• L’olivier

    L’Olivier : un arbre cosmique

    Symbole de paix, de sagesse et d’éternité, généreux présent des Dieux, l’olivier est un arbre d’exception qui opère une véritable fascination. Sa silhouette noueuse d’une noble beauté évoque le soleil, la chaleur et le chant des cigales. Son feuillage gris vert persistant en fait toute l’année l’un des plus beaux arbres, sans oublier ses fruits à cueillir. Il est sans doute un des premiers arbres cultivés.
    La multitude des symboles représentés par cet arbre permet de mesurer l’impact culturel fondamental de l’olivier sur l'humanité. En effet, de nombreuses civilisations ont incorporé des symboles qui se rattachent à l’olivier. L’arbre est ainsi entré dans une dimension universelle, alors qu’il est cultivé essentiellement dans les pays méditerranéens.


    Olivier de 1500 ans en Grèce

    Depuis les débuts de l’humanité, les Hommes, ont associé l’olivier à leurs les traditions et à leurs rites religieux.
    Dès la plus haute antiquité l’olivier est une des premières plantes cultivée par les Perses 12000 ans avant J.C. par les Egyptiens 6000 ans av. J.C., qui l’utilisent dans les soins du corps et les rites funéraires. Les Crétois extraient l’huile d’olive 2500 ans av. J.C. et il arrive dans le midi de la France vers 600 av J.C.

    Il est symbole de longévité et de ténacité car il pousse quelles que soient les conditions. Aujourd’hui encore de jeunes rameaux pousseraient sur des racines de plus de 2000 ans. Dans tout le bassin méditerranéen, on rencontre des oliviers millénaires, et parfois même réputés plurimillénaires. Il est le témoin de notre histoire et l'accompagne à chaque instant.
    Le plus vieil olivier du monde se trouve dans un village au sud de Jérusalem, il aurait entre 5.000 et 7.000 ans selon les estimations, et il est considéré comme un trésor national. L'Olivier le plus vieux de France se trouve à Roquebrune-Cap-Martin dans les Alpes Maritimes, il a 2000 ans.


    Olivier de Roquebrune Cap Martin

     Ainsi le décrit Hérodote; " L'olivier fut brûlé dans l'incendie du temple par les barbares; mais le lendemain de l'incendie, quand les Athéniens, chargés par le roi d'offrir un sacrifice, montèrent au sanctuaire, ils virent qu'une pousse haute d'une coudée avait jailli du tronc ".

    L’olivier l’arbre béni des Dieux
    Il est consacré à Athéna, la déesse de la sagesse en Grèce comme à Minerve à Rome.
    Les oliviers étaient alors divinisés et protégés. Ceux qui les endommageaient étaient traduits en justice.
    Le premier parfum offert aux dieux antiques fut de l’huile d’olive et les représentations des divinités étaient sculptées dans du bois d’olivier.

    Symbole de victoire, l'olivier est un cadeau chargé d'une signification gratifiante lors des jeux olympiques à Athènes. Couronne d'olivier et jarres d'huile d'olive sont ainsi offertes aux vainqueurs. Façonnée avec les branches de l’olivier qui poussait près du temple de Zeus, la couronne était la plus belle récompense des vainqueurs. 

    Symbole de force, l'olivier est réputé pour son bois très compact, très lourd et très dur. C'est en bois d'olivier que sont faites les massues d'Hercule et c'est avec un pieu en bois d'olivier qu'Ulysse terrasse le Cyclope dans l'Odyssée.

     Symbole de fidélité, c'est aussi en bois d'olivier qu'est fait le lit d'Ulysse et Pénélope, lit qui n'accueillera aucun des nombreux prétendants au royaume d'Ithaque, durant les vingt ans d'absence du héros grec.
     
    En 400 avant J.C., dans les jardins de l’Académie, Platon enseignait la philosophie à ses disciples à l’ombre d’un olivier.

    Au Japon, c'est l'arbre de l'amabilité et de la victoire morale, il représente la réussite et le succès dans les entreprises qu’elles soient civiles ou guerrières.

    Il est symbole de Paix
    Le rameau d’olivier porté à Noé par une colombe à la fin du Déluge symbolise la paix entre Dieu et les hommes.
    L’olivier symbolise la paix universelle au travers du drapeau de l’ONU qui représente le monde entouré d'une couronne de rameaux d'olivier.
    Les ambassadeurs de paix tenaient dans leurs mains des branches d’olivier entourés de laine.

    Ses vertus médicinales sont impressionnantes
    Ses feuilles dans l’Antiquité étaient utilisées contre les fièvres, pour se guérir d’une migraine ou de verrues. Elle renforcerait la fécondité des femmes ou la vigueur sexuelle des hommes. Tandis qu'en Chine l’olivier joue un rôle protecteur contre le poison.
    En Espagne on suspend des branches au dessus des portes pour éloigner tous maux de la maison. Au Moyen-Age, alors qu’Hildegarde de Bingen recommandait son huile, l’olivier incarnait l’or et l’amour.

    C’est l’arbre de la sagesse: l’habit vert des membres immortels de l’Académie française doit son nom aux broderies vertes qui le décorent et qui représentent une branche d’olivier.


    Olivier millénaire de St Jean de Fos

    L’olivier est un arbre sacré.
    Il est souvent cité dans la Bible. Le Roi Salomon livrait chaque année à Hiram, Roi de Tyr, du blé et vingt Kors d’huile d’olive soit entre 4000 et 8000 litres (I Rois 5 :11 ).
    Dans la nuit qui précéda son arrestation, Jésus choisit le Mont des Oliviers pour se recueillir et prier. C’est dans ce lieu qu’il serait mort sur une croix faite de bois d’olivier et de cèdre. L’olivier est alors symbole d’amour et de sacrifice.
    Olivier et huile d’olive signent le pacte entre l’homme et Dieu.
    Il est associé à la lumière puisque l'huile d'olive alimente les lampes sacrées qui brûlent dans les tabernacles.
    Seule l’huile d’olive vierge était admise dans les rites religieux, la médecine ou l’éclairage.
    L’huile d’olive apaise, purifie nourrit et fournit un combustible. On brûlait l’huile dans les temples grecs: les héros et les dieux de l’Odyssée s’en frottaient pour préserver leur beauté immortelle.
    L'onction à l'huile d'olive, dans une fonction sacralisante et purifiante, est souvent utilisée dans les rites de diverses religions, Dans le catholicisme et le judaïsme, l'huile d'olive est la divine source de lumière, servant de guide aux hommes. Elle confère la puissance et l’autorité, aussi les Hébreux en enduisaient-ils leurs grands prêtres, leurs juges et leurs rois. David fait de l’olivier le symbole du succès et de la bénédiction divine. Cette fonction sacrée de l’huile se retrouve dans le Saint-Chrême avec laquelle on fait des onctions lors des baptêmes, ou lors du sacre des rois, de l’ordination des prêtres et des malades avec l’extrême onction.
    Le dimanche des Rameaux, ce sont des branches d’olivier que l’on fait bénir à la messe dans les régions méditerranéennes.

    Aucun arbre ne cumule autant de symboles : Sagesse, Longévité, Espérance, Sacrifice, Réconciliation, Symbole de vie, d’éternité, de victoire.
    L’olivier est un arbre généreux : il nourrit l’homme, le réchauffe, l’éclaire, l’aide à se garder en bonne santé.

    LE TEMPS DE L’OLIVIER
    Je suis du temps de l’olivier
    des amitiés non dispersées
    souvent bien lentes à pousser
    mais au cœur enracinées.
    Je suis du champ de l’olivier,
    des cueillettes bien partagées.
    Propriétaires et employés
    tout simplement se mélangeaient.
    Je suis du temps où s’échangeaient
    poignées de mains plus que baisers,
    regards droits en fraternité,
    couplets et refrains de paix.
    Je suis du chant de l’olivier.

    Colette Muyard

     

    Et vous, êtes-vous de l’olivier?

     


    Sources: http://www.ledifice.net/7254-1.html
    http://www.olivierdeprovence.com/odpce-fr/symboles.php
    http://www.algeriepyrenees.com/article-26219696.html

     

     


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  • Le caducée

    Le caducée, ou bâton ailé, est un des symboles les plus anciens dans l'histoire de l'humanité, commun à diverses civilisations.

    On l’a retrouvé pour la première fois en Inde, représenté sur des tablettes datant de la première moitié du IIIe millénaire avant notre ère, ainsi que sur des monuments; puis sur une coupe ayant appartenu au roi de Mésopotamie Gudea de Lagash, datée du XXIIe siècle av. J.C.

    D’après Claude Gétaz: "le prototype d’Hermès était un dieu oriental d’origine babylonienne, principe de la fécondité … agent et messager de la Grande Mère, il engendrait la vie chaque année, au printemps… A une époque fort ancienne, peut-être 4 000 ans avant J.-C., les Babyloniens vénéraient le caducée comme un dieu de la fécondité.
    La ligne qui ondule est un symbole de la Déesse primordiale. Elle signifie énergie vitale, matrice humide, liquide amniotique, terre féconde et régénératrice. Le serpent possédait la même signification; c’était une créature des plus bienveillantes,  mais l’hégémonie des religions monothéistes et patriarcales en a fait un animal néfaste."

    Le mot latin caduceus provient du grec kêrukeion  qui est l’« insigne de héraut » ou « bâton du héraut ». Un héraut est un officier chargé de porter des messages, un annonciateur. Il était en effet porté par les hérauts et les ambassadeurs comme symbole de leur fonction et comme emblème de leur inviolabilité personnelle.
    Il était donc juste qu’il soit le symbole de Hermès ou Mercure, messager des dieux qui l'exhibait pour trancher dans les litiges.
    Mais avant que le bâton magique ne soit attribué à Mercure, il appartenait à Hermès Trismégiste, mythique créateur de l'art magique traditionnel, détenteur du savoir universel dans chacune de ses applications: médecine, loi morale, philosophie, religion, science naturelle, mathématique etc. Le mythe d'Hermès remonte aux premières civilisations de l'Egypte, repris plus tard dans la mythologie grecque qui en tira le dieu Hermès, devenu Mercure avec les Romains.

    Le caducée est un emblème ancien dans la mythologie grecque. Il en existe deux types à ne pas confondre: le caducée d'Hermès et le caducée d’Asclépios.

    Le caducée d'Hermès/Mercure
     Pour le récompenser de lui avoir offert sa lyre et de lui avoir fabriqué sa syrinx (flute), Apollon donna à Hermès une baguette en #or (métal solaire) afin qu’il soit le messager des dieux, de l’Olympe aux Enfers, en passant par le monde des humains.
      Alors qu’il parcourait les pentes du mont Cithéron, le jeune dieu Hermès vit deux serpents se combattre. Aussitôt, il jeta entre eux le bâton qu’il avait reçu d’Apollon, pour les séparer. Les serpents s’enroulèrent tous deux autour du bâton et, cessant de combattre, ils s’immobilisèrent face à face.
    On raconte aussi que Rhéa prit la forme d’une couleuvre (ici dans le sens de serpent femelle) pour échapper aux ardeurs amoureuses de Zeus. Mais celui-ci se changea en serpent. Hermès les réconcilia en plaçant le bâton entre les deux.
    La symbolique s'installa par la suite, et l'emblème du Dieu grec Hermès l’accompagna pour toujours. Il est surmonté de deux ailes, symbolisant la vélocité d'Hermès le messager des dieux.
    Emblème de l’éloquence, le caducée est indispensable pour maintenir la concorde. Les serpents symbolisent la ruse, la prudence, la diplomatie. Le serpent est aussi dans les traditions antiques symbole de connaissance et de sagesse.

    Iris
    Déesse de l’Aurore, Iris est l’équivalent féminin d’Hermès. Elle est la messagère de Zeus et porte le caducée. Elle emprunte la voie de l’arc-en-ciel, pont entre le Ciel et la Terre, pour transmettre les missives divines.

    Le Caducée d’Asclépios/Esculape:
    L'emblème d'Asclépios est un bâton court le long duquel s'enroule un seul serpent.
    Le bâton d'Esculape est le symbole de la médecine par référence au dieu grec de la Médecine Asclépios.
    La légende rapporte qu'un jour, Asclépios, voyant un serpent se diriger vers lui, tendit son bâton dans sa direction. L'animal s'y enroula. Asclépios frappa le sol et tua la bête. Un second serpent apparut soudain, tenant dans sa bouche, une herbe mystérieuse avec laquelle il rappela à la vie l'autre reptile. Asclépios eut alors la révélation de la vertu médicinale des plantes.

    Le bâton est le symbole de l'activité du médecin qui promène à travers le monde sa science secourable.
    Le serpent est ici symbole de vie et de vigueur parce qu'il possède la propriété de changer de peau, retrouvant ainsi l'apparence de la jeunesse. Le serpent, en s'insinuant dans les fissures de la Terre, était sensé en connaître tous les secrets ainsi que les vertus des plantes médicinales, voire les mystères entourant la mort ! (allusion aux oracles par lesquels Asclépios indiquait aux malades les remèdes à appliquer).
    Le caducée d'Asclépios est devenu l'emblème universel des professions médicales et se prête à de nombreuses et complexes interprétations:

    Le caducée est l'insigne et l'emblème officiel de l'Ordre des Médecins de France depuis son rétablissement en 1945. Il est composé du serpent d'Asclépios s'enroulant autour d'un bâton symbolisant l'arbre de la vie; ce bâton est surmonté d'un miroir symbolisant la prudence que le médecin doit avoir avant chaque décision médicale. Il est associé à la coupe d'Hygie, fille d'Asclépios et Déesse de la Santé pour les pharmaciens, à un diapason pour les audioprothésistes ou à un serpent représentant la courbure du ventre de la femme enceinte pour les sages femmes etc.

    Primitivement, le caducée, réalisant le difficile équilibre de tendances antagonistes autour de l’axe du monde (les serpents représentant le feu et l’eau, la baguette la terre et les ailes le ciel), fut donc un symbole de paix porté par le Messager des Dieux. Une autre interprétation insiste sur l’accouplement des serpents et la symbolique de la fécondité.

    On rencontre le serpent, dans la Genèse hébraïque, sur l’arbre de la Connaissance. L’arbre est l’axe du monde. Ses racines plongent dans la terre féconde qui le nourrit, son feuillage atteint le ciel. A ses deux extrémités, s’opposent le pôle céleste et le pôle souterrain.
    Ce qui n’est pas sans nous rappeler Yggdrasil, l’arbre du monde de la mythologie germanique.
     J. Boulnois nous dit du bâton : « Le caducée est associé à l’arbre sacré…Le caducée mésopotamien montre une baguette centrale. Elle semble bien être le souvenir de l’arbre… On est donc en droit de regarder la baguette du caducée d’Hermès et de celui d’Esculape comme le symbole de l’arbre, associé, demeure, ou substitut de la divinité. Que cette baguette ait pris par la suite une autre signification, la puissance de la divination ou le pouvoir guérisseur, il n’en reste pas moins qu’elle symbolise l’efficience de la divinité de l’arbre. »

    Le symbolisme du caducée est parfois ambigu comme beaucoup de symboles et d’archétypes. Si l’on est touché par sa partie la plus épaisse, l’on meurt. Au contraire, un mort revient à la vie s’il est touché par l’extrémité la plus fine (tout comme la massue du dieu germanique Dagda). C’est un bâton de vie et de mort.

    Ésotérisme
    Selon le yoga, il existe deux forces, des nadis irriguant le corps subtil, qui s'entremêlent autour d'une troisième et forment ainsi schématiquement un caducée le long de la colonne vertébrale, en remontant du premier chakra jusqu'au septième.
    C’est le symbole de l’énergie vitale qu’il faut activer afin d’atteindre l’éveil.
    Dans cet enchevêtrement, le serpent mâle, d'ascendance solaire, est positionné à droite, tandis que la femelle, d'ascendance lunaire, est placée à gauche.
     
    Alchimie
    Pour les alchimistes, le caducée est le sceptre d’Hermès, dieu de l’alchimie. En alchimie les deux serpents symbolisent le soufre et le mercure, couple de forces opposées en équilibre, alliance du Feu et de l’Eau, du soleil et de la lune, les principes antagonistes, à priori, impossibles à réunir et qui pourtant sont la base de la réalisation de l’Œuvre. Ils seront unis et scellés par le Sel (scelle, sceau).


    Le caducée symbolise donc l'énigme de la complexité humaine et de ses infinies possibilités de développement.

     

     

    Sources: http://myterieux.centerblog.net/rub-archeologie-etrange-.html
    http://myterieux.centerblog.net/rub-archeologie-etrange-.html
    http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/divers_institutions/caducee.htm
    http://www.dictionnairedessymboles.fr/article-le-symbolisme-du-caducee-117924552.html

     


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  • Yin et Yang

    A la demande de Stéphane.

    Tout le monde connait ce symbole et croit avoir une idée de sa signification. Mais dans notre culture souvent basée sur l’opposition bien/mal, notre vision occidentale dénature l‘explication du Yin et du Yang.

    Le nom de ce symbole est le Tai Chi.
    Dans la philosophie chinoise et taoïste, le Qi est le souffle originel, primordial. Il est le créateur et l'animateur de toute chose existante. Il est l’origine de l’harmonie du monde selon les Chinois et l’harmonie du monde est maintenue grâce au Yin et au Yang, ces deux forces complémentaires en interaction permanente.

    Symbole en deux parties différentes bien sûr, mais pas si opposées que complémentaires, et donc associées dans un cercle qui symbolise l'équilibre universel.
    Le Yin et le Yang sont deux parties d’un seul tout, chacune renfermant une partie de l’autre comme le signalent les points baioli: il y a un point noir dans le blanc, et un point blanc dans le noir. Ils nous rappellent que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc; dans chaque Yin il y a du Yang, et dans chaque Yang il y a du Yin.  Comme l’ombre et la lumière, le sec et l’humide, le froid et le chaud, chaque homme à une part de féminin et chaque femme une part de masculin… Comme en astrologie ou les signes opposés se complètent.
    Chaque chose a besoin de son contraire et ne pourrait exister sans lui.

    Les points de couleurs opposées, appelés biaoli dans la médecine chinoise, rappellent que ces deux concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que l'un existe grâce à l'autre.
    Le biaoli suffit à caractériser la pensée confucianiste, et son avantage spécifique — l'amitié — par rapport au dualisme auquel on réduit trop souvent la culture occidentale, et ses approches chrétienne ou cartésienne.
    L'amitié (entre des points de vues ou entre des milieux physiques) est le principe qui permet à des entités (morales ou physiques) opposées de communiquer entre elles. (source Wikipédia)

    Yin et Yang


    Signification du Yin ; Signification du Yang

    Yin
    Étymologiquement, le caractère du Yin signifie « Ombre ».
    Le Yin symbolise l'obscurité et tout ce qui est voilé. Il représente le pouvoir de fertilité et productivité, c’est la raison pour laquelle il symbolise la féminité.

    - le Yin représente le féminin, le noir, la nuit, la lune, la gauche, le pair, le vide, le froid, l’intériorité, la gentillesse, la négativité, la passivité, les ténèbres, les rivières etc.
     le caractère Yīn (阴) est associé à la Lune et la glace (月) qui représentent la part féminine de la nature ;
    La personnalité Yin
    Les êtres Yin sont des personnes réservées, timides, introverties et calmes. En général, elles n’aiment pas attirer l‘attention, n’ont pas d’attrait pour le changement, les fêtes, les animations ou les foules,  et préfèrent la vie de famille.

    Yang
    Étymologiquement, le caractère du Yang signifie « Lumière ».
    Le Yang signifie la luminosité, la rapidité et le côté dur qui manifeste la force accumulée en activité constante, c'est pourquoi le Yang symbolise la masculinité.

    - le Yang représente le masculin, la lumière, le jour, le soleil, la droite, l'impair, le plein, la chaleur, l’extériorité, la fermeté, la positivité, la lumière, les montagnes etc.
    ... le caractère Yáng (阳) est associé au Soleil et au feu (日) qui représente la part masculine de la nature.
    La personnalité Yang
    Les êtres Yang sont plus ouverts, nerveux extravertis, aiment se mettre en avant. Parmi les caractéristiques de la personnalité Yang, on trouve l'amour de l'aventure, des défis et l’horreur de la routine. Le foyer est considéré comme le repos du guerrier.

    Le cercle
    Le cercle extérieur nous montre de quelle façon toute la création est englobée dans cette dualité Yin Yang qui maintient l’harmonie et l’équilibre au sein de l’univers.
    Les formes en noir et blanc dans le cercle représentent l’interaction des deux énergies opposées,  « Yin » (noir) et « Yang » (blanc). Combinées, ces forces sont à l’origine de tout ce qui se produit dans notre monde.
    Les formes en « S » des sections noires et blanches imbriquées l’une dans l’autre
    symbolisent elles-mêmes le mouvement continuel de ces deux énergies. Les deux parties se partagent mutuellement l’espace, se complétant dans un cycle sans fin.

     


    Sources: http://fr.answers.com/Q/Que_signifie_le_symbole_du_Ying_et_Yang
    http://wing-chun.fr/2011/12/yin-yang-signification/
     http://www.over-blog.com/Tout_sur_le_yin_et_le_yang_signification_interpretation-
    "http://www.out-the-box.fr/yin-et-yang-decouvrez-la-signification-de-ce-symbole

     

     


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  • L'Ouroboros

    L’Ouroboros est l’un des plus anciens symboles ésotériques au monde, représenté par un serpent ou un dragon qui se mort la queue.
    On le retrouve dans le monde entier représenté de façon légèrement différente selon les cultures, mais toujours avec le même symbolisme: le cycle éternel de la nature, de la vie et de la mort, symbole que tout est un éternel recommencement. 
    C'est donc un symbole d'espoir et de renouveau.
    Il est le début et la fin de toutes choses, mais aussi l’image que la fin n’est qu’une illusion. Par ailleurs, on l'a aussi considéré comme un symbole d'autodestruction et d'anéantissement.
    Il est donc le  symbole des paradoxes, qui comme lui « se mangent la queue ».

    On le rencontre figuré dans plusieurs cultures sur tous les continents.
    La plus ancienne représentation connue se trouve en Egypte, sous la XVIIIème dynastie, soit 16 siècles avant notre ère. Il est déjà mentionné dans les Textes des Pyramides. Entourant la totalité du monde existant, il représente le cycle du temps et l’éternité. Parfois représenté encerclant le soleil naissant à l’horizon, il figure la renaissance du dieu Râ chaque matin au sortir du Noun, ce qui fait de lui également un symbole de rajeunissement et de résurrection, raison pour laquelle on le représente sur les sarcophages.

    On le retrouve aussi en Mésopotamie, mais également dans la mythologie Nordique:
    Il est le serpent Jörmungand qui encercle le monde, maintenant les océans en place,
    Il est aussi Midgardsormr, le Grand Serpent qui vit dans la grande mer qui entoure le monde du milieu.

    En Chine, on trouve des dragons-cochons de la culture néolithique de Hongshan datant de 6000 ans: figurines de jade à tête de cochon et au corps de serpent enroulé sur lui-même, elles ont pu inspirer les représentations faite par les Phéniciens, puis les Grecs qui le baptisèrent Ourobouros, littéralement « qui se mord la queue ».

    En Inde, le dragon circulaire encercle la tortue qui supporte les quatre éléphants portant le monde. Le serpent qui se mord la queue, évoque la roue des existences, le Samsâra, il symbolise alors le perpétuel retour, le cercle indéfini des renaissances.

    L'Ouroboros apparait également dans les mythologies aztèques et nord-américaines, tel que le dieu serpent à plumes des Aztèques, Quetzalcoalt, fréquemment représenté enroulé sur lui-même.
    On le retrouve aussi en Australie dans le Tjukurpa sous le nom de Waagal ou Wagyl. 

    La forme circulaire de la représentation a donné lieu à une autre interprétation: l'union du monde chthonien, figuré par le serpent, et celui du monde céleste, figuré par le cercle. Ce qui semblait être le cas également en Egypte avec l’ouroboros encerclant le ciel et la terre autour de la renaissance du soleil à l’horizon chaque matin.
    Cette interprétation serait confirmée par le fait que l'ouroboros, dans certaines représentations serait moitié noir, moitié blanc. Il signifierait ainsi l'union de deux principes opposés: le ciel et la terre, le bien et le mal, le jour et la nuit, le Yin et le Yang, et toutes les valeurs opposées.

    Au-delà des mythologies, l’Ouroboros a aussi été employé dans diverses formes de mysticisme. Ainsi, pour les gnostiques, il est associé au démon-dieu solaire Abraxas, et représente l’éternité.

    L’ouroboros durant le Moyen Âge, est un emblème de l’initié, dans les milieux religieux et dans certaines confréries laïques. Il fut le « symboles des révélations successives de la science, de la connaissance réservée à l’Elite, et du silence qui s’impose à l’initié ».

    Enfin, pour les adeptes satanistes, l'ouroboros représente le démon-dieu Léviathan, le serpent du vide et du chaos initial.

     En alchimie, il exprime l’unité de toutes choses, matérielles ou spirituelles, et le fait que rien ne se crée mais tout se transforme dans un cycle éternel de destruction et de recréation.

     

     


    Sources: Wikipédia et http://symbolique-eso.blogspot.fr/2013/05/le-serpent.html
    http://www.dictionnairedessymboles.fr/article-le-symbolisme-de-l-ouroboros-117703494.html


     


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  •  Le Dauphin

    Le dauphin est une créature aux origines très anciennes qui a toujours donné lieu à de nombreux mythes et légendes.  Il est devenu le symbole de l’Esprit de la Mer.

    Les dauphins furent vénérés par toutes les civilisations maritimes d'orient et d'occident dont sont issues nos sociétés actuelles.
    Vers 2200 avant JC déjà, des dauphins étaient représentés sur les murs d'une grotte en Norvège.
    Mammifère marin à l’intelligence très développée, le dauphin a en effet inspiré les hommes et leurs créations depuis des temps immémoriaux. Des Minoens aux Mycéniens et des Phéniciens aux Grecs et aux Romains, les dauphins sont présents, tant dans l'iconographie magique et religieuse que sur des mosaïques, des pièces de monnaie, des bijoux, des vases et des statues. Souvent, les dauphins sont représentés en bande.

    Considéré comme le “dieu des poissons” dans de nombreuses cultures et civilisations, ce mammifère n’en est pas moins une créature ayant besoin d’air pour vivre.
    L’homme était souvent représenté, dans l’art grec, chevauchant un dauphin. Cet animal sacré joue un rôle, sans doute, dans les rites funéraires, où il apparaît comme psychopompe. La dualité du dauphin, à la fois mammifère et vivant dans l’eau, à mi-chemin entre deux mondes, participe à cette version de la mythologie.
     Les Crétois croyaient que les morts se retiraient au bout du monde, dans les îles des Bienheureux, et que des dauphins les transportaient sur leur dos jusqu’à leur séjour d’outre-tombe.

    Dans la mythologie Maori, le dauphin est la créature qui a guidé les Maoris à la terre promise en Nouvelle-Zélande. Pour les Maori le dauphin est un guide qui ramène les navires égarés à bon port. Cette symbolique protectrice est très présente dans les civilisations ayant un fort lien avec la mer et la navigation: les Grecs, les Romains, mais aussi les Amérindiens, les Celtes, les aborigènes d’Australie en ont fait un symbole de chance et de protection.

    En Australie, les aborigènes et les dauphins auraient eu depuis des temps lointains des interactions sous la forme d’une collaboration pour la pêche. Les pêcheurs aborigènes appelaient les dauphins en sifflant ou en tapant dans l’eau à l’aide de boomerangs pour qu’ils rabattent des bancs de poissons dans des eaux peu profondes afin de rendre la pêche plus facile pour l’homme comme pour l’animal, via une forme de communication inter-espèces. Ce qui se produit encore aujourd’hui dans certains pays d’Afrique.

    Dans le celtisme, la symbolique du dauphin est également liée à la mer et à la chance, ainsi qu’à la guérison. Le dauphin était tenu en grande estime par les Celtes, l’arrivée du dauphin au large des côtes Irlandaises ayant exhorté ces populations Celtes à explorer le monde par la mer.
    Signe d’amitié et d’intelligence, le tatouage de dauphin celtique possède une symbolique de porte bonheur lié à la forte présence de l’animal sur les côtes les jours de beau temps et de mer calme. Le dauphin a donc chez les Celtes également conservé ce symbole de protection des marins, de gardien des mers. On retrouve sur certains artefact celtiques des images d’hommes chevauchant des dauphins, tout comme en Grèce.

    Les dauphins sont très présents dans l'iconographie de la Grèce antique. Une des plus anciennes fresques grecques connues, datée du XVe siècle av. J.-C., se trouve dans la salle de bain de la reine à Cnossos.

    Cette fresque du palais de Cnossos, dans l'ile de Crète, constitue l'une des plus belles représentations antiques de dauphins.

     Les Grecs semblent beaucoup s'être intéressés à ces animaux.
    On en voyait l’image auprès du trépied d’Apollon, à Delphes. Il est également le symbole de la divination, de la sagesse et de la prudence. Ces qualités, jointes à la vitesse de déplacement qui lui est prêtée, en ont fait le maître de la navigation, aussi est-il souvent représenté aux côtés de Poséidon, avec un trident ou une ancre.

    Poséidon persuade la nymphe Amphitrite de l’épouser en lui envoyant un dauphin qui sait la convaincre, et comme récompense le dauphin fut placé parmi les astres.
    Lorsque Minos met au défi Thésée de prouver qu’il est bien le fils de Poséidon, il est escorté jusqu’au palais des Néréides par des dauphins.
    Apollon aurait pris la forme de cet animal et, à la tête d’une troupe de dauphins, sauva les marins crétois égarés chargés d'instaurer son culte sur les pentes du mont Parnasse, à l'Oracle de Delphes, nommé ainsi en l’honneur des dauphins.
    Des marins ayant tenté de nuire à Dionysos, dieu de la vigne qui se faisait passer pour un simple voyageur, auraient été précipités dans la mer et changés en dauphins, condamnés pour toujours à porter secours aux hommes.
    Pour la plupart de ces cultures, le dauphin signifiait l'assurance d'un voyage sans histoires, de fertilité et d'heureuse destinée.

     La civilisation Nabatéenne, qui occupa depuis le désert du Néguev jusqu'au Tigre et à l'Euphrate (du 2èmè siècle avant au 2ème siècle après J-C). tira une grande partie de sa symbolique religieuse de l'exemple hellénistique.
    La déesse nabatéenne Atargatis se transformait très souvent en poisson, en dauphin ou en épi de blé. Vénérée pour la sécurité qu'elle assurait aux voyageurs, la déesse-dauphin était annonciatrice d'un temps clément et était intimement liée au concept nabatéen de destin. Une pièce de monnaie à l'effigie de dauphin dans le creux de la main du défunt, lui assurait un voyage sans incident vers l'au-delà.
    Une autre déesse nabatéenne familière des dauphins était Galenaia, Galenaia était l'assurance d'un climat serein pour les nabatéens, dont dépendait en grande partie leur économie. L'un des quatre éléments sacrés, l'eau est pourvoyeuse de vie et les dauphins étaient naturellement directement associés à ce symbole.
    La déesse Egyptienne Hatmehyt est attestée depuis la IVe dynastie. Hatmehyt est représentée avec un dauphin sur la tête, elle est la Reine de l'Océan; la Déesse symbolise la renaissance par l'eau, elle serait le Dauphin.

    Les dauphins sont connus pour soigner notre relation et notre communication avec les autres. De nos jours ils aident dans les thérapies comportementales, particulièrement pour les enfants.
    La symbolique chrétienne renvoie une image du dauphin comme un symbole de résurrection, de protection. Le dauphin est un animal au cœur pur, messager de bonnes nouvelles et symbole de bonne santé.
    Le dauphin est également un symbole de jeu, de plaisir pur dans l’amusement éternel, sans souci du lendemain, à la manière des enfants.

    Les personnes qui ont la force du dauphin pour totem peuvent devenir les intermédiaires entre les hommes et les esprits des ancêtres.

    Comme beaucoup d'autres figures de la mythologie grecque, le Dauphin est une constellation du ciel nocturne, située près du triangle d'été.

      

    Sources: Wikipédia et  http://www.tattoo-tatouages.com/modeles/tatouage-dauphin.html
    http://guillaumedoucere.canalblog.com/archives/2013/11/15/28436292.html

     


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