• Thor

    Thor


    Fils d'Odin et de Jord, membre des Ases, Thor était le dieu de la force et du tonnerre et l’un des principaux dieux de la mythologie scandinave.
    Il a été révéré tout d'abord sous le nom de Donar ou Donner qu'on retrouve encore de nos jours dans Donnerstag alors que les Anglais utilisent Thursday (le jour dédié à Thor).

    Fondamentalement, Thor est un dieu de la guerre et de la force brute. Ce dieu guerrier typique va pourtant être également considéré comme un dieu de fécondité (mais la foudre et la pluie ont une influence sur les récoltes). Il préside fréquemment aux mariages.
    Il était le dieu le plus adoré par les hommes à qui il assurait la fertilité

    Ce portrait contrasté est ancien. Mais les nordisants modernes retiennent principalement du dieu sa dimension guerrière.
    Néanmoins Thor jouissait d'une vénération importante de la part des peuples germaniques et nordiques qui élevèrent de nombreux temples à son culte exclusif et de nombreux enfants recevaient le prénom de Thor (toujours utilisé de nos jours) pour qu'il soient placés sous sa protection.

    Géant roux et fort au regard perçant, grand mangeur et buveur, force de la nature, son visage était orné d'une longue barbe rousse tout comme ses sourcils et sa voix puissante couvrait le tumulte des combats. Infatigable et noble guerrier, Thor était le principal ennemi des Géants.

    En outre, le dieu possédait divers objets magiques:
    Il brisait la tête de ses ennemis avec son redoutable marteau Mjöllnir. Cette arme de jet revenait toujours dans la main de Thor mais il avait besoin pour l'utiliser de gants de fer (Járngreip) et une ceinture magique (Megingiord) qui augmentait sa puissance au fur et à mesure qu’il la serrait.

     Mjöllnir qui signifie "la foudre étincelante" était porté en amulette autour du cou même pendant la christianisation de la Scandinavie. Cet objet magique ne sert pas seulement d'arme, il sert aussi de consécration du mariage c'est pourquoi Thor passe également pour le patron des noces et le protecteurs des couples mariés.
    Il était le dieu le plus adoré par les hommes à qui il assurait la fertilité

    Comme les autres dieux Thor a une demeure dans l'Asgard. La maison de Thor s'appelle Thrudhvangr (Champ de force). Elle était la plus vaste du monde avec 540 chambres et une salle immense nommée Bilskirnir (Éclat scintillant) où il vit avec ses enfants: Modi (courage), Thrud (vigueur) et Magni  (le fort) et sa femme Sif aux cheveux d'or. Quand il n'est pas dans son palais il parcourt le monde dans son chariot tiré par deux boucs extraordinaires Tanngniost (dents grinçantes) et Tanngrisnir (dents étincelantes).
    Thor était le dieu le plus fort d’Asgard, aussi robuste que son père Odin était sage.
     Loki le dieu farceur ayant coupé les cheveux de sa femme, Thor menaça de lui fracasser la tête avec Mjöllnir et lui demanda d'arranger cela le plus rapidement possible. Ce dernier demanda aux Alfes noirs ( Eitri et Brokk) de confectionner une chevelure en or pour apaiser Thor. Cette chevelure avait la propriété de pousser comme de vrais cheveux. C'est pourquoi les nordiques appelaient aussi l'or la chevelure de Sif.

    Il y a un antagonisme certain entre Odin et Thor. En tant que dieu de la guerre, Thor est celui de la guerre du peuple et des paysans, tandis que Odin est celui des guerriers et des confréries guerrières. Déjà, autrefois, Thor paraissait plus accessible, plus proche des hommes, que l'inquiétant, parce que lointain, Odin. Aujourd'hui encore, beaucoup de nordisants regardent Odin /Wotan avec quelque réticence et préfèrent se tourner principalement vers Thor ( c'est notamment le cas en Islande).
    Plus que tout autre dieu, Thor était l'ami. Il était associé à bien des actes de la vie ordinaire. Lorsque les colons voulaient s'établir sur une nouvelle terre, ils gravaient la figure du dieu guerrier sur les montants des hauts sièges sacrés et jetaient ces derniers à l'eau. Ils s'établissaient là où les piliers allaient s'échouer.

    De très nombreux lieux de culte (restitués par la toponymie : Donarsberg, Thorsheim, etc.) témoignent de l'importance de la vénération portée à Thor. Par l'intermédiaire de son marteau, il est devenu symbole de la résistance au christianisme. Et aujourd'hui encore, la plupart des tenants de la tradition nordique ou plus généralement du paganisme vont arborer un marteau de Thor autour du cou (qu'ils se sentent ou non proches du dieu roux) comme symbole de leur foi.

    Thor sera vaincu lors du crépuscule des dieux. Il le sait. Il s'entre-tuera avec le serpent du Midgard.
    Il aurait pu le tuer une fois. Alors que Thor était dans une barque, il lança un grappin dans l'eau avec une tête de bœuf comme appât. Le serpent du Midgard mordit à "l'hameçon" et Thor commença à le hisser, mais avant qu'il ait pu finir, son accompagnateur, un Géant du givre, prit peur et coupa la ligne alors que Thor s'apprêtait à le tuer d'un coup de Mjöllnir. Le serpent plongea aussitôt dans la mer.
    Les textes disent que Thor ne le reverra plus jamais avant le crépuscule des dieux.

    Thor

     

     

    Sources: http://www.lesfilsdodin.com/thor.htm
     http://www.histoire-fr.com/mythologie_scandinave_dieux_scandinaves_1.htm
    http://mythologica.fr/nordique/thor.htm#sthash.kaN2qcnw.dpuf

     

     


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  • Oghma

    Oghma

    Je l’aime  parce qu’il a créé les oghams, et j’aime les oghams, ne me demandez pas pourquoi!

    Ogmios dans la mythologie celtique gauloise
    Ogme ou Oghma dans la mythologie celtique irlandaise
    Le Dieu lieur de la tradition celtique.

    Ogmios est un dieu de la mythologie celtique gauloise que l'on retrouve dans la mythologie celtique irlandaise sous le nom d'Ogme ou Oghma. C'est un champion à la grande force physique, représentant typique de la fonction guerrière indo-européenne. Oghma est le Dieu de l'éloquence. Il terrasse ses ennemis par la parole. Dieu magicien, gardien du feu, frère du Dis Pater, il est en Irlande, au pays de Galles et en Cornouaille le maître des écritures sacrées (les oghams).

    La divinité gauloise Ogmios est décrite, par une rare exception et avec une précision remarquable, par un auteur grec du IIe siècle, Lucien de Samosate : " Dans leur langue maternelle, les Celtes appellent Héraklès « Ogmios » et ils le représentent sous une forme singulière. C'est un vieillard très avancé dont le devant de la tête est chauve ; les cheveux qui lui restent sont tout à fait blancs et lui retombent dans le dos;  la peau de son visage est noircie jusqu'à être tannée comme celles des vieux marins ; on pourrait le prendre pour un Charon ou un Japhet des demeures souterraines du Tartare, pour tout enfin plutôt qu'Héraklès; il porte suspendue la peau de lion et il tient dans sa main droite la massue ; le carquois est fixé à ses épaules, la main gauche présente un arc tendu : ce sont tous les détails d'Héraklès [...]". Enfin il retient, par des chaînes d'or fixées aux oreilles, une multitude d’hommes qui le suivent volontiers.

    Georges Dumézil reconnaît dans Ogmios l'équivalent celtique des dieux-lieurs que sont le dieu scandinave Odin ou le dieu indien Varuna. Cette description, selon lui, interdit la réduction de son personnage à la seule fonction guerrière. La partie la plus archaïque de son personnage se traduit par son aspect nocturne.

    Il est généralement admis que le dieu gaulois Ogmios est l’équivalent du dieu irlandais Oghma. Ogmios a laissé peu de traces en Gaule et c’est donc en Irlande qu’il faut tenter de retrouver, dans le personnage d’Oghma, la trace du mythe concernant cette divinité. Pour expliquer le nom d’Ogmios, on a d’abord tenté de chercher une explication d’origine grecque, mais l’on pense à présent qu’Ogmios serait un composé de « og » (=pointu), évoquant le stylet qui grave l’écriture ou la lame acérée, Ogmios étant à la fois le dieu de l’éloquence (verbale et écrite) et un dieu guerrier. Ogmios est représenté sous l’aspect d’un vieillard qui, avec la force de sa faconde, subjugue tous ceux qui l’écoutent. Ogmios est notamment représenté sur des monnaies armoricaines.

    Dans la hiérarchie du panthéon irlandais, Ogme se place en troisième position derrière Lug, le dieu polytechnicien suprême, et le Dagda, le dieu-druide, dont il est le frère et le complément. Il est au même rang que Nuada et fait donc partie des Tuatha Dé Danann (les Gens de la déesse Dana) et relève de la deuxième classe guerrière dont la fonction est de diriger les héros et les guerriers. Ce frère du Dagda assume le rôle du Ciel nocturne.

    Oghma est, le “dieu lieur”, celui qui “lie” son auditoire par son verbe, celui qui “lie” les auditeurs à l’orateur. “Sa maîtrise de la magie fait aussi d’Oghma le dieu de l’éloquence, car la Parole est l’action en mode magique; nommer une chose revient à la créer, et ce qui n’a pas de nom n’existe pas. (le pouvoir créateur du Verbe) . C’est une divinité souveraine, terrible, dont la magie lie quiconque lui est confronté. A l’exemple du dieu védique Varuna, il paralyse magiquement ses victimes. Oghma incarne le lien qui unit le monde divin au monde humain. Par conséquent, l'éloquence et la poésie entrent également dans ses attributions. On le représente alors comme un vieillard dont la bouche, d’où jaillissent l’or et l’ambre précieux, fascine la foule. On le montre aussi muni d’une langue reliée aux oreilles des hommes par une chaîne qui symbolise son rôle de rassembleur et de civilisateur.

     

    Le Maître des Oghams.

    OghmaIl est le « père » de l'écriture oghamique, l’alphabet des druides, tout comme Odin qui a enfanté les runes. Magicien du verbe, Oghma l’est aussi par l’écriture et passe pour être l’inventeur de l’écriture oghamique dont l’emploi est largement magique et à double sens;  les oghams étant rattachés à une symbolique des arbres, chaque lettre se voit attribuer un arbre et porte ainsi ses vertus ésotériques. Il consiste en séries de traits horizontaux ou obliques gravés sur l’arête d’une pierre dressée ou d’un pilier de bois. Les inscriptions sont toujours des dédicaces ou des éloges funèbres. On ne trouve des spécimens de cette écriture oghamique qu’en Irlande et dans l’ouest de la Grande-Bretagne, en Ecosse et au Pays de Galles. Il n’y a aucun exemple sur le continent. Cette écriture relevait vraisemblablement du domaine sacerdotal druidique, le druide en faisant usage pour des incantations.

    Les oghams sont un alphabet de vingt signes qui correspondent aux consonnes de l’alphabet latin. Il est transcrit à l’aide d’encoches linéaires dont le nombre varie de 1 à 5, et qui sont disposées de quatre manières différentes, perpendiculaires ou obliques par rapport à une ligne médiane. Dans un deuxième temps, cinq lettres supplémentaires (les voyelles) ont été ajoutées. Sur une stèle, la lecture se fait de bas en haut, en partant de la gauche, puis en redescendant, si le texte comporte plusieurs lignes. Ajoutons que chaque lettre a également une valeur numérique.

    OghmaLes Oghams sont aussi utilisés pour la divination. Dans ce cas ils sont gravés sur des petites baguettes de bois, dans l’essence de l’arbre correspondant.

    Dans l’ordre des fonctions divines, Oghma ne joue pas un rôle de premier plan dans les récits mythologiques irlandais. Il l’abandonne au profit du Dagda à qui ses pouvoirs sont transférés.  Oghma a été tué par Indech le Fomorian à la bataille de Magh Tuiredh. Oghma par sa lignée est Fomorian mais il s'allie avec les Tuatha Dé Danann.

     

     Ici nous voyons des Oghams autour d'un crop-circle:

     

    Mais oui, mais oui, ce sont des Oghams!!!
    Signification:

     Saille
    indique les cycles, les rythmes, les changements de valeurs, l’apprentissage par répétition cyclique.
    Eadha
    indique la capacité de supporter et de conquérir, la nécessité d’être positif.
    Ruis
    indique la fin du début et le début de la fin, l’expérience des cycles, le renouveau.
    Idho
    indique la renaissance, le lâcher-prise de ce qui est obsolète, l’acceptation du changement.
    Ailm: la croix du côté presque plein du sablier:
    indique une vision claire du passé et du futur.

     

     

     

     

     

    Sources: Wikipédia ethttp://lagrangeducherchant.over-blog.com/article-oghma-ogmios-le-dieu-lieur-de-la-tradition-celtique-40863199.html 

     

     

     

     


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  • Thot

     

    Dieu égyptien à caractère lunaire, à Hermopolis il était la divinité suprême. Dans la tradition Hermopolitaine, Thot en tant que démiurge n'a pas de parent. À d'autres endroits on le dit né de Seth. Selon d'autres traditions son épouse était la Déesse de la grenouille Heqet, ou alors la déesse de l'écriture et des annales : Shesat.  Au Nouvel Empire (1549-1080), on le considérera comme le fils de Rê et de la Déesse Neith. Il fut aussi et surtout le chef des huit divinités créatrices du monde (l'Ogdoade). Les quatre couples de divinités primordiales représentant la matière inorganisée d'avant la création.

    Thot est essentiellement connu sous deux aspects. Depuis l'Ancien Empire (2647-2150), on le représente sous l'aspect de l'ibis, oiseau au plumage blanc et noir ou rouge, au long bec profilé et légèrement recourbé, bien connu des habitants des bords du Nil et du Delta. La représentation de Thot sous la forme d'un babouin est un peu plus tardive. On connaît aussi des représentations anthropomorphiques du Dieu avec une tête d'ibis, portant une couronne faite d'un croissant de lune, celles avec une tête de babouin sont, en revanche, beaucoup plus rares.

    Vénéré comme le dieu de la parole créatrice, de l’écriture et du calcul, et considéré comme le scribe des dieux et la mesure du temps, il était le protecteur des scribes. Il jouait un rôle important lors du jugement dernier, durant la cérémonie de la pesée du cœur.

    Il était chargé de l’écriture, de la lecture, des mathématiques et de toutes les occupations ayant trait à la culture et à la profession de scribe. Il semble avoir régné sur tout ce qui comportait une opération intellectuelle: l'établissement de l'écriture, la séparation des langages, et par suite l'annalistique et les lois. Il est le patron des scribes, mais il est aussi le dieu qui compte, le manieur de chiffres, c'est à dire le calculateur du temps, des années, du calendrier, le régent des divisions temporelles. Pour accorder l'année solaire à l'année lunaire, Thot a créé les 5 jours épagomènes qui ont permis à Nout d'enfanter ses  cinq enfants.

    Ces multiples aptitudes ont toujours fait de lui, dans les récits de la mythologie, le secrétaire avisé des dieux, le gratte-papier indispensable à toute action divine. Mais elles lui ont également valu d'autres prérogatives. Sa maîtrise des hiéroglyphes et des paroles divines fait de lui un redoutable magicien, celui qui, par sa connaissance des articulations créatrices du langage, peut susciter à volonté ce qu'il désire voir naître, c'est ce qui explique le fait qu'il ait été considéré, par les théologiens de Memphis, comme la langue de Ptah, c'est à dire comme l'expression verbale par laquelle le dieu donne l'existence à l'univers.

    Dieu du verbe divin, Thot est aussi le patron des magiciens, celui qui connaît les formules magiques nécessaires à la guérison des malades (n'avait-il pas guéri Horus enfant, piqué par un scorpion dans les marais du Delta?). Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Par la guérison qu'il prodigua à l'œil d'Horus, Thot fut profondément respecté des médecins ainsi que des Prêtres-médecins attachés aux temples. Tout comme les scribes qui devaient à Thot de savoir écrire et se plaçaient sous sa protection, les médecins invoquaient aussi la protection du Dieu. Quant à la maîtrise de la fraction algébrique, elle valut à Thot les honneurs rendus par les mathématiciens, géomètres et autres mesureurs.

     Dans d'autres textes, il est le « coeur de Rê », l'essence même de sa pensée créatrice (le cœur étant l'organe de la pensée). Auprès de Rê, il exerce la charge de vizir et communique les décrets qu'il prend aux autres dieux. Auprès d'Osiris, il introduit le défunt devant le tribunal du jugement dernier et porte sur un papyrus le résultat de la pesée du coeur.  Dieu-lune, il est l'associé de Rê en remplaçant le soleil la nuit. Par sa dimension intellectuelle, Thot était très proche du Roi ou du Pharaon. Ainsi le Dieu se substituait-il parfois à Seth dans le rite du sematouy, fête commémorant "l'union des deux terres" de Haute et Basse-Égypte. Thot était aussi présent à l'occasion du couronnement pharaonique. Il en sera même l'archiviste puisqu'il lui revint de noter le nom de couronnement du souverain proclamé par le scribe de la Maison de Vie. Ce nom sera inscrit par Thot lui-même, et pour la postérité, sur les feuilles de l'arbre sacré ished.

    La bibliothèque d'Hermopolis, sa capitale était célèbre, et l'on évoquait volontiers ses cryptes secrètes où se trouvaient déposés les rouleaux sacro-saint écrits de la main même du dieu. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thot surpasserait en intelligence même les Dieux.

    Plus tard, à l'époque Ptolémaïque (305-30), Thot fut identifié avec le Dieu Grec Hermès, en raison de ses attributs et des fonctions similaires. L'un des titres de Thot "Trois fois grand" a été traduit en Grec: (Trismégiste), faisant référence à Hermès Trismégiste, d’où le nom des villes Hermopolis "cité d'Hermès". C'est sous cette forme qu'il est resté populaire dans la magie médiévale et l'alchimie. Cependant sans la justice de Maât, qui siège auprès des Dieux, mais aussi dans le cœur des hommes, le monde ne serait rien. Aussi Thot est-il également "celui qui écrit la Maât". En tout point, connaissance, organisation, justice, Thot est un véritable modèle pour les hommes, à commencer pour le Roi ou le Pharaon et son administration. Thot jouit de la plus haute considération auprès des autres Dieux. Non content de siéger dans les tribunaux divins, il en est le greffier, qui vise et enregistre les verdicts.

    Ses symboles étaient :
    ▪ Ses attributs divins : En tant que Dieu de la connaissance, il possède la palette de scribe, le calame et le rouleau de papyrus. Il tient l'œil Oudjat en tant que soignant de l'œil d'Horus et la clepsydre (horloge à eau) comme maître.

    ▪ Animaux, couleurs et élément : Ses animaux étaient l'ibis, ainsi que le babouin. Ses couleurs, le noir, le blanc et le rouge, qui sont aussi les couleurs de l'ibis. Son élément, l'air.

    ▪ Les fêtes en son honneur : Le mois de Thot était le premier de l'année. Des fêtes en l'honneur du Dieu étaient alors partout célébrées. Le dix-neuvième jour de ce mois marquait le point culminant de ces festivités.

     On a retrouvé de nombreuses momies d'ibis et de babouins dans la nécropole d'Hermopolis Magna.

     

     

    Sources : http://2terres.hautesavoie.net/tegypte/texte/thotdiv.htm
    http://www.egyptos.net/egyptos/dieux/
    http://www.antikforever.com/Egypte/main_egypte.htm

     

     


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  • Odin

    Odin, père des dieux

    Le plus grand des dieux nordiques, le père tout puissant des hommes et le maître d’Asgard, la demeure des dieux, est le dieu de l’éternité et de l’intemporel: Odin.

    Il existe dans la mythologie germanique en général, où il est appelé Woden en vieil anglais, Wodan en vieux saxon des Pays-Bas ou Wotan en vieux haut-allemand ou Gaut. Son nom proto-germanique est Wodanaz. Fils de Bor et de la géante Bestla, il a pour frères Vili et Vé. Son épouse est Frigg, il est le premier de la race des Ases. Il a de nombreux enfants, dont les dieux Baldr, Thor et Vidar.  Il est aussi dit qu'Odin est le second roi mythique de la Suède succédant à Gylfi et précédant Njörd. Il a créé Ask et Embla, les deux premiers êtres humains, à partir de deux arbres. Odin possède de nombreuses hypostases dont certaines n'ont peut-être pas encore été identifiées.

    Les rôles d'Odin sont complexes. Il est entre autres le dieu des morts ayant fonctions de psychopompe et de nécromancien.  De plus, sous le nom de Handagud, Odin est particulièrement le dieu des pendus. Sans être directement dieu de la guerre, Odin est néanmoins le dieu de la victoire. Il l'offre à ses protégés par quelque moyen que ce soit, qu'il s'agisse de valeur au combat, de chance ou, plus particulièrement, de ruse et de fourberie. Odin conférait la victoire en inspirant l'intelligence et la stratégie, bien plus qu'en activant l'ardeur des guerriers. C'est donc un dieu sage, courageux et généreux, mais craint, et qui possède des traits sombres et peut se montrer fourbe et sévère. C’est le dieu de la guerre et de la mort, mais aussi le dieu de la sagesse, de la magie (seid), des poèmes et des runes. Il est aussi le patron des scaldes, poètes scandinaves, auxquels il a apporté l'élixir de poésie.

    Il était accompagné en permanence de deux loups et de deux corbeaux, juchés sur son épaule. Le premier se nommait Munin (mémoire.), le second se nommait Hugin (pensée). Ces derniers racontaient constamment à Odin ce que faisaient les hommes sur terre, du haut de son trône il pouvait voir les neuf mondes d‘Yggdrasil.

    Odin chevauchait son cheval, Sleipnir, à huit pattes, Gjeri et Freki sont les noms de ses deux loups. Il possédait comme arme magique la lance Gungnir, qui revenait dans sa main une fois qu’il  l’avait lancée sur sa cible, ainsi que l'anneau Draupnir, un anneau qui se multipliait par neuf tous les neuf jours; mais il le posa sur le bûcher funéraire de son fils Baldur qui le donnera à Hermodr plus tard.

    Odin habite le Valhöl, (Walhalla). séjour des guerriers morts en héros. On les appelle « Einherjar » (les combattants). Les « berserker » (des guerriers violents et sans peur) sont les fidèles combattants d’Odin qui ont voué leurs vies à son service. Ils attaquent les ennemis avec une fureur incroyable et ne reculent devant aucun danger. Lors des batailles, Odin porte une armure et un casque en or. Les hommes qui mourraient l’arme à la main étaient ramenés par les Walkyries au palais d’Odin. Ces dernières avaient comme tâche de choisir les hommes qui allaient gagner ou perdre la bataille. En outre, ces servantes composaient la suite d’Odin, dansant et servant les dieux en repas et boissons. La moitié de ces défunts étaient cependant réservés à la déesse Freyja, et ne rejoignaient pas les rangs de ces guerriers. Eux continuaient à combattre, mourant et ressuscitant, s’entraînant pour le jour où arriverait Ragnarök. Entre deux combats, les Einherjar étaient conviés la nuit au « Banquet d'Odin », buvaient de l’hydromel, issu des pis de la chèvre Heidrun, et tuaient chaque nuit le sanglier cosmique Saehrimnir. Odin et Freyja sont considérés comme les premiers représentants du ‘Seid’ .

    Dans sa volonté de retarder à tout prix l’heure de Ragnarök, Odin tentait d’acquérir toujours plus de connaissances. Un jour, souhaitant gagner en sagesse, le dieu se rendit au puits de la connaissance, gardé par un Géant, Mimir le Sage. A sa demande, Odin sacrifia alors un œil afin d’augmenter son savoir.

    OdinC’est aussi en souffrant qu’il obtint la science des runes (il resta suspendu à l’Yggdrasil pendant neuf nuits, une lance plantée dans le côté.). Les runes étaient des inscriptions magiques, donnant un pouvoir important à celui qui les gravait dans la pierre ou dans le bois. Odin transmit par la suite la science des runes aux hommes. Il vola ensuite l’Hydromel scaldique aux géants (celui qui en buvait devenait alors un poète.)

     

    Odin est représenté comme un homme âgé, barbu et borgne. Il est une divinité polymorphe. Odin était le père céleste, le premier des dieux. Il ressemble en cela à Zeus, mais la ressemblance s’arrête là. Odin ne mangeait pas et ne dormait jamais.

     

    Odin

     

    http://www.histoire-fr.com/mythologie_scandinave_dieux_scandinaves_
    .htm
    http://mythologica.fr/nordique/odin.htm#sthash.3m600eoV.dpuf

     

     


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  • Osiris

    Osiris

    Osiris est avec Rê le principal dieu du panthéon égyptien. C’est un dieu anthropomorphe. Osiris est le premier roi mythique de l’Egypte c’est pourquoi, il est toujours représenté couronné et portant les attributs des pharaons : le fouet et le sceptre.
     A l’origine il était le dieu de la terre et de la végétation mais depuis sa résurrection il règne sur le royaume des morts.

    Osiris est un dieu ancien, il occupe une place primordiale dans la religion égyptienne. Il est d'abord vénéré dans la ville de Busiris, dans le delta, où il remplace le dieu-pasteur Andjty auquel il emprunte ses attributs : le heka et le flagellum, symboles des pasteurs puis sceptres des pharaons.
    Osiris est figuré comme un homme momifié au visage vert ou noir (couleurs de la renaissance) coiffé de la couronne atef (botte de végétaux encadrée par deux plumes) ou de l'ouréret (la couronne blanche enserrée par deux plumes d'autruche), enveloppé dans une gaine blanche. Dans ses mains, il tient les attributs du pharaon. Osiris porte aussi le nom d'Ounen-Néfer, "Celui qui est perpétuellement beau", protégé de la putréfaction. A Djedou,il est représenté sous la forme du pilier djed.

    Les mythes:  
    Les mythes d’Osiris, Isis et Horus sont intimement mêlés, ils sont la triade sacrée de l’Egypte!

    La naissance d'Osiris
    Atoum-Rê le démiurge « le dieu du premier instant », créateur du monde engendra le premier couple divin Chou (l’air) et Tefnout (l’humidité). Ce couple donna naissance à Geb (la terre) et Nout (le ciel). Geb et Nout était si épris l’un de l’autre que la Terre et Le Ciel demeurèrent attachés et ni l’air ni l’humidité ne pouvait circuler; alors Atoum-Rê obligea Chou à les séparer. Mais Nout était enceinte alors Atoum-Rê décréta que ses enfants ne pourraient naître au cours d’aucun des douze mois de l’année ce qui les condamnait.
    Mais l’ingénieux Thot gagna au jeu avec la Lune et cinq jours supplémentaires furent rajoutés à la suite des douze mois de l’année. Ainsi, Nout put donner naissance à ses enfants : Osiris, Seth, Nephtys et Isis (le quatrième des « jours épagomènes »).  

    De nombreux mythes mettent en scène le dieu Osiris. Le plus connu est celui rapporté par Plutarque et confirmé par les Textes des Pyramides. Il met en scène la lutte entre Osiris (le Bien) et son frère Seth (le Mal). Ainsi est expliquée la momification (Osiris devient la première momie)

    La jalousie de Seth :
    Osiris souverain juste et bon régnait paisiblement sur l’Egypte avec Isis, il enseigna l’agriculture à son peuple et était aimé de ses sujets.  Osiris est à l'origine un dieu agraire, le dieu de la fertilité et du renouveau végétal. Il a révélé aux hommes comment irriguer les champs, cultiver le blé, faire la farine et le pain. Osiris favorise la renaissance des cycles naturels (les saisons, le retour de la crue), il est comme Maât, le garant de l'équilibre du monde.
    Son frère, le dieu Seth, en fut fortement jaloux et rêvait de prendre sa place sur le trône d’Egypte. Il imagina donc un stratagème avec soixante-douze complices, il construisit un coffre aux mesures d’Osiris et lors d’un festin il proposa de l’offrir à celui qui rentrait dedans.
    Voir le mythe ici: http://triskele.eklablog.com/isis-a100342129

    Osiris était donc la preuve que la mort peut être vaincue à condition que le corps soit protégé de la désintégration d’où l’importance de la momification et de ses nombreux rites funéraires.

     La pesée du coeur :
    En Haute -Egypte, à Abydos, Osiris supplante le dieu Khenty-Imentyou, "Celui qui est à la tête des Occidentaux" (des défunts) et prend ses attributions funéraires. A Memphis, auprès de Ptah, il s'adjoint Sokaris dieu funéraire de la nécropole. Osiris devient alors le dieu des morts et le garant de la survie du défunt dans le monde souterrain, il transforme son royaume en champs fertiles : les champs d'Ialou.

    Après sa résurrection, Osiris préside le jugement du défunt au cours duquel son cœur est placé sur l’un des plateaux de la balance se trouvant devant lui, en équilibre avec la plume de Maât placée sur l’autre.
    Assisté de 42 juges divins et d'Anubis il est le "Juge suprême des âmes", il accorde aux défunts la vie éternelle ou au contraire la leur refuse et les condamne au néant.
    Si ce qui est confessé est vrai alors le cœur conserve l’équilibre car il ne ment jamais, dans le cas contraire le poids des péchés alourdira le cœur faisant pencher la balance. L’âme du défunt sera alors la proie de la « Dévoreuse ». Mais s’il est considéré comme « juste de voix » les portes de l’éternité lui seront ouvertes.
     Osiris, le dieu des morts incarnait donc pour les anciens égyptiens l’espoir d’une vie après la mort. En effet, ceux qui étaient jugeait « justes de voix » pouvaient rejoindre le monde de l’au-delà.

    Osiris peut aussi être évoqué par l'intermédiaire des enseignes religieuses vénérées dans ses deux principaux sanctuaires : Abydos et Busiris.
    Selon la légende, la ville d'Abydos conservait dans son temple la tête d'Osiris coupée par Seth. L'enseigne d'Abydos se compose d'un élément oblong (le reliquaire de la tête) posé au sommet d'une hampe, elle-même maintenue dans un support décoré de lions assis. On ne voyait pas la relique, elle était cachée aux humains.
    La ville de Busiris conservait le pilier Djed qui représenterait un tronc d'arbre étêté et qui est considéré comme la colonne vertébrale du dieu Osiris. Le pilier djed est un symbole de stabilité, redresser le djed est un rite destiné à redonner vie au dieu.

    Son culte au cours des Ages : 
    Le dieu d’Abydos Khentamentiou est le précurseur d’Osiris. En effet, aux Vème et VIème dynasties OsirisKhentamentiou fut progressivement identifié à Osiris. Au moyen Empire la cité d’Abydos devient un lieu de dévotion très populaire. Osiris se hisse donc au sommet de la hiérarchie des dieux. Omniprésent et tout puissant, Osiris garant de l’immortalité de l’âme étend son ombre sur toute la mythologie égyptienne.
     Son  culte résista aux grandes religions monothéistes, on le pratique encore de nos jours au sein de sociétés théosophiques.

     Les grandes fêtes célébrées en l’honneur d’Osiris, débutaient au mois de Khoiak (octobre/novembre) entre la baisse des eaux du Nil et les semences. Les festivités commençaient par des rituels rendus publics. D’autres cérémonies étaient organisées en secret dans les temples au cours desquelles les prêtres faisaient renaître mystiquement Osiris. La fête célébrée à Memphis « l’érection du pilier djed » avait pour but de mettre en relation le dieu Osiris avec le pouvoir royal qu’il représentait. 
    Cette cérémonie se déroulée la veille d’un couronnement et lors des jubilés. Au cours de cette fête un monumental pilier djed était érigé.

     

    Sources: http://www.egypte-ancienne.fr/osiris.htm
     http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/osiris.php3?r1=5&r2=2&r3=0
    http://jfbradu.free.fr/egypte/SIXIEMES/symboles/symboles.html

     

     


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