• L'Arbre de Noël

    L'Arbre de Noël

     


    Légende de l'arbre de Noël :

     Il était un fois, en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron. En rentrant chez lui, par une nuit d'hiver claire mais glaciale, l'homme fut ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.

     Pour expliquer à sa femme la beauté de ce qu'il venait de voir, le bûcheron coupa un petit sapin, l'apporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.

     Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vues briller, et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.

     Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.


    Légende des guirlandes du sapin de Noël :

     La légende raconte qu'il y a très longtemps en Allemagne, une maman s'affairait à préparer les décorations de Noël; l'arbre était dressé, la maison nettoyée et les araignées chassées. Le soir, le calme et la sérénité revenus, les araignées revinrent et découvrirent le sapin, elles entreprirent aussitôt l'assaut de l'arbre, le recouvrant de leurs toiles grises et poussiéreuses.

     Lors de l'arrivée du Père Noël pour la distribution des cadeaux, il fut ravi de découvrir les araignées heureuses et satisfaites de leur travail de décoration du sapin, mais il ne put s'empêcher de penser à la tristesse de la mère qui allait retrouver son arbre décoré de toiles.

    C'est pourquoi, pour satisfaire tout le monde le Père Noël transforma la décoration de fils grisâtres en fils d'or et d'argent. L'arbre de Noël se mit alors à scintiller et à briller de tous ses feux !

     C'est pour cette raison que depuis, les décorations de nos sapins de Noël sont constituées de belles et brillantes guirlandes.

     C'est aussi pour cette raison, que la légende dit qu'il faudrait toujours glisser, au milieu des branches de nos arbres de noël, de gentilles petites araignées.

    L'Arbre de Noël

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    Histoire et origine de L'Arbre de Noël

    Le 25 décembre est une fête qui regroupe de nombreuses croyances très anciennes
    avant de devenir une des dates les plus importantes du calendrier chrétien.

    Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d'un arbre (L'épicéa, arbre de l'enfantement), le jour du 24 décembre, puisqu'on considérait ce jour comme la renaissance du soleil.  Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.

    En 354, l'Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.
    On raconte qu'un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, des environs de Geismar, que le chêne n'était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. "En tombant, l'arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l'exception d'un jeune sapin".
     A partir de là, la légende fait son œuvre. Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même prédication : "Désormais, nous appellerons cet arbre, l'arbre de l'Enfant Jésus." Depuis, on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance du Christ.

    Au XIème siècle, l'arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l'arbre du paradis. C'est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace.
    Le premier arbre de Noël serait apparu en Alsace en 1521. Il fut ensuite introduit en France par la princesse Hélène de Mecklembourg qui l'apporta à Paris en 1837, après son mariage avec le duc d'Orléans.
    Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. A cette même époque, l'étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethleem commença à se répandre. Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition du sapin de noël pour se démarquer des catholiques.

     Au XVIIème et XVIIIème siècle apparaissent les premiers sapins illuminés. On utilisait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface desquelles des mèches flottaient ou des chandelles souples nouées autour des branches.
     C'est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.
    On trouva par la suite de plus en plus d'arbres de Noël particulièrement en Alsace-Lorraine, où existait déjà la tradition du sapin.

     En 1837, la duchesse d'Orléans Hélène de Mecklembourg, d'origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries. En 1841, le prince Albert (originaire d'Allemagne), époux de la reine Victoria, fit dresser un arbre de Noël au château de Windsor, en Angleterre. De la cour, la mode du sapin de Noël se répandit rapidement chez la bourgeoisie et se propagea ensuite chez les gens du peuple. À l'époque victorienne, un beau sapin de Noël devait avoir six hauteurs de branches et être posé sur une table recouverte d'une nappe de damas blanc. On le parait de guirlandes, de bonbonnières et de fleurs en papier.

     Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d'Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l' arbre de Noël aux Français.
     C'est à cette période que le pays entier adopta cette tradition.
    Depuis la tradition perdure au grand bonheur des petits et des grands.

    Mais le sapin n'est pas le seul à avoir la chance d'être paré de mille feux : la maison toute entière est aussi à la fête.
    Parmi les nombreuses décorations de Noël qui embellissent nos maisons, certaines trouvent leurs origines au début de la Chrétienté : le cierge ou les chandelles. Depuis le début du Christianisme, on allume la veille de Noël un grand cierge symbolisant le Christ, lumière du monde; ce cierge brûle toute la nuit de la Nativité. Cette tradition perdure dans plusieurs pays d'Europe comme la France, l'Angleterre, l'Irlande ou encore le Danemark.

    Cette habitude de décorer nos maisons remonte à la seconde moitié du XIXème siècle. En 1860 les marchands de Montréal offraient des feuilles de houx et des boules de gui à leurs plus importants clients. On réalisait aussi des guirlandes de fleurs entrelacées que l'on suspendait un peu partout dans la maison et on décorait les tables de corbeilles de fleurs séchées, en cire ou en papiers.
    La maison se décorait également de branches de sapins et les fenêtres s'illuminaient de décorations d'étoiles ou de petits personnages.

    Comme les pommes de pins ou les noix, le houx fait partie des plantes symboliques de la décoration de Noël :
    Une légende raconte que la Sainte Famille fut contrainte de fuir l'Egypte afin d'échapper à la colère d'Hérode qui voulait assassiner Jésus. On raconte que lorsque les soldats d'Hérode furent sur le point de les trouver, le houx a étendu ses branches pour dissimuler les parents et l'enfant Jésus. En guise de reconnaissance, Marie bénit le houx en annonçant qu'il resterait éternellement vert, symbole d'immortalité.

    La bûche de Noël, c'est toute une histoire ! Quelques jours avant Noël, après avoir sélectionné une souche d'arbre fruitier encore verte pour qu'elle dure le plus longtemps possible, le maître de maison, suivi par tous, portait cérémonieusement cette souche dans l'âtre de le cheminé. Elle était ensuite surveillée, arrosée de vin cuit, car plus elle durait plus les bienfaits étaient durables.
    En effet les cendres de la souche étaient conservées dans les maisons car elles protégeaient la maison de la foudre et répandu dans les champs pour améliorer les récoltes.

    Et d’où vient le mot Noël?
    De deux mots gaulois: Noio (nouveau) hel (soleil), le solstice d’hiver, le retour de la lumière.


    http://www.contemania.com/divers/sapin.htm
    http://www.noel-vert.com/legende-de-noel.php

     L'Arbre de Noël

    Cadeau de Neige 


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  • Peinture de Ferdinand Marsternsteig

    La Loreleï

    Le mythe de la Loreleï n’est pas une légende antique, mais elle mérite tout de même sa place ici à mon avis. Ce mythe ne date que du XIXe siècle.

    Le créateur de la Loreleï est le poète romantique allemand Clemens Brentano. Dans l’histoire originale, son personnage, Lore Ley (son nom d'origine), est présenté comme une pécheresse souffrante et une victime de la fascination qu'elle exerce sur les hommes, et surtout de l'amant qui l'a trompée et abandonnée.
    Elle aimerait mourir, mais l'évêque chargé de son sort, est lui aussi envoûté par la jeune femme et lui demande de prendre le voile. Elle lui désobéit et se jette dans le Rhin, entraînant avec elle les trois chevaliers qui devaient la conduire au couvent.

    L'histoire de Brentano est reprise par de nombreux poètes et artistes qui apportent à leur tour des changements.

    Heinrich Heine, poète allemand du XIXe siècle, fait de la Lorelei l'incarnation de la féminité, éternellement attirante et maléfique (?!!). La Lorelei apparaît alors comme celle qui ensorcelle, par sa beauté et son chant, les marins qui viennent faire naufrage au pied du rocher où elle doit résider.

    Le poète Guillaume Apollinaire reprend lui aussi ce thème dans son oeuvre Alcool où la Lorelei apparaît sous les traits d'une femme aux boucles blondes qu'il conçoit pour symboliser l'amour passionnel dans la littérature. Il dresse dans son poème La Loreley le portrait d'un personnage condamné par sa beauté et qui est l'élément déclencheur du thème de la mort. L'amour déclenche en effet la mort.

    La Légende

    Dans la légende la plus répandue, la Lorelei est une jeune et jolie nymphe, fille du dieu fleuve Rhin, qui attire les navigateurs par ses chants semblables à ceux des sirènes.

    Dès que la nuit tombe, elle apparaît assise tout en haut du rocher, peignant ses longs cheveux blonds avec un peigne d’or tout en chantant des mélodies envoûtantes.

    Les marins qui passent très près du rocher sont complètement ensorcelés par la beauté de la nymphe et par ses chansons. Sous le charme, ils en oublient le courant dangereux du fleuve qui forme un coude à cet endroit particulièrement dangereux et perdent le contrôle de leurs bateaux qui se fracassent contre la falaise, causant ainsi la mort de nombreux marins.

    Ronald, jeune et courageux guerrier, fils du comte palatin du Rhin, entend un jour parler de la beauté sans pareille de cette femme. Il veut la voir de ses propres yeux et se rend en bateau au pied du rocher.

    Lorsque la nuit tombe, il aperçoit la nymphe, comme une apparition d’un autre monde, assise au sommet du rocher dans un rayon de lune et peignant ses longs cheveux qui tombent autour d’elle dans sa robe diaphane. Fasciné, il la contemple un moment en oubliant tout ce qui l’entoure. Alors qu’elle le regarde en chantant ses douces mélodies d‘une voie irréelle, il en est tellement ébloui qu’il en perd tout sens commun et se jette par-dessus bord pour la rejoindre.

    Il est aussitôt englouti par les remous du fleuve, tandis que le chant mystérieux de la sirène reprend, comme si rien ne s’était passé. 

    Lorsque le comte palatin apprend la mort de son fils, fou de rage il décide de mettre fin au charme destructeur de la Lorelei. Accompagné d’un puissant équipage, il descend le Rhin afin de s’emparer de la sorcière, comme il l‘appelle. Pendant que des hommes armés cernent le rocher, d’autres le gravissent jusqu’à ce qu’ils voient l’apparition au bord de la falaise. 

    La jeune fille, se sentant menacée par tous ces hommes autour d'elle, fait appel à son père, le Rhin, qui déclenche une véritable tempête avec des vagues atteignant le sommet du rocher. Ces dernières emportent la jeune nymphe qui disparaît à jamais.

    Depuis ce jour, elle ne fut plus jamais revue. Mais son charme agit toujours : on dit que parfois, la nuit, une étrange voix de femme se fait entendre près du rocher, douce et captivante… c'est ce qu'on appelle « l'écho du rocher ».

     

    Le rocher de la Lorelei est d'ailleurs devenu un lieu touristique en Allemagne fréquenté pour la beauté de ses lieux et la légende qui l'entoure.

     

      

    Sources:  http://suite101.fr/article/le-mythe-de-la-lorelei-un-mythe-litteraire-a15863#.VGy7yv0tDIUhttps://chantecler18.wordpress.com/2012/04/02/le-mythe-de-la-lorelei/

     

     


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  • Le pays magique du Ver à Soie
     

    Il y a bien longtemps, dans un village du nom de Lifuqiao, près de Hangzhou vivait Aqiao, une petite fille intelligente et travailleuse.

    Elle perdit sa mère à l'âge de neuf ans alors que son petit frère n’avait que quatre ans. Leur père se remaria avec une femme sans cœur qui traitait durement Aqiao et son frère, ils étaient grondés ou frappés tous les jours.

    Un jour du dernier mois lunaire, en plein hiver, la belle-mère envoya Aqiao, une hotte sur le dos, couper de l'herbe. De l’herbe, en hiver!

    La pauvre enfant ne savait que faire. Aqiao erra du matin au crépuscule, des rives du ruisseau jusqu'au flanc de la montagne sans voir un brin d'herbe. Transie de froid et de peur, elle se mit à pleurer.

    Tout à coup, elle entendit une voix:
    - Pour couper de l'herbe, allez dans la vallée de la montagne! Pour couper de l'herbe, allez dans la vallée!

    En levant la tête, Aqiao vit un oiseau au cou blanc qui volait vers la vallée. Elle essuya ses larmes et le suivit. L'oiseau disparut après avoir tournoyé dans le ciel.

    Dans la vallée poussait un grand pin vert qui masquait le fond de la gorge comme un gigantesque écran. En écartant ses branches, elle vit un ruisseau qui serpentait et dont les deux rives étaient couvertes d'herbe et de fleurs rouges. Le paysage était beau comme un jardin au printemps.

    En voyant l'herbe, toute heureuse, Aqiao s'empressa de s'accroupir pour la couper. Elle en coupa tout en marchant et arriva enfin, sans s'en apercevoir, à la source du ruisseau.

    Comme elle se redressait, elle aperçut une très belle dame en robe blanche, un panier à la main; une vision féérique! Celle-ci lui fit un signe de la main et dit d'une voix harmonieuse:
    - Petite fille, tu as l'air fatiguée, viens te reposer un moment à la maison.

    Aqiao jeta un coup d'œil sur le paysage, devant elle, c'était un autre monde: sur le flanc de la montagne s'étageaient des maisons bien alignées, aux toits de tuiles blanches, aux murs blancs. Devant les maisons poussaient des arbres nains aux feuilles plus larges que la main; elle apprit par la suite que c'étaient des mûriers. Un grand nombre de belles jeunes filles en robe blanche, toutes des paniers au bras, cueillaient les jeunes feuilles en riant et en chantant.

    La belle jeune femme lui fit visiter son domaine, Agiao vit là des groupes qui nourrissaient des chenilles avec des feuilles de mûrier blanc, plus loin un autre groupe installait les chenilles afin qu’elle s’enferment dans les cocons qu’elles tissaient, plus loin encore d’autres jeunes filles dévidaient ces cocons en un fil extrêmement fin qu’elles appelaient « soie ».

    Agiao n’en revenait pas de se spectacle incongru. Son guide lui expliqua:

    "C'est avec ces fils de soie brillants et multicolores qu'on brode la robe de Dragon pour le Souverain du ciel et qu'on tisse le brocart pour l'étoile la Tisserande. Les dieux nous ont confié cette mission."

    Agiao comprit alors qu’elle avait rencontré les Fées du Ver à Soie dont les légendes parlaient, mais que personne encore n’avait vues.

    Sur la gentille proposition de son guide, Aqiao accepta étourdiment d'habiter là pour un certain temps, elle ignorait qu‘au pays des fées le temps ne passe pas de la même façon.

    Dès lors, avec les fées, Aqiao, cueillait les jeunes feuilles dans la journée et nourrissait des quantités de vers blancs comme neige le soir. Les vers grandirent et commencèrent à filer leurs cocons. Les Fées lui apprirent à tirer les fils de soie et à les teindre avec des graines d'arbre de toutes les couleurs.

    Vivant dans la vallée avec les Fées en robe blanche, Aqiao, tout en cueillant les feuilles du mûrier, en nourrissant les vers à soie célestes et en filant, menait une vie douce et heureuse. En un clin d'œil, trois mois de son temps s'écoulèrent.

    Un jour, Aqiao se souvint de son petit frère et pensa tout à coup qu’elle était égoïste, qu'il serait bien de le faire venir avec elle pour partager son bonheur. Le lendemain, au petit matin, sans prendre le temps d’avertir personne tant elle était pressée d‘aller le chercher, elle prit le chemin du retour.

    Aqiao avait emporté avec elle une feuille de papier blanc remplie d'œufs de ver à soie pour les montrer à son père et deux sacs de graines de mûrier. En route, elle jeta les graines tout en marchant, pensant ainsi mieux retrouver son chemin quand elle reviendrait avec son frère.

    Quand Aqiao arriva chez elle, elle trouva son père vieilli et son frère était devenu grand. Son père, moitié riant, moitié pleurant, lui demanda:
    - Cela fait quinze ans que tu as disparu, où étais-tu pendant ce temps?

    Tout étonnée, Aqiao raconta à son père l'histoire de la vallée cachée. Celui-ci lui demanda de retourner là-bas où la vie était si belle, avec son petit frère.

    Le lendemain matin, Aqiao voulut retourner dans la vallée. Mais un miracle s'était produit: elle vit des mûriers nains tout au long du chemin. Les graines qu'elle avait jetées avaient déjà donné des arbres. Elle suivit la rangée de mûriers jusqu'à la vallée de montagne. Le grand pin était encore là, mais derrière lui le chemin avait disparu.

    Aqiao resta stupéfaite, et soudain elle vit l'oiseau au cou blanc s'envoler de derrière les branchages et l'entendit crier:
    - Aqiao a volé le trésor! Aqiao a volé le trésor!

    Aqiao comprenait tout maintenant. Sans rien dire aux Fées, elle avait pris des œufs, des vers blancs célestes et des graines de mûrier. Les Fées étaient sûrement fâchées et ne voulaient plus qu'elle retourne dans la vallée. Elle l’avaient prise pour une voleuse, mais impossible maintenant de leur dire la vérité!

    Contrite, il ne lui restait plus qu'à rentrer chez elle mais elle craignait la colère des dieux, sans doute allaient-ils la punir!

    Mais les dieux, étant capables de lire dans le cœur de la petite fille, se montrèrent cléments. Il la laissèrent élever les vers à soie. Dès que le mince ver filiforme sortit de chaque œuf, elle cueillit beaucoup de jeunes feuilles de mûriers pour les nourrir et mit à profit ce qu’elle avait appris des Fées.

    Désormais, le Ver Blanc Céleste avait fait son apparition dans le Monde.

    L'élevage du ver à soie est en effet originaire de Lifuqiao près de Hangzhou, mais bientôt on s'y adonna également dans les districts du voisinage. A la campagne, chaque famille élève le ver à soie et plante des mûriers.

    C'est pourquoi Hangzhou, Jiaxing et Huzhou, dans la province du Zhejiang, sont depuis longtemps célèbres pour leur production de soie.

     

    Le pays magique du vers à soie

     

     

     http://www.chinastral.com/chinastral/conte/fable100.htm

     

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  •   Halloween

     Samhain
    Hallowen

    (31 octobre - 1 novembre)

    Autres noms: Halloween, Veille de la Toussaint, Samonios, Fête des pommes, Old Hallowmas

    Samhain est une fête Celte datant de plus de 2500 ans.
    Samhain (prononcer sau-îne) est peut-être la fête la plus associée aux Sorcières et à la magie. C' est sans doute l'un des Sabbats les plus importants de la Roue de l'Année, puisqu'il clôt une année ésotérique pour en entamer une autre.

    C'est une date charnière, puisqu'elle est située entre l'Equinoxe d'Automne: Mabon et le Solstice d'Hiver: Yule. La fin de l'année correspondait à la fin de l'été, entre le 25 octobre et le 20 novembre, précisément le 6ème jour de la lune montante.

    Chez les celtes, l'année était composée de deux saisons: la saison sombre et la saison claire. Samhain est le jour du commencement de la saison sombre, le début de l’année celtique.
    Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques. Son importance chez les Celtes est incontestable, puisqu’on la retrouve en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits de Samhain), durant le mois de Samonios (approximativement le mois de novembre), sur le calendrier de Coligny.

    À Samhain, on célébrait la mort de l'année écoulée et par extension on célébrait les morts de la famille et du clan. Symboliquement, tous les feux étaient éteints durant Samhain. On mettait juste une veilleuse pour retrouver sa porte de maison la nuit et pour indiquer aux morts comment retrouver leurs familles, car ce dernier jour de l'été était également le jour des morts et des esprits. Chez les Celtes, c'est un moment magique où le voile entre le monde des morts et le monde des vivants est le plus mince, où les esprits, les élémentaux, et les êtres divins, sont capables de marcher sur terre, sans être convoqués.

    Samhain marque l'apparition des premiers givres et l'arrivée des jours sombres de l'hiver. C'est la fin de l'été, le commencement de l'hiver, la dernière récolte. On engrange la nourriture, ramène les troupeaux, on ne vit plus à la lumière du soleil mais à la lueur du feu du foyer en écoutant les conteurs de la veillée.
    On honore aussi ce soir là l'absence du Soleil (le Dieu) qui renaîtra lors du Solstice d'Hiver. c'est l'époque de la Vieille Dame, (la Déesse) le Roi mourant est pleuré. Les pouvoirs du Dieu du Soleil sont au plus faible alors que ceux de la Déesse de la Lune sont au plus fort.
    Le visage de la Déesse apparaît dans la nature qui exprime les changements des temps de Samhain: les nuits raccourcissent, l'air devient plus frais, la sève descend dans le tronc des arbres et les tiges de feuilles qui se préparent à tomber pour ne pas geler avec l'hiver qui s'annonce.

    Samhain, c'est la fête des morts, lors de laquelle on se souvient des ancêtres et on les honore avec des prières et des festins, et où les esprits des défunts sont invités à visiter ceux qui poursuivent leur vie. On fêtait alors la fin des moissons et on priait les dieux pour qu'ils protègent durant l'hiver.

     Durant la nuit du Samhain se déroulait un rituel permettant de bien préparer la nouvelle année. Les feux des maisons étaient éteints et les Druides éteignaient le feu sacré et le rallumaient à Minuit pour marquer le renouveau qui arrivait avec la nouvelle année et honorer le dieu du soleil  De ce nouveau feu sacré chaque habitant prenait une braise pour rallumer le feu de sa demeure qui durerait toute l'année.
     En Irlande, le feu sacré était rallumé sur la colline de Tara, et des porteurs de torches repartaient dans toutes les directions rallumer le feu des foyers de tout le pays, dès la fin des festivités.

    Ensuite, c'est le temps de la fête. C'est avant minuit que l'on dit adieu à l'année qui s'achève, et que l'on se souvient de nos disparus. Lorsqu'il sera minuit, il est de coutume d'allumer une multitude de chandelles ou raviver le feu dans la cheminée.
    Puis, après minuit, le passé laisse place à la fête et à la bonne humeur, pour célébrer la nouvelle année qui commence.
    On remplissait également les tables de viandes, de noix, de lait de pain et d'alcool. De plus, la tradition voulait que les Celtes laissent dehors des plateaux remplis de fruits pour leurs ancêtres, et, afin que ces derniers puissent retrouver leur chemin, on sculptait des citrouilles et on plaçait une chandelle à l'intérieur. D'où le symbole actuel. De plus, un peu avant minuit la coutume voulait que l'on allume une chandelle et qu'on la laisse s'éteindre seule.

     La fête de Samhain pouvait durer de 3 à 15 jours; durant celle-ci, les Celtes se grimaient, portaient des masques ou des costumes pour effrayer les esprits.

    Samhain sert à rappeler que la vie englobe la mort, mais aussi le mystère de la renaissance et le mouvement d'avancement continu du cycle.
    Samhain est certainement la fête la plus importante de l'année, certainement plus que celle des fêtes du solstice d'hiver qui la suit. Nombreuses de ses traditions religieuses se retrouvent dans les campagnes où elle a pris un forme de fête rurale teintée de magie au détriment du culte ancien.

    Les fêtes druidiques ont (théoriquement) disparu d’Irlande au Ve siècle, avec l'arrivée d'une nouvelle religion, le christianisme, qui se l‘est approprié comme bien d‘autres afin d‘effacer la vieille religion. La fête chrétienne de la Toussaint, à laquelle est adossée Halloween, a été substituée à la fête celtique dans toute la Chrétienté au VIIIe siècle par le pape Grégoire III, histoire d'en finir avec les pratiques dites païennes.
    Mais ces coutumes et ces rituels auraient existé chez nos ancêtres depuis au moins 20.000 ans alors que le christianisme n'existe que depuis 2000 ans.

    Hallowen/Sahmain

    Dès le XVIIIème Siècle, les populations celtiques émigrant au Nouveau Monde ont transféré et adapté la fête, dont le sens profond reste prégnant.
    Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que cette tradition gagna en popularité en Amérique du Nord après l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais qui s'installèrent sur le nouveau continent notamment pour fuir la Grande famine en Irlande. Cette fête devint Halloween.

    Halloween est donc une fête folklorique et païenne: c'était une occasion unique de célébrer les forces bénéfiques mais aussi de repousser les forces maléfiques, les démons, et autres créatures monstrueuses - ou présumées telles - de la forêt, et ce, lors de rites druidiques spécifiques.

    Le principal symbole d'Halloween est la citrouille issue de la légende irlandaise de Jack-o'-lantern : elle est découpée pour y dessiner, en creux, un visage, puis une bougie ou une lumière artificielle est placée en son centre.

    Aux États-Unis, le sens primitif du moment a cependant été perdu pour devenir une course aux bonbons pour les enfants et une affaire commerciale: la vente de costumes de déguisements. Des déguisement souvent dans l'intention de se faire peur dans un esprit opposé justement de nos ancêtres qui, comme le rapporte César, n'avaient peur de rien et certainement pas de la mort qu'ils considéraient comme un passage.

    Sahmain

    La légende de Jack-o'-lantern :

    Une légende Irlandaise raconte qu'un dénommé Jack ne peut pas entrer au paradis, car il est avare, ni en enfer, car il s'est moqué du diable! Le diable lui donna une lanterne et le condamna à errer avec sa lanterne autour du monde jusqu'au jour du jugement dernier. La lanterne de Jack, était une citrouille (ou un navet) contenant une braise de l'enfer lui éclairant le chemin.

    Chaque année, durant la nuit du 31 octobre au 1er novembre, Jack-o'-lantern, la terrible citrouille et ses potes prennent possession de l'imaginaire étasunien : en effet, depuis près de 200 ans, les Américains célèbrent cette fête folklorique qui met en scène les créatures les plus effrayantes, les plus improbables : fantômes, sorcières, vampires et monstres en tout genre...

    Halloween est une fête carnavalesque: on se déguise et l'on rivalise d'imagination afin de trouver des accoutrements originaux, effrayants et parfois ridicules... Aussi et surtout, il s'agit d'une date où l'on joue avec les normes, où l'on prend un malin plaisir à renverser le monde tel qu'il tourne quotidiennement. La mort, les peurs, les craintes, les monstres sont pris à rebours et font l'objet de blagues, de dérision et de détournements.

    À Halloween, traditionnellement, les enfants se déguisent en fantômes, en sorcières, en squelettes, en monstres et partent à la chasse aux friandises. Ils font le tour du voisinage et sonnent joyeusement et bruyamment aux portes: les parents, censé être déguisés, leur offrent des bonbons, des chocolats, des biscuits, des fruits et plus rarement de l'argent .

    La tradition veut que les enfants prononcent une formule: Trick or treat ! ( que l'on peut traduire approximativement par :"des bonbons ou une farce !" ); une chanson peut accompagner les remerciements de chenapans.

    La nuit d'Halloween est particulièrement agitée et mouvementée: des concerts, des bals masqués, des visites de maisons hantées et de lieux sinistres sont organisés.

    Cette tradition s’est à présent répandue un peu partout dans le monde.

     

     


      Sources: Wikipédia - http://www.esonews.com/Halloween/
    http://esoteria.canalblog.com/archives/2013/06/27/27521702.html
    http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=23714

     

     


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  • La pêcheuse de perles

    La légende de la pêcheuse de perles est une très ancienne légende du folklore japonais.

    Il y a bien longtemps, l’empereur de  Chine désirait faire un cadeau à l’empereur du Japon. Il choisit trois magnifiques bijoux dont un rubis splendide et fit venir son émissaire afin qu’il emporte les cadeaux à l’empereur.

    Mais pendant le voyage, l’émissaire fut attaqué par Ryujin, le Roi des Dragons de l’Océan qui lui vola le rubis, le plus beau des bijoux.
    Désespéré, l’émissaire arrivant à la cour impériale expliqua à l’empereur du Japon le vol dont il a été victime.

    L'empereur, désireux de récupérer le bijou à n'importe quel prix, envoya son premier ministre à Shido, ville située sur la côte japonaise non loin de l'endroit du larcin.

    En arrivant à Shido, le premier ministre réfléchit longtemps à la meilleure façon de récupérer le bijou. Il s'informa sur les coutumes du Roi des Dragons auprès d'un pêcheur. Ce qu'il apprit ne fut guère de nature à le rassurer . Mais il rencontra une jeune et jolie plongeuse pêcheuse de perle, une ama et se dit que peut-être il pourrait l’amener à l’aider.

    Néanmoins il ne savait comment s’y prendre pour lui demander d’aller chercher le bijou, la  tâche étant périlleuse. Etant finalement tombé amoureux d’elle, il finit par l’épouser et vivre avec elle à Shido, et au bout d’un an ils furent les parents d’un petit garçon.

    La plongeuse demande alors comme une grande faveur au premier ministre  de faire de leur fils son héritier unique. Le premier ministre, voyant là un moyen de remplir enfin sa mission et  peu désireux de revenir à Kyoto sans le rubis, accepte sa demande à condition qu'elle aille reprendre le joyau volé au Roi des Dragons. C'est une condition terrible, mais la plongeuse donne son accord et reprend son dur labeur.

    Ainsi chaque jour elle plonge, plonge encore, de plus en plus profond, mais sans succès, elle ne trouve pas ce qu‘elle cherche. Un jour enfin, au plus profond de l'océan, elle aperçoit le palais du Roi des Dragons, devant l‘entrée duquel des monstres horribles montent la garder.
    Maîtrisant sa peur, elle s'approche avec précautions et découvre que tous les gardiens sont endormis et que personne d’autre ne semble en vue. Nageant aussi vite que possible, elle arrive jusqu'au trône du Roi des Dragons. Elle y voit le magnifique joyau resplendissant de mille feux malgré la lumière glauque qui pénètre au fond de la mer. Sans hésiter, elle s'en empare et retourne vivement vers la sortie. Elle commence sa longue ascension en direction de son embarcation qui l'attend à la surface.

    Malheureusement le Roi des Dragons, sans doute alerté par les mouvements de l’eau, se réveille soudain et, constatant la disparition du joyau, se lance immédiatement à sa poursuite. Il est un bien meilleur nageur que la pêcheuse de perles, bien plus rapide qu’elle, et il sait qu'il va la rattraper avant qu'elle n'atteigne son bateau.

    Terrifiée et sentant qu'il va la rejoindre, la plongeuse se rappelle subitement que le Roi des Dragons ne supporte absolument pas le sang des êtres humains. Déterminée à réussir et n'ayant pas d'autre choix, elle sort son couteau de l'étui pendu à sa ceinture et s'ouvre la poitrine d'un seul coup. Elle glisse le précieux bijou dans la plaie pendant que la mer se teinte de son sang.
    Lorsqu'elle se retourne, elle voit le rictus de rage et le regard courroucé du Roi Dragon disparaître dans un nuage rouge. Saignant abondamment et épuisée, elle atteint enfin la surface de l'eau où elle est hissée dans le bateau par les rameurs. Elle a tout juste le temps d'indiquer l'endroit où elle a caché le bijou avant de mourir.

    Le premier ministre retourne à Tokyo accompagné par son fils pour remettre le bijou à l'empereur. Il tient sa parole en faisant de l'enfant son unique héritier et, reconnaissant, ordonne également d'élever un monument à la mémoire de la belle et loyale pêcheuse de perles qui a donné  sa vie pour son enfant.

    Ce monument est toujours visible au temple de Shido-ji. Malheureusement je n’ai pu en trouver aucune photo.


    Source: Wikipédia


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