutins, esprits masculins, souvent farceurs pour ces derniers. « Ce sont les déités des lieux, des sources, des montagnes, des prés et des bois, les maîtresses de nos songes, les Reines d'Avallon, les Serpes de l'obscur, les Nymphes de l'aurore ; celles qui font et défont les saisons. Mais ces « Puissantes », dont certains hésitent à prononcer le nom, possèdent un cœur de femme que brise le moindre manquement. »

    Selon Laurence Harf-Lancner, la fée fata, ou fée marraine, est vraisemblablement issue d'un mélange entre la figure des trois Parques de la mythologie romaine et des triades tutélaires celtiques liées à la fertilité et l'abondance, dont le souvenir est demeuré vivace au Moyen Âge. Cette créature tutélaire se penche sur le berceau d'un nouveau-né pour apporter protection et grâces magiques, c'est une fée « matrone » comme dans le conte La Belle au bois dormant et sa forme plus ancienne, Perceforest. Elle était semble t-il vénérée vers l'an mille. Ces fées maternelles élèvent et éduquent de jeunes héros, avant de leur remettre des armes merveilleuses comme  Viviane avec Lancelot

    L'Exil des fées
    "Au vieux temps du roi Arthur, celui dont les Bretons parlent avec grand respect, tout ce pays-ci était plein de féerie. La reine des fées avec sa gaie compagnie dansait bien souvent dans plus d'une prairie verte. C'était là l'ancienne croyance, d'après ce que je lis… Il y a bien des siècles de cela. Mais maintenant on ne voit plus de sylphes. Car la grande piété et les prières des moines mendiants et autres saints frères qui, aussi nombreux que les atomes dans un rayon de soleil, fouillent toutes les terres et tous les cours d'eau, bénissant les salles, les chambres, les cuisines, les chaumières, les cités, les bourgs, les grands châteaux et les tours, — font qu'il n'y a plus de fées."  
    Geoffrey Chaucer, XIVe siècle, traduction de Victor Hugo

    "Rien n'est plus absurde que de croire les elfes, fées, trolls et dragons des êtres surnaturels."
    J. R. R. Tolkien durant la conférence On fairy tales

    Conan Doyle croyait fermement en l'existence des fées, tout comme son père, Charles Doyle, qui les dessinait et assurait en voir dans ses dernières années, alors qu'il avait sombré dans l'alcoolisme et la folie. Des clairvoyants comme Geoffrey Hodson ont décrit leurs mœurs et activités avec une grande précision. Peter Caddy, créateur du Findhorn Ecovillage, en Écosse, a affirmé avoir atteint son haut degré de maîtrise du jardinage organique grâce à ses pratiques spirituelles et la communion avec les Devas et d'autres esprits de la nature. Des témoignages d'observations de fées sont recensés partout dans le monde, même chez des personnes qui n'ont jamais manifesté le moindre signe de croyance auparavant. Pierre Dubois pense qu'on ne peut totalement ignorer ces multiples témoignages, la question étant de savoir si on peut « se permettre de douter de la sincérité de ces clairvoyances ».

    Source: Wikipédia.org


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  • Les sources sacrées

     Les sources et fontaines sacrées

    L’eau a inspiré de nombreuses légendes, contes ou croyances, dans le monde entier, qu’il s’agisse de sources, de lacs ou de cours d’eau. Un lieu où se trouve de l’eau a été assimilé à la résidence des esprits, des génies, des fées, des nymphes. Mais également des êtres surnaturels : le Drac, la Tarasque, la Garamaude, les ondines et combien d’autres étaient censés vivre sous les eaux d’un lac ou d’un fleuve. L’origine des fontaines tient souvent de la légende, elles furent découvertes sous le sabot d’un cheval ou d’un bœuf, ou bien par le fleurissement d’un roncier en hiver, ou sous le bâton d’un saint évêque, de multiples causes viennent là aussi de la tradition ancestrale, transmise de génération en génération.

    La source est considérée comme un don de dieu, elle a un caractère sacré et magique. L’eau sort des entrailles de la terre où, dans les anciennes religions, vivaient les dieux. Dans toutes les anciennes croyances, une divinité est présente “derrière” la source. La source est le lien entre la vie souterraine et le monde extérieur ou entre l’empire des morts et le monde des vivants.

