• Les Amazones

     Les Amazones  

    Dans la mythologie grecque, les Amazones sont un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer Noire alors que d'autres historiographes les placent en Asie Mineure ou en Lybie. Les Amazones possèderaient une origine historique : elles correspondraient aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates.

    Hérodote croit à tort que le nom amazone signifie « privée de mamelle », les Grecs pensant que c'est dans le but de tirer plus facilement à l’arc. En langue caucasienne, ce nom signifierait par contre « ceux qui ne mangent pas de pain » (ce qui reporte aux sociétés nomades et donc non agricoles) ou « ceux qui vivent ensemble » ou pourrait faire allusion à une éventuelle « ceinture magique » portée par les Amazones.

    De nos jours, une amazone désigne une femme qui monte à cheval avec les deux jambes du même côté. Cela montre à quel point le mythe des amazones a franchi les siècles. 

    Les attributs des Amazones sont le péltê, un bouclier léger en forme de demi-lune, la lance, l’arc et les flèches propres aux cavaliers des steppes, le cheval et la hache ságaris d'abord, puis double hache à partir de l'époque hellénistique,. Le signal avant la bataille est donné par le sistre (sorte de grelot) généralement de bronze.

    Selon la légende, les Amazones habitent les rives du fleuve Thermodon, en Cappadoce dans l'actuelle Turquie, elles coupent leur sein droit pour faciliter le tir à l'arc. Pour assurer la perpétuation de leur civilisation, elles s'unissent une fois par an avec les hommes des peuplades voisines dont elles choisissent les plus beaux.
    Les Amazones voient leur continuité au féminin ; la légende dit qu’elles tuent les enfants mâles - garçons - et n’élèvent que les enfants femelles - filles . Il est plus probable qu'après le sevrage, les garçons soient confiés aux hommes avec lesquels elles ont enfanté.

    Alexandre et les Amazones
    Une tradition située à la frontière de l’histoire et du mythe attribue à Alexandre le Grand une rencontre avec la reine des Amazones, Thalestris (ou Miryna). Cette tradition issue de la Vulgate d'Alexandre provient de Clitarque et d’Onésicrite, contemporains des conquêtes de l’Asie dont les récits délivrent une part de fables et de merveilleux. Un historien de la conquête, non identifié (peut-être Onésicrite), juge qu’Alexandre se doit de rencontrer les Amazones car Héraclès et Achille, son ancêtre mythique, les ont combattues.  Diodore écrit que la reine des Amazones désire un enfant d’Alexandre : « Par ses exploits, il était en effet le plus brave de tous les hommes tandis qu’elle l’emportait sur le reste des femmes par sa force et sa bravoure. Celui qui naîtrait de parents excellents surpasserait donc le reste de l’humanité ». Quinte-Curce ajoute que « treize jours furent consacrés à satisfaire la passion de la reine ». 

    Le cheval est inséparable des populations des steppes, ce qui est le cas des Scythes et des Sauromates (proto-Sarmates) renommés dans l’Antiquité comme éleveurs de chevaux et excellents archers. On peut supposer à la suite d'Hérodote que les Amazones sont les épouses des Scythes et des Sauromates qui, fait inconcevable pour un Grec, ont le droit de chevaucher et de guerroyer. De là est né le mythe de farouches guerrières, élevées comme telles. Il a cependant historiquement existé des guerrières, notamment des femmes grecques sollicitées lorsque la patrie est en danger.

     
    Des fouilles archéologiques récentes, conduites par Jeannine Davis-Kimball à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, ont permis de mettre au jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C., probablement cavalières comme le révèle l'analyse ostéologique. L'une des tombes était richement garnie de nombreux objets et bijoux féminins et également de 100 pointes de flèches. Une enquête approfondie menée dans la même région a démontré l'existence d'une tradition vivace de la femme archer et cavalière émérite, leur arc étant de forme très caractéristique exactement identique à celui qui est représenté sur les céramiques antiques. Des relations génétiques ont également été prouvées entre les restes humains trouvés dans les tombes et certaines familles Mongoles dont des filles naissent parfois blondes, caractéristique particulière des Amazones, ce qui est un fait absolument unique dans ces ethnies à la chevelure uniformément noire et qui tend à prouver un mélange entre des tribus mongoles et les restes de l'ethnie des Amazones dont l'origine exacte reste encore un mystère.

