• Les fées

    Les fées

    Certains les classent parmi les êtres de la nature, je pense qu’elles sont d’une autre sorte, d’une autre sphère.

    Les Fées vivent souvent dans les forêts peu fréquentées par les hommes. Une fée est un être irréel, généralement décrit comme anthropomorphe et du genre féminin d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler dans les airs, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'homme se fait des fées varie en fonction des cultures et des pays : revenants, anges déchus, élémentaires ou même humains, minuscules ou de taille humaine, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle. Ainsi, la Befana, la dame blanche, la sirène, les dryades, la fée Morgane et une grande variété d'êtres et de créatures généralement féminines sont considérées comme des « fées ».

    Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités païennes, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés, si elles aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs « tours », leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changeling, ou encore celle de déguiser leur apparence et ce qui les entoure. Les fées font partie intégrante des croyances populaires dans des régions comme l'Écosse, l'Irlande, la Bretagne, l'Islande et la Scandinavie, où des précautions à tenir envers elles ont été popularisées par le folklore, et sont également connues des folklores allemand, français et wallon. Au XXIe siècle, elles font toujours l'objet de croyances et de tous temps, des personnes ont affirmé les voir, communiquer avec elles ou invoquer leur aide.

    Dès le XIIe siècle, deux grandes figures féeriques se distinguent dans la littérature d'Europe de l'Ouest : la fée marraine et la fée amante. Bien connues de la littérature médiévale, les fées disparaissent des récits à l'arrivée de la Renaissance, pour réapparaître sous de nouvelles formes dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, et les contes de fées qui modifient leur taille, leur apparence et leur symbolique. Les contes merveilleux ont popularisé la fée marraine et son antithèse, la fée Carabosse.

    Les petites fées anglo-saxonnes, souvent ailées,  sont popularisées durant l'époque victorienne, notamment par la peinture féerique. Elles sont désormais des personnages incontournables de la littérature fantastique, fantasy et du cinéma, entre autres grâce à Walt Disney qui les a largement popularisées aux États-Unis, et à des films comme Dark Crystal, et la mignonne fée Clochette dans Peter Pan!

    L'elficologue Pierre Dubois, spécialiste français du sujet et auteur de la La Grande Encyclopédie des fées parue en 1996, les présente comme des marraines, devineresses et enchanteresses représentant les forces de la nature, bien distinctes des elfes et des lutins, esprits masculins, souvent farceurs pour ces derniers. « Ce sont les déités des lieux, des sources, des montagnes, des prés et des bois, les maîtresses de nos songes, les Reines d'Avallon, les Serpes de l'obscur, les Nymphes de l'aurore ; celles qui font et défont les saisons. Mais ces « Puissantes », dont certains hésitent à prononcer le nom, possèdent un cœur de femme que brise le moindre manquement. »

    Selon Laurence Harf-Lancner, la fée fata, ou fée marraine, est vraisemblablement issue d'un mélange entre la figure des trois Parques de la mythologie romaine et des triades tutélaires celtiques liées à la fertilité et l'abondance, dont le souvenir est demeuré vivace au Moyen Âge. Cette créature tutélaire se penche sur le berceau d'un nouveau-né pour apporter protection et grâces magiques, c'est une fée « matrone » comme dans le conte La Belle au bois dormant et sa forme plus ancienne, Perceforest. Elle était semble t-il vénérée vers l'an mille. Ces fées maternelles élèvent et éduquent de jeunes héros, avant de leur remettre des armes merveilleuses comme  Viviane avec Lancelot

    L'Exil des fées
    "Au vieux temps du roi Arthur, celui dont les Bretons parlent avec grand respect, tout ce pays-ci était plein de féerie. La reine des fées avec sa gaie compagnie dansait bien souvent dans plus d'une prairie verte. C'était là l'ancienne croyance, d'après ce que je lis… Il y a bien des siècles de cela. Mais maintenant on ne voit plus de sylphes. Car la grande piété et les prières des moines mendiants et autres saints frères qui, aussi nombreux que les atomes dans un rayon de soleil, fouillent toutes les terres et tous les cours d'eau, bénissant les salles, les chambres, les cuisines, les chaumières, les cités, les bourgs, les grands châteaux et les tours, — font qu'il n'y a plus de fées."  
    Geoffrey Chaucer, XIVe siècle, traduction de Victor Hugo

    "Rien n'est plus absurde que de croire les elfes, fées, trolls et dragons des êtres surnaturels."
    J. R. R. Tolkien durant la conférence On fairy tales