    Chez l’homme préhistorique, lorsque le lien entre acte sexuel et fécondation n’est pas établi, on croit que l’eau qui arrive du domaine des morts est fécondante. Le premier culte de la fécondité consiste, pour les femmes, à boire l’eau d'une source. Cette eau va permettre à un mort de se réincarner. L’eau restera un symbole de fécondité, puisqu’elle fait naître la végétation. D’elle surgit la vie. L’eau qui sort de terre est pure, une source est le symbole de la pureté. “Retourner à la source”, c’est retrouver la pureté originelle. En s’y immergeant, on se ressource : on reprend les forces que donne la source.

    Passer de l’eau sur soi, se laver, c’est se régénérer, se purifier. On retrouvera dans les religions l’eau purificatrice, sous forme de bain rituel, de baptême, d’aspersion… La source est devenue dans les anciennes croyances le symbole de la naissance de l’homme et l’on retrouve le parallèle avec l’enfant : la pureté de la source, la pureté de l’enfant à la naissance. Le culte de l’eau est un culte rendu aux forces de la nature. Parce qu’elle est vitale, l’eau est considérée comme donnée par les dieux. Par contre, le tarissement d’une source ou l’assèchement d’un cours d’eau est vécu comme une malédiction, le fruit de la colère des dieux. Pour apaiser cette colère, comme chaque fois que la nature se déchaîne avec violence, on porte des offrandes et on a recours à des sacrifices.

    Le culte des eaux est très ancien et a existé dans toutes les régions du monde. Il a été particulièrement répandu dans toute la Gaule et les pays celtes. On a retrouvé, au bord des sources, des statues des différentes divinités associées au culte des eaux. Ces divinités, devenues familières, justifiaient des phénomènes naturels inexpliqués. C’est à la fois la naissance du polythéisme et des légendes. Une religion succédant à une autre, on aboutira à un mélange de croyances. Les lieux de cultes celtiques sont religieusement romanisés. Il s’est agi, en fait, d’une synthèse entre l’ancienne divinité et un dieu romain et il en sera de même plus tard lors de la christianisation. Devant la persistance de leurs succès, les prêtres n'eurent d'autres choix que de les christianiser en y associant une croix où une chapelle et surtout en leurs donnant un nom de saint. Paul Sébillot dans son livre Le Folklore de France, dit " Le culte des fontaines était solidement établi et très populaire dans les Gaules lorsque les apôtres commencèrent à y prêcher l'Evangile; ils essayèrent de le détruire en comblant les sources ou en démolissant les petits monuments que les païens avaient élevés dessus...Mais le clergé se ressaisit vite et s'efforça de donner aux fontaines un vernis chrétien en substituant à leurs noms anciens, qui étaient peut-être ceux des divinités topiques, les noms des apôtres de la Gaule et ceux des saints locaux célèbres par leurs miracles", et sans oublier la Vierge devenue très populaire pour remplacer les déesses.

    On attribue aux sources des effets thérapeutiques, des vertus magiques et beaucoup sont dites miraculeuses. Malades et pèlerins y viennent et on construit autour de certaines des monuments. Dans cette construction ont été déposés des ex-voto : statuettes de bois, bracelets de bronze, objets en terre cuite, lampes à huile, vases, pièces de monnaie, flacons en verre… Il s’agit d’offrandes à la divinité de la source. Les ex-voto ont deux rôles : une offrande pour intervenir auprès de la divinité ou un remerciement après une guérison. Il a été retrouvé aux sources de la Seine, un sanctuaire gallo-romain dédié à la déesse Sequana, le nom de la Seine, avec des centaines d’ex-voto de bois : des statuettes, des têtes, des parties de corps : tronc, bras, jambes… Apparemment, de véritables pèlerins venaient à ce sanctuaire pour prendre un bain rituel afin d’obtenir une guérison. Ils déposaient une offrande qui était souvent une représentation de leur mal : une jambe, un pied, une tête…

    Une découverte similaire a été faite à la fin des années 1960 à la source des Roches, à Chamalières (Puy-de-Dôme). Plusieurs milliers d’ex-voto en bois semblables à ceux des sources de la Seine ont été trouvés. Mais également des objets habituels et même des dés à jouer ou des noix. Dans la Fontaine de Vaucluse, des fouilles ont révélé des centaines de monnaies gallo-romaines. Les offrandes aux sources étaient très courantes. On les retrouve aujourd’hui, grâce au caractère sacré d’une source : on pensait que celui qui dérobe une offrande attire la malédiction. La crainte était qu’un vol ou une souillure entraîne une maladie ou la mort : l’esprit de la source allait donner à l’auteur du forfait ce qu’il avait enlevé à une autre personne. Ces rites, qui s’inscrivent dans une très longue tradition de médecine populaire, sont encore vivants dans les campagnes françaises, où ils forment même un réseau de traditions thérapeutiques.