    Les AmazonesLa plupart des héros grecs ont eu maille à partir avec les Amazones. Bellérophon les combattit sur ordre d’Iobatès, Héraclès alla s’emparer de la ceinture de leur reine Hippolytè et Thésée qui avait accompagné Héraclès et enlevé une Amazone du nom d’Antiope, dû les combattre à Athènes même ou elles campèrent sur l’Aréopage.
     Les Amazones avaient aussi envoyé un détachement aider Priam lors de la guerre de Troie pour le remercier d’avoir purifié leur reine Penthésilée qui avait accidentellement tué sa sœur Hippolyté. Achille blessa mortellement Penthésilée mais son dernier regard le rendit amoureux pour toujours. 1000 ans après, les grecs célébraient encore leur victoire sur les amazones : «la rive est aux deux bords de guerrières jonchée» Quand Achilles abat leur reine Penthélisée, ses hoplites lui crient : «apprends-lui donc à se comporter comme une femme !»

     La ceinture d’Hippolyté, reine des amazones ;
     Admétè rêvait de recevoir un cadeau extraordinaire. Son père eut l’idée d’envoyer Héraclès auprès d’Hippolyte, la reine des amazones, et de lui prendre sa ceinture. Accompagné de Thésée et de Télamon, Héraclès se rendit sur le territoire des farouches guerrières. La reine ne fut pas insensible à la virilité du héros et accepta de lui donner la ceinture sans livrer bataille. Cette ceinture lui avait été offerte par Arès. Mais, cette histoire n’était pas du goût d’Héra, épouse de Zeus. La déesse prit donc la forme d’une amazone et incita les guerrières à se révolter contre Héraclès. Ce dernier pensa que Hippolyte l’avait trahi et la tua ainsi que de nombreuses autres amazones.Peu après cette malheureuse aventure, Thésée se rendit chez les amazones pour enlever leur nouvelle souveraine, Antiope, qu’il trouvait à son goût. En représailles, les Amazones quittèrent leur territoire et envahirent l’Attique. Elles furent repoussées par l’armée de Thésée. De l’union de Thésée et d’Antiope naît Hippolyte qui deviendra le héros de la pièce de théâtre de Racine, Phèdre.

    Ce mythe misogyne (les Amazones sont de simples femmes domestiquées par Thésée qui rétablit la juste frontière des sexes, ces dernières étant renvoyées dans leur rôle domestique) qui s'est fixé à Athènes au Ve siècle av. J.-C. ne doit pas faire oublier qu'il existe d'autres versions de ce mythe des Amazones : figures héroïques positives dans l’Iliade (où elles sont mentionnées sous le terme d’Antianeirai), fondatrices ou protectrices de cités dans lesquelles on leur rend des cultes funéraires. 

    Le souvenir d’une ère révolue

    Il est probable que le mythe des amazones se fonde sur une certaine réalité. Pour les Grecs dont la société était dominée par les hommes, nul doute que les amazones représentaient un fantasme. Cette férocité à l’égard des femmes, serait-elle causée par une terreur enracinée dans le souvenir d’un ancien règne matriarcal? Les amazones portaient un bouclier en forme de demi-lune (pelta), symbole de leur féminité. Elles furent probablement une société matriarcale, ce dont les Grecs avaient horreur, raison pour laquelle ils les diabolisaient tant.

     Une autre hypothèse stipule que les amazones seraient issues d’une rébellion des femmes au seins de sociétés patriarcales. Asservies, opprimées, ces femmes esclaves auraient levé une insurrection qui les aurait mené à une sanglante victoire sur les hommes. De cet avilissement serait née une haine farouche à l’égard des hommes.  D’où aussi leur vénération d’Artémis, déesse toujours vierge.

      

     Sources: Wikipédia et http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/amazone/

     

     


    2 commentaires
  • ISIS

    ISIS

      Isis est la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).

     Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).
     Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (à ne pas confondre avec Hathor).
     Elle peut être également représentée avec de grandes ailes de milan qui doublent ses bras.

     Déesse-mère
     Il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta du Nil où, d'après le mythe, elle éleva l'enfant Horus qui, plus tard, combattra le dieu Seth pour récupérer le trône d'Osiris. À la fin de la Ve dynastie, elle est mentionnée dans les textes des pyramides, où elle protège le roi défunt de la putréfaction.
     Isis est la Grande Déesse par excellence.