    Conan Doyle croyait fermement en l'existence des fées, tout comme son père, Charles Doyle, qui les dessinait et assurait en voir dans ses dernières années, alors qu'il avait sombré dans l'alcoolisme et la folie. Des clairvoyants comme Geoffrey Hodson ont décrit leurs mœurs et activités avec une grande précision. Peter Caddy, créateur du Findhorn Ecovillage, en Écosse, a affirmé avoir atteint son haut degré de maîtrise du jardinage organique grâce à ses pratiques spirituelles et la communion avec les Devas et d'autres esprits de la nature. Des témoignages d'observations de fées sont recensés partout dans le monde, même chez des personnes qui n'ont jamais manifesté le moindre signe de croyance auparavant. Pierre Dubois pense qu'on ne peut totalement ignorer ces multiples témoignages, la question étant de savoir si on peut « se permettre de douter de la sincérité de ces clairvoyances ».

    Source: Wikipédia.org


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    Pour Volodia:

    La foudre, menace du ciel

    La foudre inquiète les Hommes depuis toujours, qui en ont fait une menace personnifiée par des dieux dans diverses mythologies.

    Les divinités de la foudre sont très présentes dans les différentes mythologies, des Grecs aux Hindous, en passant par les Chinois et les Mayas. Elles se nomment Zeus, jupiter, Thor, Indra, Perun, Chac, Tlaloc...

    La plus ancienne des divinités concernant la foudre qu’on a retrouvée représentée sur un sceau de Babylone, remonte à 2000 ans avant Jésus-Christ. Il s’agit d’un Dieu tentant de contrôler les précipitations accompagnées de décharges électriques et qui gouverne les météores représentés avec un fouet et tiré sur un char. Une divinité féminine tient dans sa main le feu du ciel.


    En Grèce, 900 ans avant Jésus-Christ, le dieu de la foudre autrement appelé Dieu Teshup, apparaît avec une fourche trident qui représente la foudre dont le plus célèbre est Zeus 470 avant J-C.
    A l'origine, Zeus, le puissant dieu des dieux Olympiens, n'était pas le maître de la foudre, mais du foudre.
    Le foudre est une arme de poing, capable de lancer un serpent de feu, c'est à dire un rayon mortel. Zeus avait reçu cette arme de la main des fabuleux cyclopes, les Hommes de la Race d'Or, d'improbables créatures géantes. Les Cyclopes étaient les maîtres de la foudre. Ils maîtrisaient aussi l'art de la forge et ils savaient fabriquer des armes terribles... C'est ainsi qu'ils ont offert à Zeus l'arme qui l'a rendu tout-puissant, le foudre qui tue ou divinise.
    Le foudre de Zeus possède trois éclairs : le premier pour avertir, le deuxième pour punir et le troisième, pour la fin des temps, afin de détruire le monde.

    En Asie Mineure, chez les Phéniciens, le dieu kéraunique est Adad qui fouettait les nuages, jetait la foudre et apportait la pluie.

    En Inde également, la foudre constitue un mythe. Indra est le dieu de la foudre. . Dieu du ciel, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie, il est aussi considéré comme le dieu de la fertilité avec l'eau qu'il apporte à la terre. Cette divinité la plus populaire de la religion anéantissait ses ennemis avec la « vajra » foudre destructrice représentée en forme de hochet à plusieurs pointes. Le mythe est un combat entre le dieu et le démon expliquant comment la foudre d’Indra perce le nuage libérant les eaux.

    Dieu de la foudre et de la pluie, Tlaloc le Ruisselant était vénéré dans toute la Mésoamérique sous différents noms : Cocijo chez les Zapotèques, Chac ou Tchac chez les Mayas.
    Maître de la foudre, il était vénéré comme le dieu qui transforme, qui change les hommes, et qui renouvelle la nature. Seigneur de la pluie, il présidait un grand nombre de divinités associées à la fertilité, il vivait dans le Tlalocan, paradis terrestre au sommet des montagnes, où nourriture, eau et fleurs abondaient.

    Thor ou Tor est le dieu du tonnerre dans la Mythologie nordique.
    Thor, pour certains auteurs, serait un avatar nordique de Zeus : rien d'étonnant s'il maîtrise la foudre. Son attribut le plus célèbre est son marteau Mjöllnir, avec lequel il crée la foudre, et qui lui permet surtout d'être le protecteur des dieux et des hommes face aux forces du chaos, comme les géants. En tant que dieu de l'orage, il apporte la pluie, ce qui fait également de lui une divinité liée à la fertilité.
    Ce marteau sera aussi attribué à Donar, puis à Wodan, chez les Germains.