    Il a été recensé environ 2000 sources et 1000 fontaines curatives en France régulièrement visitées. On y vient pour faire des dévotions, ou tous simplement remplir une bouteille de cette eau réputée salvatrice à des kilomètres à la ronde. Malgré les progrès de la médecines, ces pratiques prouvent la persistance des anciennes croyances qui s’expriment aujourd’hui au grand jour.

    Deux sources connues entre toutes:

    Les sources sacréesLa Fontaine de Barenton
    La fontaine de Barenton résume parfaitement la magie de Brocéliande: il faut, pour trouver cette fontaine, s'enfoncer au cœur de la forêt. Elle a un lourd passé ou histoire et légende se mêlent, on dit que ses eaux sont curatives et qu'elles ont le pouvoir de guérir les maladies chroniques. Elle fut un sanctuaire pour la religion celtique. Les druides y avaient installé une école et un hôpital et y célébraient leur culte voué au dieu solaire Bélénos, dieu de la foudre et des sources, grand dieu guérisseur. On dit aussi que c'est là que Merlin rencontra Viviane pour la première fois, et que naquit leur amour. C'est là aussi que Chrétien de Troyes situe l'action de son roman "le chevalier au lion". Enfin Barenton est, depuis Chrétien de Troyes et par les romanciers du XVI ème siècle, le site où l'eau puisée à la fontaine et versée sur la pierre appelée "le perron de Merlin", déclenche dans l'heure la tempête et les orages indescriptibles proche du cataclysme dernier. La légende se transforma en croyance populaire, amenant des générations successives à se rendre à des processions pour demander la pluie.

    Cette source de Barenton est très particulière, elle est en hauteur, dans la partie de la forêt appelée Haute-Forêt. Son eau claire reflète le ciel dans la clairière et qualité précieuse, elle est ni acide ni alcaline mais neutre. Sa température constante est plutôt fraîche comme celle de la nappe phréatique où elle s'alimente, mais elle semble bouillir parfois lorsque des bulles viennent à la surface, surtout par temps chaud. Cette fontaine est située sur une faille géologique, en effet on observe que le sol de la forêt est parsemé de grès schisteux rouge chargé en éléments ferreux comme dans de nombreux endroits en Brocéliande, tandis que l'eau émerge dans un lit de grès blanc. Cette géologie explique des particularités magnétiques à cet endroit...

    La Chapelle-aux-Chasses dans l'Allier
     Les sources sacrées Sainte Anne est la patronne de la commune et de l'église. Non loin de la place centrale se trouve la fontaine Sainte-Anne. Elle se déverse dans un bassin probablement d'époque gauloise. La statue de la sainte, dans sa niche, est de facture bien plus récente...

    Nous sommes en présence de l'ancien culte à la déesse Ana. L'eau de la fontaine est réputée pour guérir les maladies oculaires. Ana est non seulement une déesse de la fertilité, mais également une déesse de la mort, du monde souterrain et de l’au-delà, qui règne sur les marais (ana, en gaulois), considérés comme l’entrée des enfers. Déesse de la vie et de la mort, elle est à la fois, comme la terre elle-même, symbole de fécondité et de décomposition, tout naissant de la terre et retournant à la terre. Le culte de la déesse Ana s’est perpétué soit dans le culte de Marie, notamment en tant que «vierge noire», soit dans celui de sainte Anne, mère de Marie.

