• 2018

    Traditions du Nouvel An dans le monde

     - En France, la tradition veut qu’aux 12 coups de minuit, la fête est momentanément suspendue, tout le monde s’embrasse et l’on se souhaite alors une bonne année et, si les traditions étaient respectées à la lettre, on devrait s’embrasser sous un rameau de gui, coutume qui daterait d’une tradition gauloise et qui apporterait beaucoup de prospérité pour l’année qui arrive. Et on prend tous de bonnes résolutions qui ne seront jamais tenues.

    2018

     – En Espagne, on fête « el fin de año » ou « Nocheviaja ». Plusieurs petites traditions viennent rythmer la soirée. La plus importante : les célèbres douze grains de raisins. A minuit, chaque Espagnol doit avoir préparé devant lui douze grains de raisins qu’il devra avaler, les uns après les autres, au son des douze coups de cloches qui annoncent la nouvelle année.  Tous les Espagnols appliquent à la lettre cette tradition qui, si elle est respectée, apporte chance, succès et prospérité à la personne qui avale tous ses grains de raisins, en rythme avec le son des cloches.

    Une fois l’année franchie, les jeunes mariés qui veulent s’assurer une vie conjugale heureuse sont invités à plonger leurs alliances dans une coupe de champagne avant de trinquer.

     – En Pologne, il est important pour les Polonais de se débarrasser des vices de l’année précédente avant la nouvelle année. Il est donc de coutume de payer toutes ses dettes le 31 décembre. De plus, en gage de fortune pour l’année suivante, les Polonais placent dans leur porte-monnaie, deux ou trois écailles de la carpe servie au banquet du réveillon. Bonjour les odeurs dans le porte-monnaie !

     – En Italie, ce sont les Italiens qui possèdent la coutume la plus coquine la veille du 1er janvier! Les femmes doivent porter des dessous rouges affriolants, symbole de bonne fortune pour la nouvelle année. Les hommes ne sont pas exclus de cette pratique et doivent eux-aussi se vêtir d’un habit rouge pour le réveillon. Pour les Italiens, une nuit romantique est en outre garante de bonheur pour l’année suivante.

    En Italie, le « cotechino e lenticchie », plat traditionnel à base de saucisses et de lentilles, qui se déguste à minuit, est censé porter bonheur pour toute l’année à venir – après tout, les lentilles ne ressemblent-elles pas un peu à des pièces de monnaie ?

     - En Argentine, afin que les demoiselles célibataires puissent trouver l'amour durant la nouvelle année qui s'annonce, il est nécessaire de porter de nouveaux sous-vêtements roses afin d'attirer le grand amour !

     - Au Venezuela, ce sont les culottes et slips jaunes qui apporteront la chance.

     – En Allemagne, imaginez regarder le même film chaque année, avec les mêmes dialogues et le même scénario?  Impossible ! En Allemagne, ils en sont fans ! Chaque année, ils sont devant leurs télévisions pour regarder une comédie anglaise de 1963 intitulée « A dinner for one ». De plus, d’après le Livre Guiness des records, ça en fait le programme TV le plus diffusés dans l’histoire

     - Au Danemark le jour de la Saint Sylvestre, il est de tradition de casser sa vaisselle. Les personnes ayant cassé le plus de plats seront considérées comme plus chanceuses et on dit également que grâce à ceci leurs amis seront loyaux. Une autre tradition veut que les Danois montent sur leurs meubles, et aux 12 coups de minuit, sautent en bas de leurs meubles pour effectuer « le saut dans la nouvelle année ».

     – Aux Philippines,  des vêtements neufs et vibrants avec imprimés circulaires sont fréquemment portés lors des festivités du Nouvel An car le cercle attirerait argent et fortune.

    Manger des aliments de forme arrondie est signe de prospérité. C’est aussi pourquoi les centres de table sont souvent composés de 12 fruits ronds et sucrés placés en cercle. Pour effrayer les mauvais esprits et éloigner la malchance, il suffit de faire énormément de bruit à l’aide de casseroles, trompettes en plastique, klaxon de voiture, en fait, à peu près tout ce que vous avez sous la main.

     – En Ecosse, le nouvel an est connu sous le nom de « Hogmanay » . Par exemple la coutume, au nord-est du pays, consiste à faire tournoyer un bâton dont les deux extrémités ont des boules en feu. Lorsque la cloche de la Old Town House sonne le nouvel an, des habitants s’élancent depuis la place du marché, faisant tournoyer les boules en feu autour de leurs têtes alors qu’ils vont et viennent autant de fois qu’ils le peuvent et que la boule dure. À la fin de la cérémonie, toutes les boules qui brûlent toujours sont jetées dans le port.

     – Au Chili, les habitants de Talca ont eu une coutume très étrange et qui fait froid dans le dos ! En effet, les citoyens de cette ville ont pour coutume le fait de passer la nuit dans un cimetière en compagnie de proches défunts.