    En Scandinavie, Perun est vénéré et possède les mêmes attributs que Thor. Perkunas (en Lituanie) ou Perkons (en Lettonie) serait l’anthropomorphisation d’un arbre qui incarne la vie féconde par excellence et jouit à ce titre d’un culte particulier (fertilité-fécondité).

    Chez les Amérindiens, la foudre était personnifiée par un être mythique vêtu avec splendeur et portant une coiffure de plumes multicolores : Tlaloc chez les Aztèques, Cocijo chez les Zapotèques, Aktsin chez les Totonaques, Tzahui chez les Mixtèques, Illapa chez les Incas ou Chac chez les Mayas sont à la fois des dieux de la foudre, de la pluie et de la fertilité.

    En Afrique subsaharienne, essentiellement chez les Yoruba, au Bénin et au Nigéria, le grand dieu guerrier Shango gouverne grâce à la foudre, il est viril et gaillard, violent et justicier : il châtie les menteurs, les voleurs et les malfaiteurs, la mort par foudroiement est donc particulièrement infamante.

    Dans la mythologie taoïste chinoise, la foudre est réellement apprivoisée, conséquence du conflit entre le yang (air chaud, symbole masculin) et le yin (pluie froide, symbole féminin) ; la divinité suprême qui préside aux mystères de la foudre est Lei-tsou président du ministère du Tonnerre et des orages, constitué de vingt-quatre dignitaires dont son adjoint Lei-kong, duc du tonnerre, homme bleu ailé, hideux, affublé de vilaines griffes, punit les humains de leurs crimes les plus secrets.

    Au Japon, Raiden ou Raijin, dieu du Tonnerre, secoue Ciel et Terre de ses coups fracassants, le but était d’exciter la terreur en figurant la redoutable puissance des dieux de l’orage.

    En Terre d’Arnhem (Australie du Nord), région tropicale, chaude et humide, on trouve probablement les plus anciennes peintures rupestres avec motifs de foudre ; le géant Djambuwal fait entendre sa voix terrifiante à chaque orage.

    On retrouve l'usage des lance-rayons chez les dieux Aztèque et Incas, Quetzalcoatl et Viracocha. "Des légendes racontent que les dieux de l'ancien Mexique étaient armés de xiuhcoatl, ce qui signifie "serpents de feu". Ils émettaient des rayons capables de transpercer et mutiler des corps humains.

     Une tradition aborigène dit que les Hommes d'Avant étaient les frères de la Foudre. Des peintures rupestres d'Australie montrent des géants avec des pointillés qui partent de leurs doigts.

    Depuis les origines, la foudre a tellement fasciné l’Homme qu’il en a doté de nombreux dieux, à travers toute la mythologie. Ce phénomène naturel fantastique nous réjouit parfois, mais nous effraie surtout non seulement à cause de ses effets destructeurs mais aussi par le mystère qui continue à l’entourer.
    L’ homme a des difficultés à se délivrer de ses peurs ancestrales, mais la foudre peut aussi être bénéfique puisqu’elle a donné le feu aux hommes par l’entremise de Prométhée.

     

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/meteorologie-foudre-menace-ciel-1512/page/2/
    http://apehf.canalblog.com/archives/2006/03/18/1542334.html

     

     


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    La Licorne

    La Licorne, une créature mythique et fabuleuse

    La mythologie Grecque nous raconte que la Licorne était une créature féerique, fabuleuse et fantastique, fidèle tant en amour qu'en amitié. Elle était la monture des dieux et il existait des troupeaux de licornes qui vivaient dans la forêt enchantée .

    Symbole de pureté et de douceur, de puissance et de fertilité, elle est douée du mystérieux pouvoir de déceler l'impur.
    la Licorne se laisse apprivoiser par les gens au cœur pur. Elle ne peut survivre à la cupidité, ni se laisser dompter par un cœur corrompu. Voilà pourquoi elle n'est visible qu'en d'exceptionnelles et rares occasions.
    Sauf exceptionnellement, les Licornes évitent de fréquenter les humains: aussi longtemps qu'elles ne sont pas sûres d'être accueillies favorablement; car étant fragiles et craintives, l'indifférence suffit à les blesser et même à les bannir ou à les tuer.
    Néanmoins encline à se sacrifier pour les Hommes si besoin, cette créature mythique est réputée protéger les justes, apporter une grande chance, et réaliser les désirs du cœur... voire même parfois, en opérant des miracles.

    Légendaire, la Licorne est souvent dépeinte dans les bestiaires médiévaux (recueils de fables) comme étant un cheval blanc et élancé, arborant une corne spiralée sur son front, et qui peut vivre jusqu’à mille ans. Néanmoins, son aspect et sa personnalité diffèrent parfois, selon la région du monde où elle est censée avoir été aperçue.
    On en parle pour la première fois en Occident, dans les textes écrits, sous la plume de l'historien grec Ctesias, vers 398 avant J.-C., sur la base de récits de voyageurs. Selon l'auteur, les Licornes auraient habité l'Inde; elles sont décrites comme étant des ânes sauvages aussi gros que des chevaux et parfois plus encore; leur pelage était blanc, leur tête rouge foncé, et leurs yeux d'un bleu profond. Puis sur leur tête se dressait une longue corne d'environ un demi mètre de long: généralement blanche à la base, noire au milieu, puis rouge et pointue dans son extrémité.
    Ainsi elle est souvent décrite comme étant sauvage et indomptable, ou alors on racontait que c’était un animal paisible et doux, qui apportait la bonne fortune.

    La licorne est présente dans un grand nombre de tapisseries du Moyen Âge (ex: La Dame à la Licorne, tissée vers la fin du XVe siè­cle, musée de Cluny); et est souvent reproduite sur les blasons médiévaux, dans les ornements (supports, timbres, cimiers de casques, etc.) de même qu'au centre de l'écu. Même que le souverain Tudor Henri VIII (1509-1547) commanda des sculptures de licorne pour décorer son palais de Hampton Court. On la représente aussi fréquemment dans les armoiries héraldiques.

    La réputation qui a été faite de sa corne magique a fait que les hommes l’on chassée afin de la tuer. On racontait que cette corne pouvait détecter les poisons, qu’elle purifiait les points d’eau, qu’une fois réduite en poudre elle guérissait de nombreuses maladies… On disait aussi que son crin entrait dans la fabrication des baguettes magiques.
    Certaines légendes affirment même qu'un bijou précieux, un énorme rubis dit-on, était caché sous la corne. Pas étonnant que plusieurs aient voulu se l'approprier... quitte à tuer la créature pour ce faire.

    Sauvage et féroce si elle est attaquée, on dit qu’elle avait des sabots acérés et plus de forces qu’un éléphant. Évidemment, la Licorne combattait violemment pour sa vie et contre la méchanceté des hommes qui la chassaient et qui souhaitaient la capturer.

    Mais la licorne se laisse parfois prendre au piège de l’amour…

    La Licorne pouvait être apprivoisée et rendue docile par le contact d'une vierge. Ainsi, diverses légendes racontent qu'une jeune femme pure se rend dans les bois et s'asseoit nue sous un arbre, pour émerveiller la licorne par sa pureté et sa beauté. Puisqu'elle est attirée par la pureté, la Licorne ne peut résister à l'appel de l'amour pur et bientôt, vient étendre docilement sa tête sur les genoux de la vierge. Cette traîtresse chante alors pour l'endormir; puis lui glisse une bride d'or sur la tête. Les chasseurs surgissent donc pour la capturer et malheureusement aussi, pour l'abattre par cupidité...

    Quoi qu'il en soit, il semble que désabusée par la cruauté et l'indifférence de l'Homme, la Licorne a finalement fait le choix de quitter la planète Terre... il y a de cela très longtemps. Elle vit maintenant dans les Cieux. Mais il paraît néanmoins qu'elle demeure à l'écoute des êtres au cœur pur; et qu'elle consent parfois à aider certains d'entre eux à réaliser leurs vœux.

     

    Source: http://www.unicorne.com/licorne.php

     


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  • Les Sirènes

    LES SIRENES


    L'origine des sirènes n'est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu'elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et de muses, en tout cas de l'une d'entre elles : il s'agirait soit de Melpomène, la muse du courant harmonieux; soit de Terpsichore, la muse de la danse des ondes; ou alors de Calliope à la très belle voix.

    Leur résidence se trouverait à l'extrémité de la presqu'île de Sorrente ou elles auraient un temple, dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous-marin ou se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amants mortels.

    Dans la plupart des récits du folklore, les sirènes sont reconnaissantes aux mortels qui les remettent à l'eau lorsqu'elles se sont échouées sur le rivage. Elles offrent un trésor caché sous une pierre. La sirène sauvée par la mère du héros breton Rannou lui avait remis, pour son fils, une coque remplie d'une liqueur magique ; grâce à elle, Rannou devint le plus fort et le plus puissant des hommes.
    Car les sirènes sont de grandes amoureuses. D'ailleurs, dit-on, si la mer est salée, c'est qu'elle est remplie des larmes des sirènes en mal d'amour.

    Les Sirènes ont l'apparence de très belles femmes de la taille jusqu'au sommet de la tête, tandis que le bas de leur corps est recouvert d'une queue de poisson couverte d'écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. A l'approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu'aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et le naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer.

    Dans l'odyssée d'Homère, si Ulysse parvient à écouter sans dommages le chant des sirènes, c'est parce que, sur les conseils de la magicienne Circé, il s'est fait attacher au mât de son bateau, tandis que les marins continuent la manœuvre, les oreilles bouchées avec de la cire.
    Le chant des sirènes est en effet fatal aux marins, qui se laissent séduire par lui. Perdant instantanément l'esprit, ils se jettent à l'eau et se noient. Les cruelles sirènes dévorent leur cœur et emportent leur âme, tandis que les bateaux laissés à la dérive vont se fracasser sur les rochers ...

    A Guernesey et en basse Bretagne, de nombreux témoignages attestent l'existence de ces femmes poissons. Ainsi un vieillard de Guernesey, se trouvant au sommet des falaises, affirmait avoir contemplé une compagnie de 6 sirènes allongées près du bord de mer. Il se précipita pour le voir de plus près mais, effarouchées, les sirènes se jetèrent à l'eau et disparurent. De même, une sirène de Bretagne se tenait dans la baie de la Fresnaye ; c'est là qu'on pouvait entendre sa voix mélodieuse et voir la trainée lumineuse qu'elle laissait sur son passage.

    Les marins disent que l'apparition d'une sirène annonce toujours du mauvais temps. En basse Bretagne, on pense qu'il suffit de voir une sirène nue, ou de la toucher même involontairement, pour déclencher une tempête. Selon d'autres croyances, les sirènes ont le pouvoir d'emmener leurs victimes au fond de leur palais sous marins. C'est le cas notamment de la sirène du fort La Latte, qui a causé la disparition de maints jeunes gens. Dans le sud du Finistère, on redoute plus que tout le chant de la Mac'harit argwall amzer, Marguerite du mauvais temps, qui a le pouvoir de mettre la mer en furie.


    http://www.centerblog.net/musique/8949-127257-les-peuples-de-eau-introduction
    http://erzy.centerblog.net/3648558-Les-Sirenes-et-les-Tritons

     

     

     

     


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  • Le Sceau de l'Ange

    Le sceau de l’ange

    Selon une légende, quand un bébé vient au monde, il connaît les mystères de la création. Mais juste avant sa naissance, un ange pose le doigt sur sa bouche : « chut ! » et l’enfant oublie tout, il vient ainsi au monde innocent…
    C’est pourquoi nous avons tous un petit creux au-dessus de la lèvre supérieure, signe de L’Empreinte de l’ange.

    « Avant sa naissance, dit le Talmud, l'homme est un pur esprit et possède encore le savoir ultime de ses vies antérieures. C'est alors qu'un ange apparaît et lui enjoint de tenir ce savoir secret. L'ange pose son doigt sur la lèvre de l'enfant et à cet instant précis, le bébé oublie tout pour entrer dans la vie. Du geste de l'ange, il reste une trace: le petit creux qui dessine un fossé entre notre lèvre supérieure et la base de notre nez... Alors seulement, il peut pousser son premier cri. »

      La tradition dit, en effet, qu'avant la naissance, l'âme "descendue" dans l'embryon connait "toute la Torah", qu'elle voit la vie qu'elle va mener lors de l'incarnation, les choix qu'elle devra faire et leurs conséquences....
    Lors de la naissance, l'ange, en effet, lui pose le doigt sur la bouche afin qu'il oublie ce qu'il sait et ait le plaisir de le redécouvrir, de faire ses choix librement.. et la trace de ce doigt angélique est le sillon naso labial.

    Cette tradition est parfaitement bien exploitée dans "Les bienveillantes" de Jonathan Little lorsque le "héros" rencontre ce vieux juif a qui il manque justement ce sillon naso labial, qui se "souvient" donc de tout y compris du moment de sa mort, et dont la rencontre donne lieu à un dialogue entre la "pensée occidentale" et la tradition juive.

     

     http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100118021129AAGFCq1  et http://bouiboui.net/?p=496

     

     


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