     Légende
     Dans le mythe osirien, elle est l'épouse et sœur exemplaire qui, grâce à ses pouvoirs magiques et avec l'aide de sa sœur Nephtys, réussit à ressusciter Osiris, son frère et époux, le temps d'une union d'où naquit le dieu Horus.

     La longue quête d'Isis :
     Tout commença par la jalousie que Seth voué à son frère Osiris. Seth organisa à l’aide de soixante-douze complices un stratagème pour tuer Osiris. En effet, il fit construire un coffre aux dimensions de son frère et lors d’un banquet Seth proposa de l’offrir à celui qui pourrait y rentrer. Aucun des conjurés n’y parvint, seul Osiris réussi à s’y allonger et le couvercle se referma solidement emprisonnant ainsi Osiris. Seth fit jeter le coffre dans le Nil qui dériva au rythme des flots. Dés lors la longue et périlleuse quête d’Isis commença : Isis partit à la recherche du corps de son défunt mari accompagnée de sa sœur Nephtys (épouse de Seth). Lorsqu’elle eut retrouvé le coffre renfermant le corps de son époux Isis regagna l’Egypte. Mais Seth s’empara du sarcophage renfermant Osiris, et prit soin de découper en quatorze morceaux le corps du défunt et les répartit sur toute la Terre. La déesse partit à nouveau à la recherche de son mari et bâtit des sépultures pour Osiris à l’endroit même où elle découvrait un de ses morceaux. A la fin de sa quête Isis regroupa les quatorze morceaux d’Osiris et fit appel à Anubis pour reconstituer le corps de son mari. C’est ainsi qu’Anubis réalisa la première momie de l’histoire. Une fois le travail d’Anubis fini Isis prit l’apparence d’un milan se coucha sur le ventre de son mari et battit des ailes pour redonner vie à son mari afin qu’il puisse la féconder lui donnant ainsi un héritier. Ainsi, Horus qui naquit de cette union pourrait légitimement revendiquer le trône d’Egypte alors occupé par son oncle Seth. Osiris quant à lui régnera dorénavant sur le royaume des morts.

     Le culte d’Isis: 
     C'est du mythe osirien que venait en Égypte pharaonique la coutume d'arranger des mariages incestueux dans la famille royale, non seulement pour préserver le sang pur familial et royal, mais également pour perpétuer ce rite divin qui faisait d'eux des dieux (car Pharaon et la reine étaient des dieux au même titre que tous les dieux).

     Symbole de la féminité, c'est par elle que s'accomplit le mystère de la vie. En langage freudien, on pourrait même dire qu'Isis représente la matrice, la coupe féminine qui reçoit le principe masculin.

     * En tant que magicienne ayant ramené Osiris à la vie, elle est aussi déesse guérisseuse et protectrice des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son effigie.

     * En tant que mère d'Horus, elle est dispensatrice de vie et déesse gardienne qui veille sur son enfant. Dans ce rôle, elle est souvent représentée en Isis lactans à l'époque romaine, portant l'enfant Horus dans ses bras et lui donnant le sein. La Vierge allaitant le Christ n'est certainement pas sans rapport avec le souvenir de l'épouse d'Osiris

     * En tant que veuve d'Osiris, elle est une divinité protectrice du défunt. Avec Nephtys, Neith et Serket, elle est gardienne du sarcophage qu'elle protège de ses bras déployés, alors qu'Imsety, fils d'Horus, veille sur l'un des quatre vases canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête d'homme qui contient le foie.

     Les Grecs, puis les Romains, l'ont fait entrer dans leur panthéon respectif. 
     Selon Plutarque, la statue assise de Neith, divinité honorée à Saïs, et qui était identifiée à Isis en Égypte, à Athéna en Grèce, comportait une célèbre inscription :

    « Je suis tout ce qui a été, qui est et qui sera, et mon voile, aucun mortel ne l'a encore soulevé »

    Son culte au cours des Ages :
    Son culte est probablement né dans le delta du Nil et a conquis tout le pays sous le Nouvel Empire avant de s’étendre dans tout le monde antique. Au fil du temps son importance n’a fait que croître pour culminer aux époques Ptolémaïques et romaines. De l’Egypte aux plus éloignées des provinces romaines Isis était vénérée. Ainsi le culte voué à Isis devint universel dans l’Antiquité.

    La déesse était encore honorée à Rome a IVème siècle de notre ère lorsque le christianisme devint la religion officielle de l’Empire Romain.  
     A l’époque gréco-romaine, les Ptolémées lui dédièrent de nombreux temples. Mais le plus célèbre reste celui de Philae que Nectanébo Ier fit bâtir au IVème av J.C., le site insulaire de Philae devint l’un des plus importants sites consacrés à Isis de l’Antiquité.

     Hors de l'Égypte, les temples se retrouvent ailleurs en Afrique, en Libye, Tunisie et au Soudan ; au Proche-Orient, en Jordanie, Turquie et au Liban ; ainsi qu'en Europe, en Grèce, Italie, France, Allemagne (Sanctuaire d’Isis et de Mater Magna à Mayence) et en Espagne.

     La naissance d’Isis est célébrée dans les derniers jours de l’année. « La fête de l’inondation » consacrée à Isis et Osiris associait phénomènes climatiques (la crue du Nil) et légende divine. En effet, selon les égyptiens l’inondation symbolise l’union entre les deux divinités. Les principales fêtes célébrées en l’honneur d’Isis et d’Osiris sont des fêtes agricoles comme : « la fête des moissons » où les égyptiens réservent les premiers épis de blé à la déesse Isis considérée avec son époux comme l’inventrice du blé.

      Isis et Horus, musée du Louvre.

     

     

     

     

     

     

     Sources: http://www.egypte-ancienne.fr/isis.htm Et Wikipédia

     

     

     


    17 commentaires
  •  

    Scarabée commémorant le mariage du roi Aménophis III avec la reine Tiyi -
    Schiste émaillé -Taille : 10 cm. Musée du Louvre

    Le scarabée, Khépri

    Symbole du soleil levant, il favorise la vie et la fertilité

    Le mot scarabée en égyptien, khéper, sert à écrire les verbes "devenir", "se transformer" et à nommer le couronnement du roi "Neb-khéperou-Rê" (Maître des transformations du soleil). C'est peut être cette assonance qui a déterminé le choix de cet insecte comme symbole de résurrection et comme déterminatif du verbe .

    Les moeurs du scarabée (le bousier) ont amené les Egyptiens à le comparer au soleil. En effet, l'animal, à l'aide de son front et de ses pattes antérieures forme une boule avec les excréments des mammifères. Puis avec ses pattes postérieures, il fait rouler la boule jusqu'à un trou pour y pondre son oeuf.

    Pour les Egyptiens, le scarabée poussant sa boule rappelle la course du soleil dans le ciel. Le jeune coléoptère qui naît de la boule qui l'a nourri pendant sa gestation est comparé à la naissance du soleil tous les matins à l'horizon.

    De cette image de l'être qui s'engendre, naquit le dieu Khépri, scarabée céleste qui pousse entre ses pattes l'astre solaire qui donne la vie. Khépri fut rapidement assimilé au dieu Rê à son lever, astre en devenir.

    Le scarabée revêt donc une importance capitale : il incarne le dieu solaire qui renaît tous les matins à l'aube, il est un symbole de renaissance pour les morts et un emblème protecteur pour les vivants.

    Sur les momies, le scarabée est souvent posé près du coeur, siège de l'esprit. L‘amulette est le symbole de la résurrection . Souvent les gros scarabées comportent une inscription du Livre des Morts pour le jugement dernier qui appelle le coeur à ne pas témoigner contre le défunt devant le tribunal divin. Parfois même les égyptiens remplaçaient le coeur impur par un scarabée symbolique chargé de témoigner à sa place.

    L'amulette du coeur permet au défunt de renforcer ses capacités intellectuelles et recouvrir la motricité de ses membres.

    Les bijoux portent souvent l'effigie du scarabée .

     

     

    Sources: jfbradu.free.fr/egypte/SIXIEMES/symboles/symboles.html
    Et cathjack.ch/egypte_pages/les_symboles_egyptiens.htm

     


    10 commentaires
  • Demi-dieux, mythes ou réalité?

    Héros, géants ou Néphilims?