     - En Irlande, pour maximiser leur quota de chance durant l'année à venir, les Irlandais entrent par la porte de leur domicile en avant puis ressortent immédiatement en arrière à minuit.

     - En Écosse et en Grèce, le « premier pied » est une vieille tradition –la première personne qui entrera dans votre foyer vous portera soit bonheur, soit malheur. Il est judicieux de faire entrer les amis et les membres de la famille en premier – toujours du pied droit et jamais les mains vides.

     - Au Brésil, les habitants élèvent le saut d’un cran : la veille du Nouvel An, ils se rendent à la plage pour sauter par-dessus sept vagues, tout en faisant sept vœux pour l’année à venir.

     - En Turquie, jeter des grenades (les fruits) depuis son balcon rendra la nouvelle année abondante en amour, en argent et en travail.

     - En Belgique, manger une choucroute une pièce de monnaie dans la main garantit un ventre plein et le bonheur total.

     - Au Salvador, on casse un œuf dans un verre et à minuit pile et on le dépose sur le bord de sa fenêtre. Au petit matin, selon la forme qu'il aura prise, l'année à venir sera dessinée.

     - En Australie, les réveillons sont largement précédés par leur réputation. Sydney est la deuxième grande ville du monde à célébrer la nouvelle année, après Auckland, en Nouvelle-Zélande. Dans la grande baie de Sydney, en plein été austral, les bateaux sont illuminés et font des cercles dans l’eau toute la nuit. Sur le célèbre Harbour Bridge et tout le long du port de Sydney, 80 000 feux d’artifices sont installés. Ce sont les feux d’artifices les plus beaux du monde.

     - Au Pérou, il est d’usage, chaque 31 décembre, de fabriquer un mannequin de paille et de chiffon. Celui-ci est habillé grâce aux vieux vêtements de l’année qui ne seront plus portés, puis il est installé devant chaque domicile. Ces mannequins représentent l’année qui vient de s’écouler. À minuit, chaque famille sort dans la rue et brûle son mannequin. C’est alors un véritable concert de feux d’artifice, de pétards et d’explosions en tout genre qui s’offre aux Péruviens pendant une bonne partie de la nuit.

    Le soir du réveillon, les Péruviens sont superstitieux. Il est d’usage, à minuit, de porter des vêtements d’une couleur particulière, en fonction de ce que l’on désire pour l’année qui vient. Porter du jaune apporte de l’argent et porter du rouge de l’amour. Véritable défilé de couleurs pour franchir le cap de la nouvelle année. Si ce n’est ni d’argent ni d’amour dont les Péruviens ont besoin pour la nouvelle année, mais de voyages, ils doivent alors se munir d’une valise et courir, à partir de minuit, autour de leur pâté de maison. C’est garanti, le Péruvien qui court à minuit aura une année de globe-trotter.

     – Le Canada remporte sans doute la palme du Nouvel An le plus excentrique. La première tradition est de s’élancer, dans les eaux glacées, frôlant les 0°C pour satisfaire à la « trempette de l’ours polaire ».

    Puis sur la côte Est du pays, les hommes ont pris l’habitude de se déguiser en femme le soir du 31. Les femmes, de leur côté, revêtent des habits d’hommes. . Ils sortent tous de chez eux et font du porte à porte afin de réclamer quelques verres à boire. Dans ces régions du pays, on sert le plus souvent une sorte de rhum venu de Terre-Neuve et appelé "screech". Il est coutume de le boire en ayant au préalable embrassé une morue.

    Enfin, la dernière tradition au Canada est sans doute la plus savoureuse. il s’agit du  « cocktail à l’orteil » et s’il ne se sert que dans le DownTown Hotel de Dawson City, dans le Yukon, sa réputation dépasse largement le comté et même le pays. Comme son nom l’indique, ce cocktail, servi dans un petit verre, est agrémenté d’un gros orteil. L’étiquette veut que le courageux buveur avale le contenu du verre de manière à ce que ses lèvres touchent l’orteil.

      - En Russie, les habitants prennent leurs vœux du Nouvel An très au sérieux et déploient beaucoup d’efforts pour qu’ils se réalisent : les Russes font un vœu, l’écrivent sur un bout de papier et brûlent ledit papier. Ensuite, ils versent les cendres obtenues dans un verre de champagne. Il faut ensuite terminer son verre dans la minute pour espérer voir son vœu se réaliser dans l'année.

     Certains utilisent des feuilles de thé pour prédire l’avenir. En Europe germanophone et dans certains pays nordiques, les choses se corsent légèrement : on utilise du plomb et un bol d’eau pour prédire la nouvelle année. On fond une faible quantité de plomb dans une cuillère, puis on la verse dans de l’eau froide – la forme de la pépite de plomb est ensuite soigneusement interprétée pour prédire les événements de l’année à venir.

    2018

    Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre cœur

    (Victor Hugo)

    Au menu cette année

    Cocktail de joie et bouchées surprises,
    Velouté d’amitié et tartines de santé,
    Filet d’amour à la sauce folie douce,
    Bûche d’harmonie et mignardises 100% tendresse…
    Savourez chaque seconde de cette nouvelle année !

    Des sourires, pour chasser la tristesse,
    De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place,
    De la confiance, pour faire disparaître les doutes,
    Des gourmandises, pour croquer la vie,
    Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles,
    De la générosité, pour le plaisir de partager,
    Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires,
    Du courage, pour continuer à avancer !


    Bonne Année à tous.

    2018

     

     

     

     

    Sources : https://www.carteland.com/exemples-de-textes/texte-voeux-de-bonne-annee - http://cybermag.cybercartes.com/15-facons-de-souhaiter-une-bonne-annee/- https://www.ef.fr/blog/language/9-traditions-du-nouvel-an-a-travers-le-monde/ - http://www.jolpress.com/divertissements-traditions-reveillon-nouvel-an-monde-pays-article-816077.html- http://www.jolpress.com/divertissements-traditions-reveillon-nouvel-an-monde-pays-article-816077.html - https://www.adriagate.com/blog/fr/culture-tradition-2/traditions-nouvel/

     

     

     

     


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  • Conte pour enfants

    Les petites fées de Yule

     

     Une histoire pour le solstice d’hiver

     Quelques petites fées étaient recroquevillées dans leur maison sous les racines profondes d’un chêne géant. Elles se sentaient en sécurité et bien au chaud dans leur grotte minuscule tapissée de duvet de pissenlit, de plumes d’oiseaux, et de mousse séchée.

     Conte pour enfantsDehors, le vent soufflait du froid et la neige tombait doucement, couvrant le sol. « J’ai vu le Roi Soleil aujourd’hui » dit la fée nommée Rose, tout en tirant sa couverture de mousse autour d’elle. « Il avait l’air si vieux et fatigué comme il s’en allait dans la forêt. Quel est le problème avec lui? »

     « Le Vieux Chêne dit qu’il est en train de mourir », répondit Jonquille.

    Conte pour enfants « Mourir? Oh, mais qu’allons-nous faire maintenant? » pleurnicha Petite Herbe des Prairies, « Si le Roi-Soleil meurt, nos amies les petites plantes ne pousseront pas. Les oiseaux ne reviendront pas chanter. Tout sera à jamais gelé ! » Lilas, Pissenlit et Fleur de Sureau tentèrent de réconforter leur amie, mais elles étaient toutes très tristes. Comme elles se blottissaient les unes sur les autres, on frappa à la minuscule porte.

     « Fées, Ouvrez ! », cria une voix forte. « Pourquoi vous cachez-vous au lieu de nous rejoindre dans notre Conte pour enfantscélébration du solstice? » Rose ouvrit la porte et le petit gnome Marron Noueux se précipita à l’intérieur, secouant les flocons de neige étincelants de son habit brun et de son chapeau.

     « Nous sommes trop tristes pour faire la fête », déclara Jonquille en essuyant ses yeux, « Le Roi Soleil se meurt paraît-il, n’en avez-vous pas entendu parler? »

     « Il n’est pas mort, stupides fées ! », Marron Noueux roulait des yeux sombres où brillaient des étincelles de rires. « Maintenant, suivez-moi, dépêchez-vous, ou nous allons être en retard à la fête! »

     Conte pour enfants« Comment pouvez-vous être heureux et rire? » Fleur de Sureau tapa par terre de son petit pied et fronça les sourcils devant le gnome. « Si le Roi-Soleil est mort, ce sera toujours l’hiver. Nous ne reverrons jamais le printemps, nous aurons toujours froid ! »

    « Stupide enfant-fée ! », Marron Noueux saisit Pissenlit par la main et la tira sur ses pieds. « Il y a un secret niché au cœur du Solstice d’hiver. Vous ne voulez pas savoir ce que c’est? »

     Les fées le regardèrent avec étonnement. « Un secret ? » dirent-elles. « Quel secret? Nous ne sommes que des nouvelles fées, gnome idiot. Nous ne sommes jamais allées à une fête du solstice avant. »

     « Venez et voyez. Mettez vos capes et venez avec moi. » Marron Noueux dansait la gigue autour de la salle. «Vite, vite, ne soyez pas si lentes ! Au Bosquet du Chêne Sacré! ». Il dansa sur le pas de porte et disparut.

     « Qu’est-ce que ce gnome a voulu dire? » demanda Rose en même temps qu’elle ramassait son manteau de pétales de roses entrelacés de toiles d’araignée et bordé de duvet d’oie.

    « Je ne sais pas, mais la Dame vit dans le Bois Sacré. » Herbe des Prairies tira sur son chapeau.  « Peut-être que si nous allons voir la Déesse, Elle pourra nous expliquer ce dont Marron Noueux parlait ».

     Les fées quittèrent leur douillette maison et marchèrent péniblement dans la neige en direction du Bosquet du Chêne Sacré. La forêt était sombre, avec juste la lumière de la lune brillant à travers les épaisses branches de sapin et les membres nus de l’érable et de l’aubépine. Il était très difficile pour elles de marcher dans la neige, car elles étaient vraiment très, très petites. Comme elles pataugeaient dans la neige mouillée et grelottaient dans le vent froid, elles rencontrèrent un renard.

    « Où allez-vous, petites fées ? » demanda le renard.

     « Au Bosquet du Chêne Sacré», répondirent-elles, grelottantes et frissonnantes.

     « Montez sur mon dos et je vous y emmènerai rapidement. »

     Le renard se mit à genoux de sorte que les fées puissent grimper. Puis il courut en direction du Bois Sacré.

     « Écoutez ! » dit Lilas alors qu’elles s’approchaient de la clairière du Bois Sacré. « Des personnes chantent. Beaucoup de personnes. Il y  a de la musique et de la gaité »

    La belle musique repoussait l’air froid, tranquille et nimbé de clair de lune. C’était la plus belle musique que les fées n’avaient jamais entendu. Le renard transporta les fées jusqu’au bord de l’autel de pierre au centre du bosquet, puis se mit à genoux pour qu’elles descendent et courut en direction de la fête.

    Les fées n’eurent même pas le temps de le remercier.

    Conte pour enfants

    (Stéphanie Pui Mun Law)

     « Regardez ! » dit Fleur de Sureau comme elles glissaient sur le sol enneigé. « Il y a la Jeune Fille et la Mère et l’Ancienne, et beaucoup d’autres personnes du Petit Peuple ! »

    « Tout le monde est là, ils chantent et dansent. Ils sont tous souriants et heureux », déclara Lilas en regardant toutes les créatures autour d’elles.

     « Tous les animaux sont là aussi », chuchota Pissenlit. « Pourquoi regardent-ils tous la Mère ? »

     Les fées se rapprochèrent des trois Dames assises sur la pierre d’autel. La Mère tenait un gros paquet dans Ses bras auquel Elle souriait. La Jeune Fille près d’Elle se pencha et prit doucement les petites fées dans ses mains. Elle les tint près de la Mère afin qu’elles puissent voir ce qu’Elle tenait.

     « Un bébé ! » s’écrièrent les fées. « Un nouveau bébé ! Regardez comme il brille ! »

    « Il est le nouveau-né Roi Soleil », déclara la Jeune Fille en souriant.

    Conte pour enfants

    (image sur Mimsy4818)

     « Mais Marron Noueux et le Vieux Chêne ont dit que le Roi Soleil est mort », lui répondirent les fées. « Comment ce petit bébé peut-il être le Roi Soleil ? »

    « C’est le grand secret du Solstice d’Hiver. » L’Ancienne, la Sage, toucha la joue du bébé avec sa main ridée. « Chaque année, le Roi-Soleil doit venir dans le Bois Sacré pendant les jours sombres de l’hiver où il meurt. J’amène son esprit à la Mère qui lui donne à nouveau une nouvelle vie. C’est la voie de toutes les créatures, pas seulement du Roi-Soleil.  »

    « Vous voulez dire que tout vit et meurt et vit à nouveau ? » Les fées regardèrent avec stupeur vers l’enfant Roi Soleil, niché dans les bras de la Mère.

     « Oui, Petites », répondit la Vieille Sage. « Il n’y a jamais une fin à la vie. C’est le grand secret mystique du solstice d’hiver. »

     Les fées rirent tellement elles étaient heureuses.

     « Je lui montrerai où les roses sauvages fleurissent au début de l’été » dit Rose,

     « Et, je lui apprendrai à appeler les oiseaux et écouter les chansons du vent », s’écria Pissenlit.

    « Quand il sera plus âgé et plus fort », dit la Mère, « alors les fleurs s’épanouiront à son contact, les oiseaux seront de retour pour chanter leurs chansons, et le souffle de l’air sera chaud, et l’hiver sera parti pour un temps. Alors le roi Soleil courra et jouera avec vous dans la forêt. »

     Les fées chantèrent pour le Bébé Roi Soleil, des chants pour la venue du printemps, les fleurs odorantes, les abeilles endormies, et tous les secrets de la forêt. Et toutes les créatures du Bois Sacré chantèrent avec elles.

     Alors le renard les ramena à leur douillette maison sous les racines du chêne géant où elles firent des rêves merveilleux en attendant la chaleur du printemps et le plaisir qu’elles auraient avec le petit Roi-Soleil.

     

    Merci au solstice qui nous ramène la lumière

    Joyeux Noël à toutes et tous

    et très bonnes Fêtes de fin d'année.

     

    Conte pour enfants

     

     

    Auteur inconnu

    Traduction Monique pour Chant des Fées http://www.chantdesfees.fr/2010/11/28/les-fees-de-yule/

    Lien vers l’original en anglais

    http://www.jamesclairlewis.com/pages/gremlin/solstice.html

     

     

     

     

     


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  • Nuada au bras d'argent 

    (dessin Didier Guiserix)

    Nuada au bras d’argent

     

    Dans la mythologie celtique irlandaise, Nuada est le roi des Tuatha Dé Dánann, ou peuple de la déesse Dana, surnommé « Airgetlam », c’est-à-dire «au Bras d’Argent».
    Nuada est un roi mythique et relève de la deuxième classe guerrière, sa fonction est d’assumer la royauté et d’assurer la redistribution des richesses.

    On le décrit assis sur son trône, « entouré d'une lumière blanche comme une toison d'argent, et autour de sa tête, une roue lumineuse palpitante et de couleurs changeantes ».
    Il avait épousé Nemain ou Ethniu.

    Le Haut-Roi des Tuatha est une figure d’un grand renom sous bien des noms différents, un chef courageux en temps de guerre et un dirigeant juste et équitable pour son peuple en temps de paix. Il est celui qui a mené les Tuatha vers la terre promise de l'Irlande, et malgré les nombreuses épreuves qu’ils ont traversées, il est celui qui a établi leur royaume là et en fit les dirigeants légitimes. Il est un dieu de l'équité et de l'égalité, de l'honneur sur le champ de bataille et de l'impartialité, et son peuple le suit avec une adoration rarement vue même parmi les dieux.

    Les Tuatha Dé Danann vivaient dans quatre îles au nord du monde : Falias d’où vient le talisman de la pierre de Fal et qui est dirigée par le druide Morfessa, Gorias, d’où vient la lance de Lug et qui est dirigée par le druide Esras, Murias d’où vient le chaudron du Dagda et qui est dirigée par le druide Semias, et enfin l’île de Findias où se trouve l’épée de Nuadaet dirigée par le druide Uiscias ; c’est en ces lieux qu’ils s’exerçaient à l’Art, qu'ils apprenaient la Poésie, la sagesse et la magie druidique. Ils débarquent en Irlande venus sur de nombreux bateaux qu’ils brûlent, certains de ne pas repartir. Une bataille les oppose aux Fir Bolg au cours de laquelle 100 000 d’entre eux perdent la vie, avec leur roi Eochaid Mac Erc.

    Au cours de la première bataille de Mag Tuireadh, livrée contre les Fir Bolg pour la possession de l'Irlande, Nuada a le bras droit coupé et doit renoncer à régner, l’infirmité étant discriminatoire pour l’exercice de la royauté.

    Nuada ayant été provisoirement privé du commandement, on nomma un remplaçant pour assumer l’interrègne. Le choix se porta sur Bres, décision pour le moins curieuse car il était à demi Fomoiré. Ce ne fut pas un bon règne: Bres se révèla tout de suite un mauvais roi: il exigea le paiement de lourds tributs et il fit preuve d'avarice. Sa ladrerie causa le déclin de l’Irlande jusque-là prospère. Un druide, Coirpre, compose une satire contre lui et il est contraint de « restituer la souveraineté ».

    Nuada, à qui le dieu-médecin Diancecht, avec l’aide du forgeron Goibniu,  a fait la prothèse d'un bras d'argent (ce qui lui vaut le surnom de Airgetlám, « au bras d'argent »), peut régner à nouveau.

    Nuada au bras d'argent

    Nuada par Irio

    Bres est retourné chez son père pour lui demander une armée afin de reconquérir le pays par la force, il l’envoie chez Balor et Indech mac De Domnann, le roi des Fomoires ; une puissante armée est mobilisée et se met en marche.

    Pendant ce temps, Nuada qui a recouvré son trône donne un somptueux festin à Tara. L’un des deux portiers de la ville, Camall Mac Riagail, voit une étrange foule s’avancer. Un jeune guerrier portant une couronne royale lui demande de l’annoncer à la cour, il se nomme Lug Lormansclech, fils de Cian, surnommé Samildanach (le Polytechnicien). Le portier lui demande quelle est sa spécialité car nul ne peut entrer dans Tara, s’il n’est expert en quelque matière. Mais à chaque qualité avancée par le nouveau venu, druide, médecin, échanson, champion, artiste, etc. le portier répond qu’on n’a pas besoin de lui. Finalement le guerrier dit qu’il est expert en toute chose, alors le roi Nuada ordonne qu’on le laisse pénétrer dans la forteresse où il est accueilli. Il est soumis à différentes épreuves qu’il réussit toutes, il acquiert la plénitude de son rôle en gagnant une partie du jeu d'échec contre Nuada.

    Mais Nuada céde au découragement en voyant qu’il ne pouvait mettre un terme au conflit avec les Fomoires, et le jeune Lug prit le commandement. Nuada lui cède le « trône de sagesse » pour qu’il conduise la guerre et, en hommage, se tient debout devant lui pendant treize jours.

    Le jour de la grande bataille arrive, un combat sans merci s’engage, une véritable tuerie qui donne naissance à un fleuve de sang ; les Fomoires sont vaincus. Nuada trouve la mort lors de la « Deuxième bataille de Mag Tuireadh » dans laquelle il affronte le terrible Balor, haut roi des Fomoires, qui le foudroie de son œil maléfique et le décapite...
    Balor est tué par Lug, Bres a la vie sauve car il livre des secrets relatifs à l’agriculture.

    Après leur victoire sur les Fomoires, Bres accepta de conseiller les Tuatha Dé Danann dans leurs pratiques agricoles afin d’avoir la vie sauve. Il est inté­ressant de noter que les Tuatha se montraient d’ex­cellents guerriers et techniciens, mais ignoraient les pratiques agricoles: ils devaient s’en remettre, dans ce domaine, aux Fomoires indigènes.

    Nuada est le symbole du roi « distributeur » et équilibreur de la société. Il a pour attribut le glaive de lumière (et de justice) et il revêt la couleur blanche de la classe sacerdotale, tout en étant issu de la classe guerrière.

    L'épée de Nuada fait partie des cinq talismans apportés par les Thuatha Dé Dannan en Irlande. Elle provient de l’île hyperboréenne de Findias et fut forgée par le druide Uiscias. D'après la légende, elle pouvait trancher le fer et l'acier, elle était infaillible et ses blessures étaient mortelles. Elle luisait en permanence d'une lueur blanche, ce qui lui valut le nom de Claíomh Solais (Épée de Lumière en irlandais). Cette épée est invincible et infaillible et elle peut parler pour raconter ses exploits passés.

     

     

     

     


    Sources: Nordic-Celtic-World - Wikipédia

    +Christian-Joseph GUYONVARC'H, « NUADA », Encyclopædia Universalis  http://www.universalis.fr/encyclopedie/nuada/

    http://www.histoiredumonde.net/Nuada.html - http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/14983/NUADA

     

     

                 

     


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  • Légende de Okwaho

     

    Légende de Okwaho


    Une légende des Pléiades.

    Il y a très, très longtemps, dans la période du premier Conseil des Sages de la longue maison qui servait aussi aux cérémonies importantes de la Nation, les cérémonies étaient gardées secrètes et hors d'atteinte des enfants qu'on ne jugeait pas assez matures. Evidemment, les enfants, incluant le fils du chef, n'étaient pas tellement contents d'être mis à part de ces cérémonies.

    Donc un jour, le fils du chef rassembla tous les autres enfants et expliqua son plan: « Comme il ne nous est pas permis de participer avec les adultes aux cérémonies sacrées, nous en auront une qui sera nôtre. Nous irons à un endroit donné à la plage et nous emmèneront de la viande, du maïs et autres bonnes choses pour les offrandes et le repas sacré. L'un d'entre nous battra le tambour pour nos danses et de cette manière, nous rendrons honneur et grâce à nos ancêtres.»

    Tous les enfants, au nombre de sept, applaudirent à cette brillante idée et se préparèrent pour ce jour spécial. Les filles ramassaient des citrouilles, des fèves et du maïs pendant que les garçons trouvaient un moyen de chaparder un peu de viande de chasse prise par leurs parents ou allaient pêcher à la rivière . Quand tout fut prêt, ils se donnèrent rendez-vous pour la prochaine Lune pleine, se promettant de faire de cette fête la plus belle que les ancêtres n'auraient jamais vue. Cependant, ils ignoraient les côtés spirituels des préparatifs comme, les rites de purification et la sudation afin de purifier le corps avant de marcher sur un sol sacré.

    Légende de OkwahoLa Lune pleine ne tarda pas à se montrer et, cette même nuit, le fils du chef alla quérir tous les autres enfants, leur donnant rendez-vous à la sortie du village. Une heure après, une file d'enfants dévalait la colline vers la plage, tous étant revêtus de leurs plus beaux atours et transportant chacun les aliments et instruments de la cérémonie. Ils marchèrent un certain temps le long de la rive et le fils du chef alors décida de s'arrêter à un endroit herbeux entouré de belles pierres, comme si elles étaient là pour la fête. Les filles allumèrent donc le feu et commencèrent à cuisiner les repas.
    Après avoir mangé, oubliant les offrandes, les tambours commencèrent à battre et ils entamèrent une danse désordonnée parce qu'ils n'en avaient apprise aucune. Pour eux, tout se déroulait comme un jeu comme tout enfant pouvait imaginer.

    Ce qu'ils ignoraient, c'est que le sol qu'ils avaient choisi pour la cérémonie se trouvait être la tombe d'un shaman puissant, longtemps oublié mais, qui fut un grand héros durant sa vie. Son esprit s'éveilla en entendant les sons un tant soit peu discordants qui émanaient des tambours et des gosiers des jeunes chanteurs. Son esprit fit donc surface, curieux de savoir d'où venait ce tintamarre et vit ce que faisaient les enfants. Amusé d'abord par la scène mais aussi très concerné de voir les cérémonies prendre une tournure clownesque, il apparut soudainement aux enfants qui, effrayés, lâchèrent tous leurs gréements... Le shaman dit avec un ton sérieux: "Arrêtez ce que vous faites de suite mes enfants, ce n'est pas bien et vous ne vous êtes pas préparés pour cette tâche! Prouvez votre valeur en étant avec vos parents, aidez-les dans leurs tâches pour alléger leurs journées et apprenez d'eux les vrais gestes à poser pour une telle cérémonie et, surtout comment vous purifier avant l'événement."
    Le shaman disparut comme une fumée qui se disperse...
    Les enfants dépités acceptèrent les paroles de ce sage esprit, retournèrent vers leurs parents et devinrent studieux et dociles en toutes choses.

    Légende de Okwaho

    Enfants photographiés en 1900,  photographe inconnu.

    Des années passèrent, les enfants étaient devenus adolescents et avaient bien appris de leurs parents et grands parents. Malgré tout ça, on leur refusait toujours l'accès aux cérémonies secrètes...
    Un beau matin, à l’aube, le fils du chef s'en alla éveiller tous les autres, leur disant qu'ils étaient fin prêts pour les cérémonies. Avec vêtements, provisions et instruments en main, ils retournèrent au site où ils avaient vu le puissant esprit du shaman.
    Ils se préparèrent bien, les garçons pratiquèrent le rite de purification puis, préparèrent la tente de sudation afin de terminer leurs préparatifs, ils offrirent alors de magnifiques sacrifices... Les filles, de leur côté, parfumèrent leurs cheveux d'abord brossés au foin d'odeur avec des herbes essentielles et ornèrent leurs cheveux de belles plumes placées en " queue de lapin ". Alors un des garçons, qui avait appris comment chanter les chants et battre la mesure, entonna le premier chant d'honneur, démarrant ainsi la danse sacrée... Ils dansèrent longtemps, animés par un cœur pur et un esprit clair et illuminés par la pureté de chacun de leurs pas. L'esprit du shaman apparut d'abord, avec un sourire de pleine satisfaction, tout vêtu de beaux atours ainsi que, un à un, d'autres esprits des environs. Beaucoup étaient de grands héros, même Hiawatha, le plus grand de tous, y était. Ils s'assirent donc tous autour des enfants et se mirent à briller d'une intense et étrange lumière bleutée. Les enfants étaient en transe parfaite, leurs esprits étaient parfaitement élevés vers les cieux et, miraculeusement, tout en dansant, ils s'élevaient tout doucement!

    Une vieille femme passant par là vit cette belle vision où les enfants dansaient dans le ciel, continuant toujours de monter. Ils montèrent, montèrent toujours plus haut jusqu'à devenir de brillants petits points dansant dans les cieux: les Pléïades étaient nées, les fameuses étoiles dansantes de la Constellation d'Orion. Ayant aperçu la vieille femme, le shaman vint vers elle en souriant et lui dit: " Ne crains ni ne pleure pour ces enfants, vieille femme, ils ont achevé leur mission d'apprentissage et d'obéissance; ils ont été attentifs envers leurs parents lorsque leur furent expliquées les façons de faire les cérémonies. Ils furent de parfaits enfants! Ne les pleurez pas parce que le Grand Esprit leur a accordé de cette façon l'immortalité. Ils seront désormais un exemple pour tous les autres enfants. "

    Depuis ce temps-là, tous font partie des grandes festivités et des cérémonies, plusieurs furent aussi créées pour les jeunes et moins jeunes. Même le plus petit bébé fait partie du tout, chacun se remémorant ce chant de la pureté de ces enfants des Pléïades chanté par tant de mères iroquoises parce qu'elles se rappellent l'importance d'être tous une seule entité lors des danses spirituelles et traditionnelles. On peut voir, encore aujourd'hui, ces magnifiques étoiles qui continuent à danser sans arrêt. Quelquefois, une nouvelle étoile y brille, sans doute un autre enfant qui a atteint cet état de grâce unique... Qui sait?

    Légende de Okwaho

     

     

    Source: http://www.medecinedemereterre.com/pages/philosophie-amerindienne/legendes-amerindienne/legende-de-okwaho.html

     

     

     

     
     

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    Le Sotré

    Pour Peache


    Le Sotré est un lutin qui hante la Lorraine, et plus précisément les Vosges.

    Le nom "sotré" est issu du patois local et signifie "sorcier". Il s'agit pourtant d'un petit être bon et serviable, (enfin la plupart du temps!)
    Le Sotré, génie protecteur des foyers domestiques, est un petit bonhomme malicieux et enjoué, serviable à ses heures, quoiqu'espiègle et susceptible, avec une fâcheuse tendance à voler la nourriture car il est gourmand, quelque peu pillard et effronté.

    Ah! Les bons tours qu'il a joués aux gens distraits, aux désœuvrés, aux ménageurs de leur peine. Ce lutin facétieux déteste qu'on le rudoie, qu'on le surprenne ou qu'on lui adresse la parole. Il se fâche alors et sa colère est redoutable.

    Sa taille est celle d'une enfant de 5 ans, mais il est doué d'une force extraordinaire. Il est décrit comme étant assez laid, difforme, aux pieds fourchus.
    Il est généralement coiffé d'un bonnet rouge, d'un pantalon rouge et vêtu d'un grand manteau sans manche, parfois rouge, parfois noir... c'est selon!!! Il déteste pourtant cette couleur... bizarre non? Mais cela s'explique par le tempérament et le caractère très soupe au lait de notre petit lutin...

    Il est doué de certains dons magiques qu'il utilise parfois aux dépends des êtres humains qui croisent son chemin... il peut aussi utiliser ses dons pour rendre service... cela dépendra de son humeur du jour...
    Ainsi, à l'occasion il pourra devenir très affable, et très serviable à l'encontre des personnes chez qui il élira domicile. Pour cela, il pourra passer des nuits entières à utiliser son don de nyctalopie (eh oui, il voit dans l'obscurité...) pour chasser les souris de votre grenier, passer le balai, la serpillière, entretenir le feu, ranger la maison etc...
    Mais gare à vous si vous le dérangez ou le surprenez... Il pourra alors se mettre très en colère! Alors, plus de tranquillité au domicile. Il s'amusera à répandre de la poussière partout, à tout déranger, à casser la vaisselle etc... Ainsi, mieux vaut être ami avec lui, qu'ennemi.
    Pour le récompenser, il ne demande pas grand chose.. Un peu de lait qu'il ira traire lui même et un bon feu auprès duquel il pourra se reposer.

    Autre qualité, le sotré aime beaucoup les enfants. (peut être à cause de sa taille enfantine ?). Dés la naissance, il aime prendre soin d'eux en les berçant quand ils pleurent, en leur chantant des berceuses, en les faisant rire avec des grimaces de toutes sortes. Il leur donne aussi de la bouillie noire, dont il garde le secret de préparation, pour les aider à grandir et à se fortifier.

    Un autre endroit qu'affectionne notre sotré: l'écurie. Il y soigne les bêtes, change leur litière, leur donne des herbes succulentes pour qu'elles produisent un meilleur lait, leur donne à boire etc... Pour traire les vaches, il prend cependant la précaution de leur ôter leurs cornes pour ne pas se blesser... il prendra soin de les remettre en place comme il faut quand il aura fini sa besogne... Surtout il ne faut pas le déranger avant qu’il en ait terminé, .
    Cette mésaventure est arrivée à un fermier qui avait poussé un cri en voyant les pieds fourchu du lutin, celui-ci s’enfuit sans remettre les cornes en place.

    Mais ses animaux préférés restent les chevaux. Il adore les peigner, les étriller, leur faire leurs soins avec toutes les précautions possibles. Toute cette activité nocturne à l'écurie n'est pas toujours du goût des paysans qui, en essayant de contrarier le lutin, peuvent se retrouver dans des situations très délicates... En exemple, on peut citer ce paysan qui fut changé en bourrique en ayant voulu mettre hors de son écurie un sotré qui venait toutes les nuits s'occuper de ses chevaux.

    On retrouve également notre sotré à d'autres endroit, notamment dans les mines de Lorraine où on lui a donné l'affectueux surnom de "Petit Minou" ( petit homme des mines). Il protège les galeries et les mineurs et garde un oeil sur eux pour les avertir si un danger les menace.
    Dans la vallée de la Sarre on l'appelait également "Kleinebergman" (petit homme de la Montagne).

    Ainsi donc le sotré rythmait le quotidien d'autrefois... je dis d'autrefois car désormais, plus de vache à traire (tout ou presque est automatique), plus de feu à entretenir dans les foyers (ou si peu), plus de mine à protéger... Aussi notre ami sotré tend à disparaître car, là est le plus grave, on ne croit plus en lui, ou, en tout cas on ne parle pus de lui et comme tout être magique, ce qui le fait exister, c'est le fait qu'on y croit, qu'on y pense et surtout qu'on le raconte... Alors n'hésitez pas à perpétuer la légende et à parler de lui car sinon, il finira par disparaître complètement...

     

     

     


    Sources: "Sotré et autres lutins de Lorraine" de Roger Wadier
    http://bricabracblocenvrac.over-blog.fr/article-25240234.html
    http://coquelycotrouge.skyrock.com/2654356360-LEGENDE-DU-SOTRE.html)

     

     

     


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