• Freyja

    Les larmes de Freyja, par Anne Marie Zilbermann.

     Freyja

    Freyja est la déesse nordique la plus connue et au culte et aspects les plus variés : elle est déesse de l’amour, de la fertilité, de la guerre et de la sexualité. Son culte était (et est toujours dans le renouveau païen) très répandu et populaire en Scandinavie. C’est une déesse bonne et généreuse, qu’on invoque pour mille et une raisons. Son nom signifie « Dame » ou « Femme », ce qui laisse présumer qu’elle aurait eu un autre nom avant de se voir attribuer l’appellation de Freyja.
    Freyja, la belle, blonde, aux yeux bleus, est décrite comme la plus juste de toutes les déesses et le peuple la prie pour le bonheur amoureux.
    Magicienne et sorcière, elle est la patronne du seid, l’art féminin de la magie, de la sorcellerie, du chamanisme et de la divination, des transes et des voyages entre les mondes. Le Seid était un art terrible et dangereux conférant le pouvoir de prédire l'avenir, de contrôler la vie et la mort, l'amour et l'intelligence.

    C'est la plus belle et la plus noble des Déesses, elle est une Vane mais vivant avec les Ases.
    Elle est la patronne des récoltes et des naissances, le symbole de la sensualité et résout les problèmes d'amour.
    Elle aime la musique, le printemps et les fleurs et a un péché mignon à l'encontre des Elfes qu'elle pardonne de leurs malices.

    Issue de la famille des Vanes, elle est la fille de Njord, dieu de la mer, et de sa sœur Nerthus , déesse « Terre-Mère », et la sœur jumelle de Freyr chef de file des Vanes.

    De son époux Ód, « un homme qui voyage loin », Freyja eut deux filles, Hnoss et Gersimi. Ód est probablement une hypostase d'Odin voire Odin lui-même, car celui-ci disparaît peu après leur mariage. Après la disparition de Od, Freyja pleura des larmes d'or rouge qui se transformaient en ambre quand elles tombaient dans la mer. On la confond parfois avec Frigg qui serait l'hypostase de Freyja, l'épouse d'Odin, déesse du mariage.

    Connue pour être d’une grande beauté, Freyja représente la liberté, la sexualité sans gêne, le plaisir de l’amour sans engagement. Plusieurs légendes rapportent qu’elle aurait offert ses faveurs non seulement à plusieurs dieux mais aussi à plusieurs rois et héros. À ces rois et héros, elle leur promettait de veiller sur eux, aussi bien durant leur vie qu’après leur mort.

    Symboles et attributs

    Collier des Brísingar
    Le collier des Brísingar est un célèbre collier fait d'or et d'ambre, qui apparaît dans les sagas légendaires ainsi que dans Beowulf, un bijou magique forgé par des Nains. Alors qu’elle l’avait au cou, personne ne pouvait résister à ses charmes, humains ou dieux (elle n’avait cependant pas besoin de ce collier pour plaire aux Géants, qui étaient très nombreux à vouloir l’épouser.)
    Ce collier met si bien en valeur la beauté de Freyja, qu’elle le porte nuit et jour. Brisingamen représente le firmament étoilé ou encore les éléments.

    Manteau
    Freyja possède également une cape faite de plume de faucons, qui lui permet de voyager entre les neuf mondes, appelé Valshamr (« peau (ou plumage) de faucon » ou « cape aux plumes de faucon » selon les traductions). Il permet à celui qui le porte de se changer en oiseau et de voler d'un monde à l'autre. De même que le collier des Brísingar, ce manteau magique est parfois attribué à Frigg.

    Char
    FreyjaLe char de Freyja est tiré par deux chats, nommés « amour maternel » et « tendresse ». De taille imposante, ils sont pensés être des chats de forêts norvégiennes ou des lynx. Comme les loups pour Odin, les chats sont sacrés pour Freyja.
    Lorsqu’elle traverse les cieux sur son char, ses cheveux laissent tomber des fleurs, elle dépose sur le sol la rosée matinale et traîne derrière elle la lumière du soleil.
    En se déplaçant sur son char, elle était accompagnée par un groupe d'esprits de l'amour ailé qui cherchaient son amour perdu parmi tous les êtres vivants la poursuivant.

    Elle possède également Hildesvini ("le sanglier de combat") qui est en fait son amour humain, Ottar, déguisé.

    Déesse guerrière
    Freyja est également associée à la mort et à la guerre. Lors d’une bataille, elle vient quérir la moitié des héros décédés, tandis que le reste va à Odin. Ces guerriers morts, elle les emmène vivre dans sa demeure.
    Freyja est considérée comme la première parmi les Valkyries. Elle est donc associée à la guerre, la bataille et la mort. L'une de ses hypostases est Hel (helja) signifiant: accueillir, cacher, car Freyja est aussi la déesse de la mort qui accueille la moitié des guerriers. Elle reçoit une moitié des guerriers courageux, morts dans les batailles, dans son palais Sessrumnir (riche en places) dans le royaume de Fólkvangr (domaine du peuple, guerrier), tandis qu'Odin reçoit l'autre moitié dans son royaume du Valhöll (Valhalla). Pour expliquer ce partage des Einherjar (courageux guerriers) entre Odin et Freyja, certaines transmissions orales (Propriété Óðal) expliquent que les guerriers dévolus à Odin sont ceux d’entre eux qui vouent leur existence à la guerre et aux batailles que l’on nomme les offensifs. Les guerriers dévolus à Freyja sont ceux d’entre eux qui mènent des combats pour protéger leurs familles leurs clans et leurs biens que l’on nomme les défensifs.


    Sources: http://templeyonimatre.weebly.com/la-deacuteesse-freyja.html
    Et Wikipédia

     

     

     

     


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  •  Amaterasu

    La déesse japonaise du soleil, mère des empereurs

    Amaterasu est considérée comme la déesse du Soleil. Elle est la divinité la plus honorée du panthéon shintoïste et pour cause, c’est au nom de sa légende que de la restauration Meiji jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'empereur du Japon fut considéré comme un dieu vivant dont le culte était une affaire nationale…

    Née de l'œil gauche d'Izanagi, Amaterasu était si brillante que son père l'envoya au ciel sur l'Echelle Céleste et lui offrit pour son départ un collier de perles sacrées.
    Amaterasu avait un frère, Susanoo, kami (divinité) de la mer et du vent. Profondément mauvais, Susanoo avait tué une de leurs (nombreuses) sœurs et ne cessait de provoquer Amaterasu.

    La Légende d'Amaterasu

    Son frère Susanoo, le kami de la mer et du vent (aussi des tempêtes et de l'orage) était provocateur et violent. Un jour ou il rendit visite à Amaterasu, il adopta une attitude irrespectueuse envers elle en jetant le cadavre d'un cheval dans la salle de tissage. Excédée par cette attitude coutumière, Amaterasu décida de priver le monde de lumière en s'enfermant dans une grotte scellée par un lourd rocher. Le monde étant alors plongé dans les ténèbres, les autres kami cherchèrent comment faire sortir Amaterasu de sa grotte et lui tendirent un piège. Ils firent forger un grand miroir "Yata no Kagami" qu'il placèrent en face de la grotte et organisèrent une fête. Lors de cette fête, Uzume, la déesse de la gaieté se mit à danser, produisant un effet euphorisant sur les autres kamis qui se mirent à rire aux éclats. Amaterasu demanda ce qui pouvait provoquer cette bonne humeur alors que le monde est plongé dans l'obscurité, ce à quoi on lui répond qu'une nouvelle divinité encore plus somptueuse qu'elle a fait son apparition. Vexée et piquée par la curiosité elle sortit de la grotte et resta subjuguée par la beauté de cette déesse... qui n'était autre que son reflet dans le miroir. Le temps qu'elle s'en rende compte les kamis avaient bloqué l'entrée de la grotte. Amaterasu promit de ne plus plonger le monde dans les ténèbres si son frère était banni et qu'il était assuré à sa descendance de régner sur le monde des mortels.

     La lumière est ainsi restaurée sur le monde provoquant le renouveau de la nature. L’absence de la déesse Amaterasu et la manière dont elle attirée à l’extérieur de son refuge est lié intimement à un mythe grec impliquant la déesse Déméter : « l’enlèvement de Perséphone ».

    Représentation :

     Elle est représentée par une jeune femme brune, aux longes cheveux raides, tombant sur ses chevilles. Tantôt on la montre tenant le soleil dans ses mains, tantôt elle apparait enceinte d'une boule de feu, illuminant le ciel. Amaterasu est une déesse céleste par excellence, rares ont été ses voyages sur terre, à cause de sa nature. Le soleil, s'il est vecteur de vie, devient un ennemi redoutable lorsqu'il se trouve trop près.
    On la dit hautaine et orgueilleuse, c'est pourquoi elle ne partage le jour avec aucune étoile, seule la lune ose parfois s'infiltrer dans son domaine, jusqu'à provoquer une éclipse, et pourtant ce n'est pas faute d'avoir tenté de la chasser ! Les nombreuses cicatrices de l'astre de la nuit en témoigne.

    Descendance impériale : Plus tard après cet épisode, elle envoya son petit-fils, Ninigi no Mikoto, pacifier les îles japonaises. Elle lui donna le miroir sacré "Yata no Kagami", l'épée de son frère Susanoo et les bijoux qui deviendront plus tard encore les Bijoux Impériaux. C'est son arrière-petit-fils, Jimmu qui devint le premier empereur du Japon. C'est comme ça qu'Amaterasu a été considérée comme l'ancêtre de la dynastie impériale japonaise, et donc tous les empereurs de descendance divine. C'est à la fin de la seconde guerre mondiale que les forces alliées promulguèrent une directive instituant la séparation de la religion et de l'État. Dans la proclamation impériale du Nouvel An 1946, l'empereur affirma que la croyance qui voulait qu'il soit un dieu à forme humaine était erronée, mais sans renoncer à son ascendance divine.

    Amaterasu

     

     Source; http://www.elishean.fr/?p=22428 et
    http://blog-couteau-japonais.chroma-france.com/2009/12/mythologie-japonaise-2-amaterasu.html

     

     

     


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  • ISIS

    ISIS

      Isis est la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).

     Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).
     Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (à ne pas confondre avec Hathor).
     Elle peut être également représentée avec de grandes ailes de milan qui doublent ses bras.

     Déesse-mère
     Il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta du Nil où, d'après le mythe, elle éleva l'enfant Horus qui, plus tard, combattra le dieu Seth pour récupérer le trône d'Osiris. À la fin de la Ve dynastie, elle est mentionnée dans les textes des pyramides, où elle protège le roi défunt de la putréfaction.
     Isis est la Grande Déesse par excellence.

     Légende
     Dans le mythe osirien, elle est l'épouse et sœur exemplaire qui, grâce à ses pouvoirs magiques et avec l'aide de sa sœur Nephtys, réussit à ressusciter Osiris, son frère et époux, le temps d'une union d'où naquit le dieu Horus.

     La longue quête d'Isis :
     Tout commença par la jalousie que Seth voué à son frère Osiris. Seth organisa à l’aide de soixante-douze complices un stratagème pour tuer Osiris. En effet, il fit construire un coffre aux dimensions de son frère et lors d’un banquet Seth proposa de l’offrir à celui qui pourrait y rentrer. Aucun des conjurés n’y parvint, seul Osiris réussi à s’y allonger et le couvercle se referma solidement emprisonnant ainsi Osiris. Seth fit jeter le coffre dans le Nil qui dériva au rythme des flots. Dés lors la longue et périlleuse quête d’Isis commença : Isis partit à la recherche du corps de son défunt mari accompagnée de sa sœur Nephtys (épouse de Seth). Lorsqu’elle eut retrouvé le coffre renfermant le corps de son époux Isis regagna l’Egypte. Mais Seth s’empara du sarcophage renfermant Osiris, et prit soin de découper en quatorze morceaux le corps du défunt et les répartit sur toute la Terre. La déesse partit à nouveau à la recherche de son mari et bâtit des sépultures pour Osiris à l’endroit même où elle découvrait un de ses morceaux. A la fin de sa quête Isis regroupa les quatorze morceaux d’Osiris et fit appel à Anubis pour reconstituer le corps de son mari. C’est ainsi qu’Anubis réalisa la première momie de l’histoire. Une fois le travail d’Anubis fini Isis prit l’apparence d’un milan se coucha sur le ventre de son mari et battit des ailes pour redonner vie à son mari afin qu’il puisse la féconder lui donnant ainsi un héritier. Ainsi, Horus qui naquit de cette union pourrait légitimement revendiquer le trône d’Egypte alors occupé par son oncle Seth. Osiris quant à lui régnera dorénavant sur le royaume des morts.

     Le culte d’Isis: 
     C'est du mythe osirien que venait en Égypte pharaonique la coutume d'arranger des mariages incestueux dans la famille royale, non seulement pour préserver le sang pur familial et royal, mais également pour perpétuer ce rite divin qui faisait d'eux des dieux (car Pharaon et la reine étaient des dieux au même titre que tous les dieux).

     Symbole de la féminité, c'est par elle que s'accomplit le mystère de la vie. En langage freudien, on pourrait même dire qu'Isis représente la matrice, la coupe féminine qui reçoit le principe masculin.

     * En tant que magicienne ayant ramené Osiris à la vie, elle est aussi déesse guérisseuse et protectrice des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son effigie.

     * En tant que mère d'Horus, elle est dispensatrice de vie et déesse gardienne qui veille sur son enfant. Dans ce rôle, elle est souvent représentée en Isis lactans à l'époque romaine, portant l'enfant Horus dans ses bras et lui donnant le sein. La Vierge allaitant le Christ n'est certainement pas sans rapport avec le souvenir de l'épouse d'Osiris

     * En tant que veuve d'Osiris, elle est une divinité protectrice du défunt. Avec Nephtys, Neith et Serket, elle est gardienne du sarcophage qu'elle protège de ses bras déployés, alors qu'Imsety, fils d'Horus, veille sur l'un des quatre vases canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête d'homme qui contient le foie.

     Les Grecs, puis les Romains, l'ont fait entrer dans leur panthéon respectif. 
     Selon Plutarque, la statue assise de Neith, divinité honorée à Saïs, et qui était identifiée à Isis en Égypte, à Athéna en Grèce, comportait une célèbre inscription :

    « Je suis tout ce qui a été, qui est et qui sera, et mon voile, aucun mortel ne l'a encore soulevé »

    Son culte au cours des Ages :
    Son culte est probablement né dans le delta du Nil et a conquis tout le pays sous le Nouvel Empire avant de s’étendre dans tout le monde antique. Au fil du temps son importance n’a fait que croître pour culminer aux époques Ptolémaïques et romaines. De l’Egypte aux plus éloignées des provinces romaines Isis était vénérée. Ainsi le culte voué à Isis devint universel dans l’Antiquité.

    La déesse était encore honorée à Rome a IVème siècle de notre ère lorsque le christianisme devint la religion officielle de l’Empire Romain.  
     A l’époque gréco-romaine, les Ptolémées lui dédièrent de nombreux temples. Mais le plus célèbre reste celui de Philae que Nectanébo Ier fit bâtir au IVème av J.C., le site insulaire de Philae devint l’un des plus importants sites consacrés à Isis de l’Antiquité.

     Hors de l'Égypte, les temples se retrouvent ailleurs en Afrique, en Libye, Tunisie et au Soudan ; au Proche-Orient, en Jordanie, Turquie et au Liban ; ainsi qu'en Europe, en Grèce, Italie, France, Allemagne (Sanctuaire d’Isis et de Mater Magna à Mayence) et en Espagne.

     La naissance d’Isis est célébrée dans les derniers jours de l’année. « La fête de l’inondation » consacrée à Isis et Osiris associait phénomènes climatiques (la crue du Nil) et légende divine. En effet, selon les égyptiens l’inondation symbolise l’union entre les deux divinités. Les principales fêtes célébrées en l’honneur d’Isis et d’Osiris sont des fêtes agricoles comme : « la fête des moissons » où les égyptiens réservent les premiers épis de blé à la déesse Isis considérée avec son époux comme l’inventrice du blé.

      Isis et Horus, musée du Louvre.

     

     

     

     

     

     

     Sources: http://www.egypte-ancienne.fr/isis.htm Et Wikipédia

     

     

     


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    MAÂT

     

    MAÂT

     Fille de Rê (ou d'Atoum) et épouse de Thot, Maât est une divinité primordiale dans la mythologie égyptienne, elle permet l'équilibre du monde établi par le créateur. C'est Maât qui assure le bon déroulement des jours, des saisons, de la crue du Nil etc...  La loi de Mâat gouvernait l’Egypte, la loi de l’ordre et de la justice.

    La déesse Maât représente le monde structuré et l'ordre universel et cosmique. Maât est le contraire de tout ce qui est désorganisé ou sauvage, injuste ou destructeur. Pharaon devait maintenir la Maât ou la loi de Maât dans toute l'Égypte, c'est à dire qu'il devait maintenir l'ordre dans l'Etat égyptien et dans l'univers.

    Ainsi comme ses sujets, le pharaon obéissait à Maât et parfois les reliefs de temples le représentaient offrant aux dieux une petite statue à son effigie.

    Le premier devoir du pharaon est de faire respecter la loi de Maât, chaque matin, il fait une offrande à Maât pour montrer qu'il se conforme à sa règle.

    A partir de la XVIIIème dynastie, le couple royal est identifié à Rê et à Mâat, leur union est la garantie du juste et bon fonctionnement de l'univers.

    Maât incarne aussi la Justice, la Vérité, l'ordre, la paix. Là encore, il incombe au pharaon de faire respecter dans son gouvernement ces principes d'équité. Maât tient également une place primordiale dans le temple.

     Ses représentations et symboles

    Au niveau de ses représentations, contrairement aux autres Dieux, celles de Maât ne laissent place à aucune fantaisie. Ainsi Maât est-elle toujours anthropomorphe, sous les traits d'une femme et sa peau est ocre jaune. Car il est de règle en Égypte de représenter humainement, de personnifier en quelque sorte, les concepts.

    De même Maât ne prend jamais l'aspect d'une autre Déesse comme ce fut le cas de plusieurs autres divinités. Elle est souvent représentée accroupie, assise sur ses talons, ou plus souvent recroquevillée. Quelquefois la déesse Maât est représentée agenouillée étendant ses bras ailés dans un geste de protection. Atoum proclame qu'elle n'est autre que la fille vivante de Tefnout selon les textes des sarcophages.

    Elle est coiffée avec une plume d’autruche droite sur sa tête (hiéroglyphe qui sert aussi à écrire son nom). Elle est vêtue de la longue robe moulante des Déesses et porte des bijoux. Elle tient la croix de vie ânkh sur ses genoux. Ses images sont présentes sur de nombreux sarcophages comme un symbole de protection pour l'âme des morts. Des représentations de Maât comme une Déesse sont enregistrées à partir du milieu de l’ancien empire: (2647-2150).
    Aucun animal ne lui était consacré. Sa couleur était l'ocre jaune, qui est la couleur de sa peau . Son élément était l'air.
    Aucune fête particulière ne lui était consacrée.

     Le culte de Maât

    Si le culte rendu à Maât fut plus que restreint, le respect qu'elle suscita fut en revanche sans bornes. Car la maât (la justice) fut toujours une pierre angulaire de l'équilibre social. Le respect des hommes entre eux, notamment, assurait en quelque sorte une part du salut. Un salut que Maât saura estimer lors du jugement final rendu par Osiris. Parler selon Maât" signifiait dire la vérité.

    Maât est également présente dans l'au-delà : elle est associée au jugement d'Osiris dans la pesée de l'âme. La plume posée sur le plateau de la balance qui sert à peser le cœur du défunt permet de déterminer si son âme est "conforme à Maât". La salle du jugement dernier est appelée "salle des deux Mâat" en référence à la dualité égyptienne et du fait que Mâat est à la fois la déesse de la sagesse et de la justice.

    Au jugement dernier le cœur parlait selon Maât et ne pouvait mentir. La mort venue, aucun défunt ne pouvait éviter l'épreuve du jugement dernier. Là, était calculé le poids du bon et du mauvais accumulés dans le cœur de chaque homme. Ainsi le défunt qui aura vécu avec justice et bonté sera-t-il assuré de voir son cœur comparé à Maât avec avantage pour lui.

    Maât joue un rôle essentiel dans le rituel de la pesée de l'âme, elle est représentée comme la plume qui sert de contrepoids dans la balance, le cœur du défunt doit être plus léger ou égal au poids de la plume Maât. Lors de la pesée de l'âme, Anubis met dans la balance le cœur du défunt, le contrepoids étant la fameuse plume de Maât. Si le poids du cœur est supérieur à celui de la plume de Maât, il sera dévoré, si le cœur est plus léger, le défunt pourra continuer ses épreuves divines pour accéder à la vie éternelle.

    Maât comme un principe fut créé pour répondre aux besoins complexes de l'état émergent Égyptien qui embrassa divers peuples ayant des intérêts contradictoires. L'élaboration de telles règles a cherché à éviter le chaos et Maât devint la base de la législation Égyptienne.  

     

    MAÂT

     

     Sources: http://www.antikforever.com/Egypte/main_egypte.htm  - 
     http://www.guidegypte.com/dieux/maat.php  -
     http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/maat.php3?r1=5&r2=2&r3=0  

     


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  • Athéna

    Athéna

    Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse

    Athéna est une des déesses les plus importantes de la mythologie grecque. Dans la mythologie romaine, elle correspond à la déesse Minerve, connue aussi sous le nom de Pallas Athéna.

    Elle est aussi la Déesse de la Lune (celle qui brille pendant la nuit).

    La naissance d'Athéna :
    Athéna est fille de Zeus et de Métis, une Titanide qui échappait constamment aux convoitises de Zeus en se métamorphosant en permanence, mais Zeus, grand coureur de jupon à qui personne ne résistait, finit par la prendre et la rendre enceinte d'Athéna.
    Zeus décida d'avaler Métis enceinte car un oracle de la Terre-Mère prédit que l'enfant de Métis détrônerait Zeus. Quelque temps après, Zeus en se promenant, fut pris par une violente douleur de la tête, alors il se mit à crier ; les cris furent entendus par Hermès qui passait par là. Hermès comprenant l'origine des céphalées de Zeus, convainquit Héphaïstos de faire une brèche dans la tête de Zeus; de sa tête ouverte, la déesse Athéna jaillit adulte et armée de la tête aux pieds.

     Jeune fille, en combattant amicalement avec la lance et le bouclier sa compagne de jeux et sa sœur de lait Pallas, elle la tua accidentellement. Ce meurtre la toucha énormément et pour lui rendre hommage, elle plaça son nom de (Pallas = jeune fille) avant le sien.

    Attributions de la déesse :
    Les attributs de la déesse Athéna sont l’olivier, la chouette (qui symbolise la sagesse), l'égide (cuirasse faite de la peau de la chèvre Amalthée qui veilla sur la petite enfance de Zeus), le casque, la lance et un bouclier orné de la tête de Méduse, la gorgone tuée par Persée qui pétrifiait ceux qui la regardaient. A sa main droite une lance.

    Athéna déesse de la guerre et de la sagesse :
    Pour les Grecs elle est la Déesse de la guerre, mais elle est aussi la Déesse de la sagesse qui incarne la Raison, l’Équité. Elle participe aux combats de lutte contre les Géants.

    Parmi les dieux, Athéna fut le principal soutien du camp des Grecs pendant la guerre de Troie. Mais après la chute de Troie, les Grecs négligèrent de respecter le droit d'asile d'un autel d'Athéna où la prophétesse troyenne Cassandre avait cherché refuge. Pour les punir, Poséïdon lança à la demande d'Athéna des tempêtes qui détruisirent la plupart des bateaux grecs revenant de Troie.

    Athéna déesse vierge:
    Athéna est restée toujours vierge et jeune, elle repoussait toutes les avances qui lui étaient faites par les dieux, les titans et les géants. Elle adoptera Erichtonios. A Erichthonios, comme Asklépios, Athéna confère le pouvoir de ressusciter les morts à l'aide du sang de la Gorgone Méduse ; elle lui donne deux gouttes du sang de la Méduse, l'une pour tuer et l'autre pour guérir; elle les met dans deux fioles et les fixe sur son corps de serpent avec des fils d'or.
    Dans ses combats, Athéna rend invincibles les héros qu'elle protège, comme c'est le cas pour Persée qui trancha la tête de la Gorgone Méduse grâce à son aide, et pour la remercier, Persée lui offrit la tête de Méduse que l'on voit désormais fixée sur son bouclier, et qu'elle utilise pour pétrifier ces ennemis. Elle protège aussi Ulysse dans l’Odyssée.

    AthénaAthéna, la Patronne de la ville d'Athènes :
    Athéna est la protectrice de nombreuses villes et particulièrement Athènes, elle n'est devenue la déesse de cette ville qu'après avoir remporté un défi l'opposant à Poséidon, dieu de la Mer. Elle planta le premier olivier sur l'Acropole d'Athènes, près d'un puits d'eau salée formé par l'implantation du trident de Poséidon qui revendiquait son droit de patronage sur la ville ; mais voyant Athéna prendre place sur l'Acropole, Poséidon décida de la combattre, mais Zeus intervint en soumettant l'affaire à l'arbitrage des dieux et des déesses. Elle gagna l'arbitrage par une voix de plus, alors elle obtint le droit de patronage sur la ville d'Athènes.

    Athéna était également la patronne des arts agricoles et de l'artisanat féminin, notamment le filage et le tissage. (elle enseigne son art à Pandora ; mais en tant que déesse, elle ne peut pas accepter d'être surpassée par la mortelle Arachné ; elle la transforme en araignée après avoir déchiré son ouvrage trop parfait.) Elle donna aux hommes, entre autres cadeaux, la charrue et de la flûte, (- Elle invente la trompette et la flûte à deux tuyaux qui génère le même son que celui émit par les deux Gorgones pleurant la mort de leur sœur Méduse), l'art de dompter les animaux sauvages (C'est elle qui donne à Bellérophon l'instrument nécessaire pour dompter le cheval ailé Pégase).

    - Athéna préside surtout aux travaux du bois et protège les bûcherons, les charpentiers, les constructeurs de chars et de navires ; c'est elle qui aide et protège Tektôn, fils d'Harmôn l'Ajusteur qui a construit pour Pâris le navire qui emporta Hélène à Troie. Elle assiste Danaos, l'inventeur du premier navire ; elle enseigne et dirige le charpentier Argos, le constructeur du navire des Argonautes qui partent sous le commandement de Jason à la recherche de la Toison d'Or. Elle supervise toutes les opérations de la construction du bateau d'Ulysse qui lui a permis de quitter l'île de Calypso. Elle rabote et polit le bois de la lance de Pélée.

     

     

     Source: http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/images/Athena_Damas_Syrie_detail.html

     

     

     

     


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