    Légende: Le dimanche de Pâques 776, le jour de la consécration de la cathédrale d’Apt, en présence de Charlemagne, fut retrouvé, dit-on, le corps d’Anne. Un aveugle, sourd et muet de naissance, commença à fouiller le sol comme s’il cherchait quelque chose. On creusa aussitôt à cet endroit, et l’on découvrit une chapelle souterraine, éclairée par une lampe. L’infirme fut miraculeusement guéri et l’on trouva dans la chapelle souterraine une châsse portant l’inscription : « Hic est corpus beatae Annae matris virginis Mariae » (Ici se trouve le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie). C’est à partir de la cathédrale d’Apt où avaient été découvertes les reliques de la sainte que son culte a semblé se développer en Europe. Cependant, la dévotion à sainte Anne, très forte en Bretagne et très nettement identifiable en Suisse, est certainement plus ancienne que cette découverte. Souvenons-nous pour le comprendre qu’aucun des évangiles ne nomme les parents de Marie."

    Ana , également connues sous les noms d' Anna, Dana , Anu , Danu (ou encore Dôn au Pays de Galles), est la « Déesse-Mère » dans la mythologie celtique, elle qui donne son nom auxTuatha Dé Danann, les gens de la déesse Dana, dans la tradition irlandaise.

     

    Voir aussi: La fontaine de Saint Divy à Telgruc

    http://photosfrancecotesouest.eklablog.fr/photo-de-la-fontaine-de-saint-divy-a-telgruc-a93315861

     

    http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2012/06/30/24608328.html  http://lieuxsacres.canalblog.com/archiv ... index.html
    http://www.lamarseillaise.fr/les-archives/item/8483-les-sources-sacrees  http://lieuxsacres.canalblog.com/albums/sources_sacrees/index.html#

     

     


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  • Épona

     Epona était la déesse des Equidés ainsi que de ceux qui les montaient ou les soignaient, des écuries et des voyageurs. Il s’agissait d’une déesse très populaire, à en juger d’après le nombre important de figurations qu’on en connaît, en particulier des figurines en terre cuite de l’Allier, dont on sait qu’elles étaient particulièrement répandues dans toute la Gaule.

    Epona, seulement une déesse des chevaux?
    Beaucoup de monuments représentent Epona tenant une corne d'abondance ou un panier de fruits, patère, fouet, cravache, clé. Ses attributs et sa longue robe la rapprochent aussi des déesses mères gauloises. De nos jours, une tendance en fait également une divinité protectrice du foyer, une divinité nourricière dans la mesure où la jument allaite souvent un poulain. Certains lui ont aussi donné un rôle en rapport avec la mort, elle serait l'accompagnatrice des âmes. En effet, le cheval est souvent considéré comme l'introducteur de l'âme du défunt dans l'au-delà.

    Ce ne sont là que les grandes lignes de l'iconographie. Il y a de nombreuses variantes, que l'on peut tenter de regrouper selon des ensembles géographiques. Ainsi en Moselle et dans le Luxembourg, elle se tient à califourchon (Senon, dans la Meuse, musée de Saint-Germain). Ailleurs (Rome, Bulgarie, Afrique du Nord), elle est assise et donne une pâture symbolique, des fruits, à un groupe de chevaux. En Bourgogne, la monture pose parfois le sabot sur un rocher. Epona est, sans aucun doute, une déesse aux multiples fonctions.  Notons aussi au passage qu'Epona fut une des rares déesses gauloises à s'intégrer dans le calendrier romain. Alors qu'à l'époque impériale, la tendance était plutôt à la romanisation des dieux gaulois traditionnels, Epona a gardé son identité propre, et a même réussi à intégrer le panthéon romain. Dans ce dernier, elle gardait encore une certaine couleur gauloise, car les romains associaient facilement le cheval aux peuplades gauloises.

    D'après un article de la revue "Histoire Antique", par Patrice  Lajoye (N° 9, juin/juillet 2003) ce n'est qu'en 1483 que L. Lersch, un Allemand, prend conscience que la déesse Epona n'est pas latine mais celte. En effet, la répartition des inscriptions qui lui sont consacrées ont été trouvées en majorité sur des territoires celtes et seulement quelques-unes à Rome. Epona est donc une divinité étrangère assimilée par Rome tout comme Mithra ou Cybèle. Si les inscriptions sont assez rares (63 connues), les représentations d'Epona sont en revanche nombreuses, on en retrouve dans toute la partie nord du bassin méditerranéen, de la Grèce à l'Espagne en passant par la Dacie, la Norique, la Germanie, la Gaule, la Grande-Bretagne, la Suisse, jusqu‘en Hongrie.... En fait, les trois régions qui nous livrent abondance de documents sont la Bourgogne, la vallée de la Moselle, la vallée du Rhin.

    Mais comment une déesse aussi modeste dans son panthéon d'origine a-t-elle pu s'introduire dans Rome?

    Le culte d'Epona en Gaule 
    Les nombreuses inscriptions étant souvent signées par des soldats, et retrouvées proches des campements, on suppose que les inscriptions révèlent, surtout à l'Est, un culte non pas indigène mais un culte des légionnaires. A partir de la conquête de la Gaule par les Romains, des Gaulois ont été incorporés dans les troupes auxiliaires de l'armée romaine. Ces Gaulois, excellents cavaliers, ont donc introduit leur déesse fétiche dans toutes les provinces parcourues par leurs légions. Mais le culte d'Epona ne semble pas avoir été introduit à Rome par l'intermédiaire de la Gaule mais par les territoires celtes orientaux. Pour certains, le culte d'Épona aurait pris naissance dans les Balkans, et par le Danube serait parvenu jusqu'en Gaule. En effet, en Gaule, Epona est représentée en cavalière alors que dans les provinces du Danube on la voit assise sur un trône, un tabouret sous les pieds, encadrée par deux ou quatre chevaux. Or, c'est cette dernière représentation que l'on trouve à Rome, notamment dans les casernes du Latran abritant les cavaliers barbares composant la garde de l'Empereur et recrutés généralement en Rhétie, Germanie, Pannonie, Norique.

    Epona a donc été adorée surtout par des militaires, son culte se localise souvent dans des écuries où l'on place sa statue en bronze ou en céramique ou encore son portrait peint. Ces représentations sont le plus souvent assez petites et modestes et attestent un culte humble et populaire. Quelques autels dédiés à Epona et un calendrier permettent de penser que des fêtes locales, aux dates variables selon les régions, lui étaient consacrées. Epona occupait une grande place dans la religion gauloise et ce, parce que le cheval lui-même était primordial dans la vie du Gaulois. Rappelons combien la cavalerie gauloise avait déstabilisé les légions romaines lors de la Conquête. Le culte de cette déesse a donc logiquement persisté ensuite dans l'armée. Mais tout porte à croire que le bas peuple l'adorait dans les campagnes. Il ne nous reste malheureusement quasiment pas de traces d'un culte officiel à Epona dans les grandes villes.

    Et dans la tradition celtique?  Quand il s'agit d'étudier une divinité gauloise ou plus généralement celte, on recourt souvent à des comparaisons avec ce que l'on connait de la tradition celtique qui a laissé des traces écrites en Irlande. 

    Epona est souvent rapprochée de la déesse kymrique Rhiannon (ce nom dérive d'un mot celtique "Rigantona" signifiant "la grande reine") apparaissant dans le Mabinogi de Pwyll. On dit d'elle qu'il était impossible de la rattraper quand elle montait à cheval, tant elle était rapide. Rhiannon eu pour maris Pwyll et Manawyddan. Certains disent qu'elle avait aussi la fonction d'accompagner les morts.

    Il y a certes des ressemblances entre Epona et Rhiannon : leur attachement aux chevaux, leur fonction d'accompagnatrice des morts... Mais il y a aussi des différences de taille : la déesse Epona était célibataire, tandis que Rhiannon, plus considérée comme une reine était mariée. De plus, Epona était surtout adorée près du limes tandis que Rhiannon fait partie de la littérature celtique (surtout de Grande Bretagne). Donc, s'il y a indéniablement des ressemblances entre les deux personnages, il serait toutefois plus sage de ne pas les assimiler complètement.

    Epona va disparaître avec le triomphe du christianisme. St Eloi, patron des forgerons, deviendra le protecteur des chevaux. On peut aussi revoir une survivance d'Epona sur les chapiteaux romans représentant la "Fuite en Egypte" : la vierge y est représentée à cheval, en amazone, un tabouret sous les pieds, tout comme l'Epona gauloise.

    Les auteurs antiques citant Epona : Plutarque, Juvénal, Apulée, Minucius Felix, Tertullien, Prudence, Fulgence.