    La conception de l'histoire du monde des Grecs anciens plaçait un âge héroïque où avaient vécu des hommes mortels, mais plus grands, plus forts, et, de façon générale, dotés de qualités supérieures à celles des hommes: c'étaient les héros, issus directement ou indirectement d'unions entre des divinités et des humains.

    On retrouve de nombreuses histoires similaires bien avant les Grecs, en Egypte et chez les Sumériens. La Bible également en parle, d’une façon plus discrète. Certains passages (voir des livres entiers) ont été purement et simplement écartés des versions officielles.

    Les Héros de l'Antiquité
    En effet, dans la mythologie Grecque, les dieux étaient considérés comme immortels. Ils aimaient jouer et côtoyer les humains jusqu’à même s’accoupler avec eux. De leurs unions, naquirent des demi-dieux qui perdirent un peu de leur éternité. Eux-mêmes eurent des enfants de dieux ou d’humains, si bien que la durée de vie de ces êtres hybrides se mesurait par le taux de sang divin, autrement dit, par leur lien de parenté avec les dieux de l’éternité.

    Dans la Bible on constate que l’âge des patriarches va decrescendo, depuis Adam qui vécut 930 ans, ou dit-on Noé 950 ans, les durées des vies diminuent: Enoch vécu 365 ans, Abraham 175 ans, Moïse 120 ans…

    Tous ces illustres patriarches avaient-ils du sang divin dans leurs veines ?
    Y a-t-il eu une dissolution du sang divin au cours des âges ?
    Leurs ancêtres étaient-ils véritablement des dieux ?

    Les tablettes sumériennes
    Plus on va dans le passé, et plus les Patriarches ont vécu longtemps. On retrouve également cette constante dans la liste Royale Sumérienne définit par Bérose, dit Bérose le Chaldéen, un prêtre Chaldéen astronome, mais aussi historien du IIIè siècle av. JC, né à Babylone.
    Cette liste n’a jamais été remise en cause par les archéologues de notre époque, car les évènements et découvertes de l’histoire concordent. Seul grain de sable, la durée de règne des personnages.

    Extrait du début de la liste Royale Sumérienne :
    "Après que la royauté descendit du ciel, elle alla à Eridug. (du ciel elle descendit dans la ville)

    À Eridug, Alulim devint roi pour un règne de 28800 ans."
    -Alalgar de Eridug / Eridu : 36000 ans (10 sars)
    En-Men-Lu-Ana de Bad-Tibira : 43200 ans (12 sars)
    En-Men-Gal-Ana de Bad-Tibira : 28800 ans (8 sars)
    Dumuzid de Bad-Tibira : 36000 ans (10 sars)
    En-Sipad-Zid-Ana de Larak / Larag : 28800 ans (8 sars)
    En-Men-Dur-Ana de Sippar / Zimbir : 21000 ans (5 sars et 5 ners)
    etc.

    Et après le déluge, les règnes raccourcissent singulièrement, de plus en plus. Le déluge aurait-il été une coupure dans l’histoire de la constitution humaine?

    Dans la Bible, il est clairement dit que l’immortalité à été finalement refusée à l’homme, ce qui sous entend que les dieux ont cette faculté.
    « L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. »

    En effet ces mythologies parlent de dieux qui se sont unis à des femmes pour engendrer des héros surhumains, des demi-dieux parfois effrayants qui possédaient à la fois des caractéristiques divines et humaines. C'est ce même rapport que l'on retrouve avec les Géants et les Titans de la mythologie grecque, enfants d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre).

    On retrouve partout des traces de ces événements dans les légendes d'anciennes civilisations. Par exemple, une épopée mésopotamienne, vieille de 4 000 ans, relate les exploits extraordinaires de Gilgamesh, demi-dieu puissant et violent, dont le « désir ne laisse pas une vierge à son amoureux ».

    L’épopée Sumérienne de Gilgamesh, raconte, sur une tablette cunéiforme, une quête vers l’immortalité. Gilgamesh est le cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d’Uruk (généralement datée de l’époque protodynastique III, vers 2600 avant JC). Traditionnellement, c’est un demi-dieu, de deux tiers humain et d’un tiers divin. La liste royale Sumérienne lui attribue 126 ans de règne. Ce sang sacré qui coule dans ses veines, lui permet d’ailleurs d’entrer dans le domaine des dieux, interdit aux humains.
    Les grands Dieux Grecs enfantèrent énormément de demi-dieux.

