•  

    Je ne pourrais pas vous présenter de meilleurs vœux que ceux-ci:

    La version intégrale des vœux de Jacques BREL, entendus pour la première fois sur Europe 1,

    le 1er janvier 1968 :

     

    « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir

    Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.

    Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,

    et d’oublier ce qu’il faut oublier.

    Je vous souhaite des passions.

    Je vous souhaite des silences.

    Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
    et des rires d’enfants.

    Je vous souhaite de respecter les différences des autres

    parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.

    Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
    à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

    Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche,

    à l’aventure, à la vie, à l’amour,

    car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer

    sans livrer une rude bataille.

    Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,

    car le bonheur est notre destin véritable. »

     

     

    Et actualité « difficile » oblige en ce début d’année…, quelques mots d’Alexis Michalik:

    « Je nous souhaite de survivre à l’horreur qu’engendre la bêtise, de combattre l’intolérance par la curiosité et l’humour, de pouvoir continuer à débattre, publier, jouer, écrire, dessiner et tourner en dérision le joyeux bordel politique, religieux, sexuel, sportif, artistique et culturel qu’est notre beau pays de mécontents de tous bords, de toutes préférences, de toutes orientations et de toutes origines.

    J’espère qu’on continuera toujours de faire ce qu’on sait faire le mieux ici, même si c’est souvent pour dire des conneries: ouvrir sa gueule. »

     

    Mes meilleurs vœux pour une belle et heureuse année,
    je vous souhaite tout le bonheur du monde,

    Et embrassez-vous sous le gui.

     

    http://triskele.eklablog.com/le-gui-a105470542

     

     


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  • Snégourotchka

    Snégourotchka

    Légende Russe.

    Snégourotchka est «la fille de neige», fille ou petite fille selon les versions, de Ded Moroz (équivalent du Père Noël) et de Vesna, la déesse du printemps. Quand elle se promène dans la forêt, les petits animaux viennent la voir. Son coeur est froid, et si quelqu'un arrive à l'enflammer d'amour, elle fondra sous les rayons du dieu soleil Yarilo.

    Jusqu'à ses seize ans, elle grandit dans le royaume glacial de son père pour éviter que le regard de Yarilo, le dieu-soleil, ne se pose sur elle et la fasse fondre.

    À la fin d'un hiver, ses parents se disputent à propos de son avenir. Sa mère veut qu'elle soit libre et puisse quitter le royaume mais son père a peur du soleil qui peut la détruire. Finalement, ils décident de la confier à un couple extérieur.

    Ainsi un matin, un vieillard et sa femme se promènent dans la forêt enneigée et l'homme a envie de faire une « jeune fille » de neige (en russe, on ne dit pas «bonhomme» de neige). Dès qu’il a terminé et à sa grande surprise, les lèvres de la jeune fille rougissent, ses yeux s'ouvrent et elle sort de la neige: c'est une vraie jeune fille.

    Elle grandit, non pas de jour en jour, mais d'heure en heure. Bientôt le soleil printanier réchauffe la terre et des touffes d'herbe verte commencent à apparaître. Snégourotchka se cache du soleil, cherche la fraîcheur de l'ombre et offre ses bras tout blancs à la pluie bienfaisante.

    Un jour, l'été venant, des jeunes filles du village l'invitent à jouer avec elles. Elle se joint à elles avec réticence pour cueillir des fleurs, chanter et danser avec les garçons du village, tout en faisant très attention de ne jamais rester au soleil. Elle se tient en retrait jusqu'à ce que Lel, un berger, lui joue de la flûte puis la prenne par la main et l'entraîne dans la danse. A partir de ce jour-là, il vient régulièrement la voir. Mais, bien qu'il l'aime tendrement, il ne sent pas de réciprocité dans son cœur froid. Il la quitte alors pour une villageoise.

    De chagrin, Snégourotchka s'élance vers le royaume de ses parents au milieu de la forêt et supplie sa mère de lui donner un cœur d'humain. «Aimer, même pour un court instant, est plus précieux que la vie éternelle avec un cœur de glace» lui dit-elle. La prenant en pitié, sa mère réalise son souhait et lui place une couronne de lys sur la tête, tout en lui conseillant de protéger son amour du regard ardent de Yarilo.

    Courant à travers les arbres, Snégourotchka va trouver Lel et lui déclare son amour.

    Pendant qu'elle parle, si heureuse et impatiente, le soleil monte dans un ciel sans nuage, dispersant les brumes de l'aube et faisant fondre les dernières neiges. Un rayon de soleil tombe sur elle et, dans un cri de douleur, elle prie Lel de jouer un dernier air de flûte. Il s'exécute tandis que le corps de la jeune fille s'enfonce dans le sol, ne laissant qu'une couronne de lys et une petite flaque d'eau.

     

    Illustration de Nicolay Rerikh

    Ce conte a inspiré de nombreux artistes dont Alexandre N. Ostrovski, qui écrit une pièce devenue célèbre:

    Il neige sur le petit village de Tobolska. Les enfants jouent à se jeter des boules de neige, et un flocon prend vie. C’est une jeune fille pâle et frêle, qui s’anime doucement…

    Pendant ce temps, deux vieillards se lamentent de ne pas avoir d’enfants. Voilà qu’ils aperçoivent celle que l’on nomme désormais Snégourotchka, fille de la glace et du froid. Aussitôt ils décident de l’adopter.
    (………..)

    Snégourotchka confie bientôt sa peine à la rivière: “comment faire battre mon cœur?”, se lamente-t-elle. Un jour qu’elle observe une fête au village par la fenêtre de son isba, Ivan (Lel), jeune homme de fière allure, l’aperçoit; il la séduit et lui déclare sa flamme.

    C’est le Printemps. Snégourotchka retrouve Ivan dans la forêt de bouleaux. Instants d’amour partagés.

    Nouvelle fête au village : Snégourotchka est invitée par tous à passer l’épreuve du feu.

    – La disparition, l’évaporation de Snégourotchka.

    Au moment du saut par dessus le feu le Jour d’Ivan Koupala (qui était un rituel de passage chez les slaves païens de l’Est,) Snégourotchka s’évapore.

    Ivan reste stupéfait et va confier son chagrin à la rivière. “Snégourotchka est là, lui murmure celle-ci, bien vivante. L’hiver prochain, le froid reviendra et la belle Snégourotchka aujourd’hui changée en eau redeviendra de glace. Et vous vous retrouverez, et vous aimerez à nouveau !"

    Dans une version de ce conte interprété par Natalia Zabyla plus tard, le petit nuage de vapeur retombe sur la Terre et arrose les fleurs et le blé. Et la jeune fille Snégourotchka renait avec l’arrivée de la neige.
    Cette version symbolise la roue des saisons, mort et renaissance, le cycle éternel en honneur dans les croyances slaves.

    Une vie passe, une autre arrive. Le soleil éveille la terre glacée d'un baiser et donne naissance aux fleurs et aux plantes. Mais Lel attend que les neiges hivernales lui ramènent sa bien-aimée.

     

     

     

     

     

    Sources: http://mythologica.fr/slave/snegourot.htm#sthash.73b0EazO.dpuf 
    https://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2007/06/24/la-legende-russe-de-snegourotchka/
    http://www.costume-russe.fr/snegourotchka/

     

     

     

     


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  • Limelight

    Deux petits chaussons

    Un petit entracte, juste pour le plaisir.

     

    Ecoutez cet air
    C'est l'histoire banale
    De ce ver de terre
    Amoureux d'une étoile
    Histoire d'enfant
    Qui souvent fait pleurer
    Les grands.

     Deux petits chaussons de satin blanc
    Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
    Ils tournaient, tournaient, tournaient, tournaient
    Tournaient toujours;
    Plus ils tournaient, plus il souffrait du mal d'amour.
    Deux petits chaussons et par dessus
    Les plus jolis yeux que l'on ait vus
    Sous de longs cheveux légers, légers
    Et qu'il était bien obligé d'aimer.

     Le nez vermillon
    Le chapeau sur la tempe
    Comme un papillon
    Sous les feux de la rampe
    Le soir, il jouait
    Mais tandis que les gens
    Riaient ...

     Deux petits chaussons de satin blanc
    Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
    Ils ont tant tourné, tourné, tourné qu'un soir d'été
    Le cœur du clown trop essoufflé s'est arrêté.
    Deux petits chaussons de satin blanc
    Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
    A vingt ans, l'on ne sait pas toujours
    Que même un clown, ça peut mourir d'amour !

     

     

    Titre original: "Limelight"

     

     

     


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  • "Les Oiseaux de la Joie et du Chagrin", à gauche Sirin, à droite l'Alkonost.
    Par Viktor Vasnetsov

     

    L’Alkonost - le Gamaïoun - Sirin.

    Les femmes oiseaux de la mythologie Slave.

    Ce sont des créatures prophétiques que l’on retrouve plus particulièrement dans les légendes russes. Elles ont la tête et le buste d’une très belle femme et le corps d’un oiseau.

    Dans diverses traditions folkloriques, incluant celles de Russie, ces femmes-oiseaux ont une place spirituelle significative, se situant entre le monde de la vie et celui de la mort.

    Elles ont de toute évidence été récupérées par la religion qui les a associées à Dieu, à des saints ou au paradis.

     L'Alkonost

    Le nom Alkonost viendrait du demi-dieu grec Alcyone transformé par les dieux en martin-pêcheur.

    L'Alkonost à le don de calmer les vents et les tempêtes. Durant les 6 à 7 jours où elle couve ses œufs sur la côte, la mer reste calme et le vent faible remplace la tempête. Son chant triste est si beau et doux qu’il fait tout oublier à celui qui l’écoute.

    Malgré cette influence et contrairement à Sirin, l’Alkonost n’est pas considérée comme une créature maléfique.

    Pour l'Église orthodoxe russe, l’Alkonost personnifie la volonté de Dieu. Elle vit au paradis, mais entre dans notre monde pour livrer un message.

    L'Alkonost au travers de l'art russe.

    Dans l'un des opéras de Rimski-Korsakov intitulé La légende de la ville invisible de Kitež, l'Alkonost apparaît plusieurs fois avec Sirin. Alkonost et Sirin sont les oiseaux du paradis qui ont la tâche d’annoncer la mort à la Vierge Févronie et de la guider à la vie éternelle.

    On le retrouve aussi bien dans la littérature que dans les motifs décoratifs d'architecture en bois.

     

     Le Gamaïoun

    Le Gamaïoun personnifie toutes la science du monde, il sait tout sur la création de la terre et du ciel, des dieux et des héros, des hommes, des monstres, des oiseaux et des animaux.

    Il chante des hymnes divins aux hommes et prédit l'avenir à ceux qui savent l'écouter. Mais il est difficile d'entendre les augures du Gamaïoun car ils ne sont proférés que dans le bruit de l'orage.

    Il vit sur une île qui se situe à l'est du Paradis.

    Le Gamaïoun symbolise ainsi la sagesse et la connaissance. Cet oiseau est semblable au Phénix et ses cris portent bonheur. 

    Les femmes oiseaux

    Viktor Vasnetsov a peint une représentation de cet oiseau mythique en 1897.

     Une image de la version de Vasnetsov datant de 1889 inspira le poète Alexandre Blok. Ce dernier écrivit un poème qui fut mis en musique par Dmitri Chostakovitch en 1967 (opus 127-2 : Sept Romances sur des poésies par Blok pour soprano, violon, violoncelle et piano).

    Sergueï Essénine fait allusion dans son poème Табун (Taboun, « Le Troupeau », 1915) à la chanson du « gamaïoun ébouriffé ».

     
      Sirin

    Sirin vit dans les « terres indiennes » proche d’Éden ou autour du fleuve Euphrate.

    Son chant ensorcelant fait perdre la mémoire aux hommes qui l’entendent. Elle chante des airs mélodieux aux saints, leur prédisant des joies futures.

    Mais Sirin est dangereuse pour les mortels, les hommes qui l’écoutent oublient tout de la vie terrestre, y compris boire et manger, ce qui cause finalement leur mort.

    Afin de dissuader l’oiseau de chanter pour eux, les gens tentaient d’échapper à Sirin en tirant des coups de canon, en appuyant sur les sonnettes ou en faisant tout le bruit qu‘ils pouvaient de toutes les façons possibles.

    Rares sont ceux qui peuvent la voir, car elle vole très vite.

    Malgré ses ailes, Sirin était aussi considérée comme une sirène, ayant le même pouvoir maléfique.

     Les femmes oiseaux

    Pseudonyme

    Au début des années 1920, le pseudonyme de « Sirine » a été choisi par le jeune écrivain Vladimir Vladimirovitch Nabokov, au départ simplement pour éviter la confusion avec son père, Vladimir Dmitrievitch Nabokov, une personnalité connue qui publiait dans la même revue de l'émigration russe à Berlin, Roul. Nabokov a écrit sous ce pseudonyme jusqu'à son départ pour les États-Unis en mai 1940. Nabokov avance l'explication suivante :

    « J'ai lu dans un livre qu'il y a plusieurs siècles existait un genre de faisan merveilleux qui hantait les bois de la Russie : il a survécu sous le nom d'«oiseau de feu» dans les contes de fées et donné une partie de son éclat aux sculptures enchevêtrées qui ornent les toits de chaumières. Cet oiseau merveilleux a laissé une impression si forte dans l'imagination populaire que son envol doré est devenu l'âme même de l'Art russe ; le mysticisme a transformé Séraphin en une nuée d'oiseaux à longue queue, aux yeux de rubis, avec des griffes d'or et des ailes inimaginables ; en enfin, aucune autre nation au monde ne révère autant les plumes de paon et les girouettes. »

    — Vladimir Nabokov.

     

     

     

    Source: Wikipédia


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  • L'amandier.

     

    Les amandiers de l'Algarve, au sud du Portugal.

    Il y a longtemps, un prince maure régnait sur le royaume de Silves. C’était un homme bon, savant, raffiné et aimé de ses sujets.

    Un jour, un drakkar viking vint aborder les côtes de ce pays que l'on nomme aujourd'hui l'Algarve. Ces gens venus du nord espéraient obtenir les faveurs du prince et lui amenaient un grand nombre de présents, dont des esclaves capturés tout au long de leurs razzias.

    Parmi eux se trouvait Gilda, la fille d’un roi dont les terres avaient été pillées et brûlées, une très belle jeune femme blonde qui toucha aussitôt le cœur du prince.

    Elle était douce et gracieuse, elle ne semblait pas ruminer de rancœur par rapport à sa situation et son port de reine la distinguait entre tous.
    Le prince en tomba éperdument amoureux, si bien qu'au bout d’un certain temps il finit par l'épouser, et ce fut l’occasion de grandes festivités qui durèrent un mois et réjouirent toute la population.

    Le prince et Gilda vécurent heureux pendant toute une année, mais peu à peu Gilda perdit sa joie de vivre, le délicat sourire de la jeune femme s'effaça et son regard se fit de plus en plus triste. Elle errait comme une âme en peine dans le palais au grand désespoir de son époux qui ne savait que faire pour lui plaire.
    La princesse dormait mal et murmurait toujours le même mot dans son sommeil; le prince s'en inquiéta car il ignorait le sens de ce mot étranger.

    Il fit venir un de ses serviteurs originaire du nord et lui demanda la signification des paroles que prononçait la belle Gilda toutes les nuit lorsqu'elle était endormie.
    - " Ce mot, mon seigneur, signifie : neige ! " répondit-il.
    La princesse avait donc la nostalgie de son pays enneigé et elle se mourait de mélancolie.

    Le prince était malheureux et avait besoin de réfléchir, il prit son pur sang et alla galoper sur les collines des alentours.
    Il chevaucha pendant des heures, s'enivrant d'air pur et de senteurs, se demandant comment rendre le sourire à sa princesse. On était à la fin du mois de janvier et le printemps commençait à se montrer dans la renaissance de la nature. 

     

    Lorsque le prince, épuisé, sortit de ses pensées, il regarda autour de lui et découvrit des champs d'amandiers à perte de vue. Les pétales de leurs petites fleurs volaient au vent puis se déposaient sur le sol pour former un immense tapis blanc et épais.
    Le prince était fou de joie, il venait de trouver la solution pour redonner le sourire à son épouse.

    Aussitôt rentré au château il convoqua ses agronomes. Il fit déraciner et replanter les amandiers dans la cour et les alentours de son palais.
    Le lendemain dans l'après-midi, lorsque les travaux furent finis, il mena la princesse jusqu'à la plus haute tour de l'Alhambra.

    Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit le sol d'une blancheur infinie.
    - De la neige ! s'écria-t-elle.

    La princesse mélancolique retrouva toute sa joie de vivre et offrit à son époux de merveilleux enfants blonds qui chaque année à la fin du mois de janvier, découvraient des champs couverts de neige dans un pays où il fait pourtant toujours doux.

    On dit que c'est en l'honneur de cette belle et grande histoire d'amour que l'Algarve est aujourd'hui la terre des amandiers.

     

     

    Symbole du printemps, l’amandier a même une légende grecque qui lui est dédiée !

    Phyllis, princesse de Thrace, était amoureuse du fils de Thésée, Acamas. Mais il dut partir à la guerre de Troie et promit à Phyllis de revenir bientôt. Lorsque le retour de la flotte fut annoncé, Phyllis attendit le navire sur le rivage. Ne voyant pas Acamas débarquer, elle mourut de chagrin. Héra, prise de pitié pour cet amour immense, la transforma en amandier. Lorsque Acamas revint, il embrassa l'écorce et pleura contre le tronc en écoutant le coeur de sa bien-aimée. A chacun de ses baisers (ou selon les versions à chacune de ses larmes) des fleurs apparurent sur l'arbre qui ne portait pas encore de feuilles.

    La floraison de l'amandier est depuis considérée comme un cadeau du ciel et la preuve de l'amour éternel !

    Dans les chants des troubadours, la fleur d'amandier était symbole de pureté.

    C'est aussi un symbole de virginité car toutes ses fleurs paraissant bien avant les feuilles, chaque rameau se voile alors complètement de blanc, évoquant
    ainsi une robe de mariée.

    Mais l'arbre est surtout aujourd'hui symbole de la renaissance car il annonce le printemps !

     L'amandier

     

    Un peu d’histoire:

    Au IIIe siècle, à sa mort, un amandier fut planté sur la tombe de Valentin de Terni, devenu Saint Valentin, par la fille qui l'aimait et à qui il avait rendu la vue, faisant ainsi de cet arbre un symbole d'amour.

    L'arbre est originaire des plateaux et des montagnes de l'Asie occidentale. L'amande sauvage était ramassée par les populations du Paléolithique Supérieur, notamment dans le bassin amont du Jourdain. Il est cultivé depuis 5 000 ou 6 000 ans en Iran. Il a été ramené d'Égypte par les Grecs. L'amandier fut introduit dans le Midi de la France au Ve siècle av. J.-C.  mais il ne prit son essor qu'au haut Moyen Âge.

    Les Romains rapportèrent l'amande, qu'ils appelaient « noix grecque » en Italie. Les Phéniciens la diffusèrent sur tout le pourtour méditerranéen jusqu'en Ibérie (entre l'an 1200 av. J.-C. jusqu'au III siècle avant notre ère). Les conquérants musulmans le diffusèrent aussi jusqu'à Al-Andalous à partir de leur arrivée dans la péninsule Ibérique en 711. Dans le livre Les mille et une nuits on mentionne déjà l'amande pour fabriquer une diversité importante de gâteaux.

    En France, une charte de 716, délivrée par le roi des Francs Chilpéric II, mentionne les amandes avec d'autres épices. En 812, Charlemagne ordonne d'introduire les amandiers dans les fermes impériales. Au Moyen Âge, la consommation des amandes dans la cuisine est très importante et au XIVe siècle, elles constituent une part importante du commerce de Venise.

    Au milieu du XIXe siècle, l'amandier est implanté aux États-Unis, qui est devenu aujourd'hui le premier producteur mondial d'amandes, avec en particulier la Californie.

     

     

     Merci à mon ami Gino.

     http://terralatina.over-blog.com/article-la-legende-des-amandiers-en-fleurs-de-l-algarve-conte-portugais-70583407.html - https://fr.wikipedia.org/wiki/Amandier - http://bulledemanou.over-blog.com/article-l-amandier-annonce-le-printemps-115585542.html

     

     

     

     


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