     

    Sources: http://epona1.voila.net/page2/index.html
    http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celtes/cadre-religion-celte.php3#EPONA

     

     


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  • La Perle

    La perle est un symbole lunaire lié à l'eau et à la femme. Qu'elle soit née des eaux ou de la lune, ou trouvée dans une coquille, la perle représente le principe yin, elle est le symbole essentiel de la féminité créatrice. Toutes les propriétés magiques de la perle sont dérivées de son triple symbolisme (lune, eaux, femme). La perle est associée à Vénus (Aphrodite), déesse de l’amour née de l’écume de la mer. Son symbolisme est particulièrement féminin. Ronde, la perle possède la couleur de la lune dont elle partage le caractère changeant — lunatique — comme les reflets de la nacre qui la compose. Son aspect lunaire la ramène également à l’eau, changeante aussi et matricielle, élément non seulement de la lune, mais aussi de la planète Vénus. La perle est le symbole par excellence de l’amour, de la sensualité, et de la féminité.

    Sa pureté immaculée l'identifie à une vie sacrée. Sa forme sphérique la relie au symbolisme du monde. Elle figure une gestation achevée, une perfection atteinte. Elle représente la virginité, la pureté, la royauté.

    Mythes liés aux perles

    Dans toutes les régions du monde où elles ont été connues, sont apparues des légendes sur leur origine et des mythes sur leurs attributs. La popularité de ces mythes et légendes explique partiellement le retard de la connaissance scientifique sur l'origine et la formation des perles. Ces mythes ont aussi été la cause de la convoitise des hommes pour acquérir ces précieuses et magiques gemmes, encourageant la pêche des perles jusqu'à la quasi extinction des bancs naturels dans toutes les mers où celles-ci se trouvaient.

    Les perles fines ont toujours eu la réputation d’avoir des pouvoirs magiques... sans doute grâce à leur beauté mystérieuse et parce qu'elles sont des gemmes utilisables immédiatement sans aucune transformation en comparaison des pierres précieuses qui proviennent de gisements. La perle est une gemme naturelle sur laquelle il n'est pas nécessaire d'intervenir; elle provient donc directement des dieux. Dans pratiquement toutes les cultures humaines les perles ont été considérée comme un cadeau de la nature et de Dieu pour les hommes. Ainsi l'homme les a aussi recherchées pour s'approprier et employer leurs dons. Les perles ont donc été des objets chéris et vénérés, et non pas simplement de belles gemmes convoitées. Dès leurs premiers usages, elles ont été des symboles portés en bijoux ou en amulettes. Néanmoins, le bénéfice tiré de leurs pouvoirs surnaturels ne s'arrêtait pas là. Il a été couramment étendu aux usages médicaux et superstitieux.

    La croyance la plus courante leur accordait le pouvoir de conférer une grande vitalité à ceux qui en possédaient. L'association des perles avec les forces fondamentales de la nature a aussi fait croire qu'elles étaient un indicateur de la santé de leur porteur. Elles pâlissaient s'il était malade et perdaient leur lustre s'il mourait. La valeur métaphorique et mythologique des perles a fait d'elles l'objet d'étude des alchimistes et des astrologues, ainsi que des interprètes de rêves. Associées dans la mythologie ancienne à la lune, au soleil et au ciel, les perles ont eu plusieurs significations pour les astrologues.

    La croyance que les perles provenaient de gouttes d'eau solidifiées, aidées par la lumière du soleil ou de la lune, est devenue dominante dans la pensée européenne sur l'origine de ces gemmes. De façon étonnante, les tribus américaines que les Espagnols rencontrèrent aux Caraïbes aux XVe et XVIe siècles, avaient développé des idées très semblables. Ces cultures si éloignées et si différentes accordaient à l'origine des perles des causes surnaturelles provenant du feu ou de l'eau et octroyaient certaines qualités surnaturelles à ces gemmes.

     Les alchimistes leur ont trouvé beaucoup d'usages médicaux. Les praticiens modernes de la médecine ayurvédique continuent d'employer certaines vieilles formules des alchimistes pour promouvoir la longévité, la virilité, la bonne vue et la digestion. Les perles étaient aussi connues comme les aphrodisiaques et elles étaient un produit de première classe pour la cosmétologie en Chine et en Égypte. On prétend que Cléopâtre buvait une potion de perles dissoutes dans du vinaigre.

    La Perle

     

    L'emploi médicinal des perles est très ancien. Il est mentionné dans le Charaka-Samhita, le plus ancien texte médical écrit en sanscrit qui date des débuts de l'ère chrétienne. C'est surtout en Orient que des vertus thérapeutiques ont été attribuées aux perles. Elles étaient employées pour soigner les fièvres, l'indigestion et les hémorragies et on leur attribuait des vertus stimulantes Dans l'Atharveda qui date au moins de 2400 av. J.-C, on fait allusion à une amulette de perle et de nacre employée par les Hindous pour donner longue vie et prospérité aux jeunes disciples brahmanes Beaucoup d'écrivains médiévaux citent les effets bénéfiques des perles. Leurs qualités étaient tellement puissantes qu'il suffisait de les porter pour qu'elles fissent leur effet. Encore aujourd'hui, en psychologie, on emploie la perle dans l'interprétation des rêves. Elle symbolise le centre mystique ou l'âme ou encore la sublimation de pulsions anormales.

    Dans la culture Indoue, les perles sont associées à la Lune et étaient le symbole de l'amour et de la pureté. Les textes Indous indiquent que Krishna a découvert la première perle et qu'il l'a présenté à sa fille le jour de son mariage.

    La tradition Islamique accorde aux perles des égards encore plus important. Le Koran parle des perles comme une grande récompense qui ouvre les portes du paradis. La perle est devenue un symbole de perfection.
    Le Christianisme a également adopté la perle comme symbole de pureté.

    Un bon nombre de ces mythes sont conservés encore aujourd'hui et persistent dans nos cultures. Par exemple les perles sont souvent associés aux jeunes mariés et au mariage. Les noces de perles représentent les 30 ans de mariage.

    Les origines des perles

    Cette transmission culturelle explique les grandes similarités qui existent entre les mythes au sujet de la nature des perles. L'origine mythique la plus courante était centrée dans les gouttes d'eau qui tombaient du ciel dans la mer. Ce mythe indien était courant dans toute la région de l'Indo-Pacifique.

    Parmi les anciens Chinois, on croyait que les mollusques étaient fécondés à cause du tonnerre et que les perles grandissaient sous l'effet de la lumière de la lune. Comme des évidences archéologiques l'ont montré, les Persans zoroastriens qui adoraient le soleil et le feu considéraient que le rôle de cet astre sur la formation des perles était encore plus important que celui de la pluie.

    Adaptant les mythes de l'origine des perles à leur propre culture, les anciens Grecs associaient les gemmes brillantes à Aphrodite, la déesse de l'amour et de la beauté. Ils croyaient qu'elle était issue de l'écume de la mer. Lors de sa naissance, elle s'était secouée, avait jeté des gouttes d'eau dans l'océan et celles-ci étaient devenues des perles. Pour les Grecs, les perles symbolisaient le charme de la déesse de l'amour. On raconte aussi que les perles sont les larmes des Dieux déposées dans les huîtres chaque jour au moment de la rosée. Elles fournissent amour et fertilité et symbolisent la pureté et écartent le mal. Ce sont effectivement plusieurs raisons valables pour qu'elles soient attribuées au mariage.

     

      Sources: http://www.perles.tv/mythes.html http://www.gemperles.com/mythes-symboles-perles
    http://www.dictionnairedessymboles.fr/article-le-symbolisme-de-la-perle-56541273.html

     

     
     

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  • Histoire de Loup Blanc

    Histoire de Loup Blanc

    En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes. Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre. A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.

    Chaque décennie écoulée, les loups entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays dont on ignore le nom. Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon ou la compagne d'une vie. Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.

    Cette année là, Loupblanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien. Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit. Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie. Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route. Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir. De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière. Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.

    A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement. La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, et au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul. L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerait plus. Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler. Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.

    Histoire de Loup Blanc

    La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires; il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue. Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loupblanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu. Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées. Loublanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins. La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles. La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour. Leur périple fût sans histoire. Inconsciemment ou pas, Loupblanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.

    Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bas, elle avait avoué à Loupblanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loupblanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un. Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les firent sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux. La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péri dans l'incendie, furent dévorés pas les loups. Loupblanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.

    Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit. La légende dit que la route des loups croisa celle des humains, que Loupblanc reconnut la jeune femme qu'il avait secourue de même que Calypsone reconnut l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois. On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière. Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...

    " Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien ".

     

    Belle légende que j’ai copiée sur:  http://www.medecinedemereterre.com/pages/philosophie-amerindienne/legendes-amerindienne/legende-du-loup-blanc.html

     

     


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