    Demi-dieux, enfants de Zeus et de mortelles:
    Zeus le roi des dieux était un grand séducteur, qui n’admettait aucune résistance. C’est ainsi qu’il poursuivit de ses assiduités de nombreuses mortelles, qu’elle soient séduites de gré ou de force! Ses enfants sont les plus célèbres:

    - Ainsi il eu avec Sémélé (fille de Cadmos, fondateur de Thèbes) : Dionysos, dieu des jonctions, des opposés et des ambiguïtés (mort-vie, homme-femme, vin et ses excès). Sa mère ayant voulu contempler Zeus au grand jour, elle fut foudroyée. Pour sauver son fils, Zeus le mit à l'intérieur de sa cuisse pour la durée des mois manquant à l'enfant pour naître à terme. Il est le seul divinisé à avoir une mère mortelle. Zeus s'est déguisé en mortel pour séduire Sémélé.
    - Avec Io (fille d'Inachus, premier roi d'Argos) il eut : Epaphos, souverain d'Égypte et d'Afrique
    -Avec Antiope (une princesse thébaine) il eut : Zéthos et Amphion
    Ils régnèrent tous les deux sur Thèbes. Ce sont eux qui firent construire les remparts de la ville. Zeus se transforma en satyre pour séduire Antiope.

    -Avec Léda (femme du roi de Sparte Tyndare) il eut des jumeaux:
    Léda eut 4 enfants: les Dioscures renfermés dans deux œufs. De l'un sortirent Pollux et Hélène et de l'autre Castor et Clytemnestre qui eux étaient les enfants du roi de Sparte Tyndare.
    - Avec Alcmène (l'épouse du roi de Tirynthe, Amphitryon) il eut : Héraclès ou Hercule, dont les 12 travaux sont mythiques.
    - Avec Danaé (fille du roi d'Argos, Acrisius) il engendra: Persée
    Zeus se transforma en pluie d'or pour la séduire.
    - Avec Europe (une princesse phénicienne) il eut : Minos - Rhadamanthe - Sarpédon
    Zeus se changea en taureau blanc pour l'enlever.

    Alexandre le Grand
    La vie d’Alexandre le Grand a été exceptionnelle, pas étonnant qu’il soit devenu un mythe de l’Antiquité. Couronné roi à 20 ans, victorieux de nombreux combats, il a conquis un immense empire allant de la Grèce à l’Inde. Par ses succès militaires, il contribua également au développement de la culture grecque en dehors de ses frontières. Fils de Philippe II et d’Olympias, sa mère le convainc qu’il est le descendant de Zeus par son père et d’Achille par elle-même.

    Malgré les importantes altérations que ces récits ont subi de génération en génération, ils montrent néanmoins une certaine convergence avec ce que la Bible dit au sujet des Nephilim et de leurs pères, les anges rebelles.

    Extrait de la Bible, Chapitre 6 de la Genèse (juste avant l’épisode du déluge) :
    « … quand les fils des Elohim [divinités] virent les filles des hommes, ils les trouvèrent belles et les prirent pour femmes.
    … Et elles leur enfantèrent des enfants… »
    Noé était un des enfants de ces Elohim, à sa naissance il stupéfia son entourage par son apparence si différente (cheveux blonds et yeux bleus, peau très blanche)
    Et tout le monde connait l’histoire de David et Goliath dont le nom est devenu synonyme de géant.

    Dans les livres Apocryphes
    Le Livre d'Hénoch de l'Église éthiopienne orthodoxe présente une description bien plus détaillée des Géants bibliques.
    Le Livre des Jubilés, également de l'Église éthiopienne orthodoxe, complète l'histoire du Livre d'Hénoch.
    Il y a des allusions aux Géants dans des Livres deutérocanoniques, comme celui du troisième livre des Macchabées.

     

    Sources diverses dont Wikipédia et http://fargin.wordpress.com/tag/demi-dieux


    11 commentaires
  •  

    Un résumé des propriétés des principales pierres en lithothérapie.

    Vidéo d'Aromasud.

     

     J'adore les pierres! Une petite partie de ma collection:

     La symbolique des cristauxLa symbolique des cristauxLa symbolique des cristaux

     

     

     

     

     

     

     

     


    12 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires