•  Les neuf vies du Chat

     

    Légende hindouiste: Les neuf vies du chat

    Un vieux matou, mathématicien émérite mais fort distrait et incroyablement paresseux, somnolait à l’entrée d’un temple. De temps à autre, il entrouvrait un œil pour compter les mouches du voisinage et replongeait presque aussitôt dans sa douce léthargie.

    Shiva vient à passer par là. Emerveillée par la grâce naturelle, toute féline, que l’animal avait conservée, malgré un embonpoint considérable dû à son oisiveté, le Seigneur des Mondes lui demanda :

    -qui es tu et que sais tu faire ?

    L’autre, sans même entrebâiller ses paupières, marmonna :

    - je suis un vieux chat très savant, et je sais parfaitement compter.

    - magnifique ! Et jusqu’où peux tu compter ?

    - mais voyons, je peux compter jusqu’à l’infini !

    - dans ce cas, fais-moi plaisir. Compte pour moi, l’ami, compte…

    Le chat s’étira, bailla profondément, puis, avec une petite moue de dédain amusée, se mit à réciter :

    - un… deux… trois… quatre…

    Chaque chiffre était prononcé d’une voix plus murmurante et vague. A sept, le chat était à moitié endormi. A neuf, il ronflait carrément, abimé dans un sommeil béat.

    - puisque tu sais seulement compter jusqu’à neuf, décréta le grand Shiva, souverain des Sphères, je t’accorde neuf vies.

    C’est ainsi que les chats disposèrent de neuf existences.

    Mais Shiva, qui était aussi un subtil philosophe, médita longuement. Le matou lui avait assuré qu’il pouvait compter jusqu’à l’infini. Certes, il s’était arrêté au chiffre neuf, puis s’était endormi. Or, le sommeil, sans nom, sans forme, sans pensée, n’est-il pas une fidèle préfiguration de l’infini ?

    Alors Shiva compléta son décret : au bout de ses neuf vies le chat accéderait directement à la félicité suprême.

     Les neuf vies du Chat , extrait de la sagesse des chats, Julia Deuley

     


    6 commentaires
  • Mu, ou la Lémurie

    Bien avant l’Atlantide, il y a eu un grand continent dans l’Océan Pacifique:

    MU ou la Lémurie

     

    La Création du Monde selon la Tradition Originelle

    Au commencement, la terre n'était qu'un morceau de roches gelées se déplaçant dans l'espace, comme une comète. Elle finit par être attirée dans l'orbite de notre soleil et se satellisa. Ce faisant, elle prit sa forme ronde, mais était couverte totalement d'une couche épaisse de glace, telle une boule de neige, et se réchauffa petit à petit, jusqu'à laisser apparaître une masse de terrain entourée d'eau, tout en conservant longtemps des glaciers très étendus depuis les pôles. Ainsi les eaux et la terre furent séparés, puis les nuages se dissipant le soleil fut visible, ainsi que les étoiles.

     A l'origine sur terre, il n'y avait qu'un seul continent, le Gondwana. Par suite des secousses telluriques et éruptions volcaniques formant le relief, les fleuves etc... Certains blocs se détachèrent et dérivèrent lentement. Certains morceaux s'affaissèrent sous les eaux, pour resurgir quelques ères plus tard. L'activité tellurique se calmant, la vie, puis l'homme purent apparaître.

     Le premier continent habité sur la terre était MU, occupant la plus grande partie du Pacifique actuel, connu aussi sous le nom de Lémurie. C'est là qu'apparut la première civilisation dont le souvenir est demeuré, il y a 200 000 ans.

     Les êtres vivants apparurent sur le continent appelé MU, ou la Lémurie, sur lequel furent créées les 4 races humaines, blanche, noire, rouge et jaune. Mu était sans aucun doute ce qu’on appelle le Paradis Terrestre, comportant une végétation luxuriante où tout poussait sans effort et des animaux étranges dévoués aux humains.

    Ces humains disposaient de facultés que nous appelons aujourd’hui paranormales, parce que nous avons perdu la capacité de les utiliser. Ils avaient au centre du front un organe développé dont il ne nous reste que des bribes et que nous appelons le 3ème œil qui correspond à notre glande pituitaire. Ce troisième œil leur permettait de communiquer par télépathie, de sentir approcher les évènements à l’avance, ils parlaient avec les animaux de la même façon et tous leur obéissaient.

    Les hommes apprirent à lire le passé et l'avenir, à contrôler la pesanteur, (d'où les constructions cyclopéennes incompréhensibles même à notre époque,) à utiliser les forces de la nature, etc... Ils pouvaient voir, entendre ou sentir quelque chose qui se passait à une grande distance.

     L'énergie était fournie par le soleil, certains cristaux et par des minéraux possédant des propriétés inconnues. Un de ces minéraux fixés derrière un bateau le faisait avancer très rapidement.

     La terre commença à se morceler, subissant tremblements de terre et raz-de-marée.

     Un groupe gagna une autre partie de la terre devenue à ce moment habitable, sans doute l'Amérique, puis de là l'Atlantide qui surgissait au moment ou Mu commençait à s'enfoncer dans les eaux. L’Australie serait le plus grand vestige de Mu (d’où des animaux qu’on ne trouve nulle part ailleurs) avec les autres iles du Pacifique.

    Le cycle de Mu était terminé. Quand le continent commença à s'enfoncer par morceaux, ses côtes s'étant rapprochées de l'Amérique, les derniers habitants émigrèrent sur ce continent. Les Indiens d'Amérique du Nord sont les descendants de ces Lémuriens à la peau rouge; tandis que les Mayas, Toltèques, Olmèques, Aztèques ou Incas sont le résultat de ces Lémuriens croisés avec les Atlantes lorsqu'ils vinrent établirent des colonies sur ces terres. Une partie de Mu s'est soudée à l'Amérique du Nord durant les bouleversements créés par son engloutissement, créant les Montagnes rocheuses et la Californie, (terre d'Eden par ses fruits, ses fleurs et son or) dont le mystérieux Mont Shasta où un peuple inconnu est aperçu de temps à autre et qui serait un très grand centre de spiritualité. Une autre partie de Mu se groupa à l'Amérique du Sud et créa les Andes, au pied desquelles dans l'océan des plongeurs ont retrouvé des constructions cyclopéennes.

     Sgt Williard Wannal, l'un des principaux responsable de la recherche sur la Lémurie à Hawaï, a rapporté que des ruines d'une ville du continent englouti ont été découvertes entre Maui et Oahu. Projet qui est resté Top Secret par la "Naval Intelligence" en 1972.

     Les habitants de Mu étaient concentrés sur la méditation et le développement de capacités personnelles. La Lémurie manifestait peu d'intérêt pour la technologie et préférait faire l'expérience des énergies psychiques, bien que les lémuriens connaissaient l'énergie solaire, l'énergie du cristal ainsi que le pouvoir des sons et des sonorités de haute fréquence pour téléporter des objets ou des matériaux. Ils travaillaient en harmonie avec la nature et la terre, n’utilisant pas la technologie scientifique.

     James Churchward - Mu, le continent perdu, 1931

    Le colonel Churchward a consacré vie à la recherche de Mu. Selon lui la superficie du continent de MU était de 5000 km de longueur à 3000 km de largeur. Un paradis tropical semblable au Jardin d'Eden. Jusqu'au jours où 64 millions d'habitants périrent dans un terrible engloutissement (il y a environ 50 000 ans d‘après lui). Des détails précis des continents engloutis de Mu et de l'Atlantide ont été trouvé sur des tablettes de pierre Pré-Inca du Pérou par le Dr. Javier Cabrera, d’autres tablettes présentant une écriture identique ont été trouvées en Inde, et d’autres encore il y a peu à proximité du Japon, où certains situent à présent la Lémurie… 

      


    Sources: http://unpeudebonheur.centerblog.net/rub-coup-de-coeur--civilisation-ancienne;-L-atlantide.html -

    Et mes sources personnelles.

     

     


    4 commentaires
  • L'Agartha

    LE MYTHE DE L'AGARTHA , La Terre Creuse

    L'Agartha (ou Agarttha, orthographe adoptée par René Guénon, ou Agharta ou Agarthi ou Asgharta)) est un royaume souterrain légendaire présent dans la tradition indienne et amérindienne. Agartha serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement.

    La capitale de ce Royaume est Shambhala. Cette croyance est très liée au monde du Bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cachemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.

    Il conserverait en son sein des bibliothèques d'archives des Savoirs Perdus des légendaires continents engloutis de l'Atlantide et de la Lémurie, serait le refuge des "hommes- éclairs" cités dans le Tjukurpa des aborigènes australiens et la cosmologie Mohawks, mais aussi des civilisations disparues des Mayas et des Aztèques, ainsi que leur trésors cachés avant l'arrivée des Conquistadores.

    Le Royaume de l'Agharta est aussi à la base de la théorie des partisans de la Terre creuse, affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord comme au pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète.

     Cela a un certain rapport avec l'alchimie, notamment à cause d’une forme d'énergie appelée VRIL (ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui sauraient utiliser cette "énergie"). Il y a une part de rêve, de contes, de mythes. Les entrées de galeries cachées qui ne restent "ouvertes" qu'un temps se retrouvent dans les contes de fées avec des entrées de grottes aux trésors ne s'ouvrant qu'à certaines époques ou en certaines circonstances.

    Dans la symbolique, l'antre peuvent habiter des dieux et des monstres, dans la caverne se trouve plutôt une réserve d'énergie terrestre, parfois symbolisée par le trésor. La caverne est la concentration de forces magiques, une matrice, elle peut abriter les nains, gnomes et autres gardiens des trésors cachés. Entrer dans la caverne, c'est faire retour à l'Origine, et de là, monter au ciel, sortir du Cosmos, c'est pourquoi Lao Zi y serait né.

    Il y a un peu plus de quarante ans, en présentant sa carte de la Terre (Cf. illustration), établie sur la base des rapports secrets de l’Amiral Byrd et du livre de Raymond Bernard, « The hollow Earth », Max Fyfield s’attira les sarcasmes et les quolibets des sommités scientifiques de l’époque. Dans les années 1970, lorsque Omraam Mikhaël Aïvanhov fit une série de conférences sur l’Agartha, elles lui valurent également les ricanements d’une partie de son auditoire.

     LES ENTREES

    On situe traditionnellement quelques entrées supposées du Royaume d'Agharta, qui sont basées, entre autres, sur les croyances bouddhistes ,dans les endroits suivants : Cueva de los Tayos (Équateur), Désert de Gobi (Mongolie), Grotte de la sibylle de Colchide (mont Atlas, Géorgie), Grotte de la sibylle de Cumes près de Naples (Italie), Chutes d'Iguaçu (Brésil), Mammoth Cave (Kentucky, États-Unis), Manaus (Brésil), Mato (Grosso, Brésil), Mont Epomeo (Italie), Pôle Nord et Pôle Sud, Pyramide de Khéops (Égypte), Uluru (Ayers Rock - Australie).

     POSITION SUPPOSÉE DES PRINCIPALES VILLES EN AGARTHA, SOUS LA CROÛTE TERRESTRE (Source : Nexus Australia) :

    Shambllah Mineur - capitale de la Terre située au Tibet

    " Telos " - ville lémurienne et centre administratif située sous le Mont Shasta en Californie

    Posid - ville atlante située sous le Brésil

    Cristalos - ville atlante située sous le Pérou ( lac Titicaca)

    Shonshe - ville lémurienne (si ma mémoire est bonne, elle est dans le sud de la Chine)

    Rama - ville située sous l' Inde

    Shingwa - ville sous la frontière de la Mongolie et de la Chine

    Shangri-la - ville de la région de l' Himalaya

     

     Source: http://secretebase.free.fr/civilisations/atlantide/agartha/agartha.htm


    6 commentaires
  •  

     

    L’Atlandide, Mythe ou réalité?

     Les premiers écrits dont nous avons connaissance concernant l’Atlandide sont l’œuvre de Platon. Dans son livre « Timée », il raconte comment un vieux prêtre de Saïs en Egypte, dans le Delta du Nil, initia Solon à l’histoire de ses ancêtres Grecs dont-ils avaient tout oublié. Il lui raconta comment (il y a 12000 ans pour nous) leurs armées détruisirent celles d’un peuple d’une immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe et l’Asie, venant d’un autre monde situé dans l’Océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet océan, car il s’y trouvait une île devant ce détroit appelé les colonnes d’Heraclès (le détroit de Gibraltar).

     Cette île était plus grande que la Lybie et toute l’Asie réunies, et de cette île on pouvait passer dans les autres et ainsi arriver sur le continent. Or dans cette île Atlantide des rois avaient formé une grande et admirable puissance qui étendait sa domination sur une partie de l’Afrique jusqu’à l’Egypte et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie. Or un jour les Atlantes décidèrent d’envahir le reste du monde, et ce fut la Grèce qui prit le commandement des forces défensives. Elle vainquit l’envahisseur presque à elle toute seule et rendit à la liberté tous les peuples en-deçà des colonnes d’Hercule.

     Mais dans les temps qui suivirent, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit, tout ce que les Grecs avaient de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre, et l’Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même.

     Voilà pourquoi, aujourd’hui encore (au moment où parle le prêtre de Saïs), cette mer-là est impraticable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l’île a formé en s’affaissant. Voilà pourquoi la Grèce n’a pas conservé la mémoire de cette époque lointaine.

     Le mythe de l’Atlandide a soulevé d’innombrables controverses; il y a quelques années un savant géologue, P. Termier, a prouvé qu’un vaste effondrement s’était produit à la fin de l’âge quaternaire à l’Ouest du détroit de Gibraltar. Mais l’Antiquité ne s’en est certainement pas douté, et Platon lui-même n’a pu le deviner; Il se trouve qu’il a jadis existé une terre là où Platon a placé son histoire et que son « invention » n’est pas dénuée de fondement.

      Source: Platon, le Timée.

      La description précise de l’Atlantide est ensuite donnée par Platon dans le Critias.

     Dans le partage du monde, Poseïdon avait obtenu l’Atlantide, île immense située au-delà des colonnes d’Héraclès. Il y installa cinq couples de fils jumeaux qu’il avait eu de Clito, la fille du roi du pays. L’aîné de ses fils reçut le nom qui servit à désigner le pays entier et l’océan qu’on appelle Atlantique, car ce premier roi, fils de Poseïdon s’appelait Atlas. Ce roi habitait une montagne située au milieu d’une vaste plaine.

    Poseïdon la fortifia en creusant autour trois enceintes circulaires concentriques, deux de terre et trois de mer, et fit jaillir au milieu de l’île deux sources abondantes, l’une d’eau froide et l’autre d’eau chaude. Il divisa le pays en dix lots en faveur de ses dix fils. L’aîné, Atlas, eut la souveraineté sur les autres, et le lot le plus beau, au centre de l’ile. Cette ile était d’une extrême richesse; l’on en extrayait des métaux de toute sorte; elle nourrissait toutes sortes d’animaux, dont des éléphants, et des arbres fruitiers de toutes espèces.

    Les habitants complétèrent l’œuvre du dieu de la mer. Ils jetèrent des ponts sur les enceintes d’eau de mer pour ménager un passage vers le dehors et vers le palais royal, qui était une merveille de grandeur et de beauté. Ils creusèrent, de la mer à l’enceinte extérieure, un fossé propre à livrer passage aux plus grands navires, et à travers les enceintes de terre des tranchées assez larges pour permettre à une trière d’y passer. Ils recouvrirent ces tranchées de toits pour qu’on pût naviguer à couvert. Ils revêtirent d’un mur de pierre le pourtour de l’ile ou habitait le roi et transformèrent les carrières d’où ils avaient extrait les pierres en bassins souterrains pour les vaisseaux.

    Sur l’acropole se dressait un temple immense, consacré à Poseïdon et à Clito. Ce temple était revêtu d’or et rempli de statues de toute sorte. Autour des sources que Poseïdon avait fait jaillir, on avait construit pour les bains des bassins à ciel ouvert pour l’été et d’autres couverts pour l’hiver. Dans les diverses enceintes on avait aménagé des temples, des jardins, des gymnases, un hippodrome, des casernes pour la garde du prince. Les arsenaux maritimes étaient pleins de trières. Un mur circulaire, était couvert d’habitations pressées les unes contre les autres et le canal et le plus grand port étaient remplis de navires venus de toutes les parties du monde.

    Quant au pays lui-même, les rivages en étaient fort élevés et à pic sur la mer. Tout autour de la ville s’étendait une plaine encerclée de montagnes richement peuplées. Autour de cette plaine on avait creusé un immense fossé, des tranchés le coupaient en ligne droite et se déchargeaient dans ce fossé. Elles servaient au flottage du bois qu’on descendait de la montagne et au transport des marchandises venues du dehors ou du pays même où se faisaient annuellement deux récoltes.

    Organisation politique, lois et jugements, tout est raconté en détail…

    Pendant de nombreuses générations les rois obéirent aux lois. Mais quand la portion divine qui était en eux s’altéra, ils oublièrent les prescriptions de Poseïdon et cédèrent à l’ambition et à l’orgueil.

    Zeus résolut donc de les châtier.


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique