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Le sirop d’érable
Le sirop d’érable
Bien des idées qu’ont eu les hommes leur ont été soufflées par l’observation des animaux.
Celle-ci par exemple:Les tribus amérindiennes savaient comment recueillir la sève des érables et la transformer en sirop. Par la suite, ils ont appris à nos ancêtres à fabriquer le sirop d'érable.
Mais les Amérindiens, eux, comment ont-ils appris ?Une des nombreuses légendes raconte qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre, mordit sa branche et se mit à boire. Un Amérindien se trouvant au pied de cet arbre le regardait et se demandait pourquoi, puisqu'une source d'eau fraîche coulait tout près. Il imita l'écureuil en faisant une fente avec son couteau ...surprise, l'eau qui s'en écoulait était sucrée ! Jusqu'alors, sa tribu ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages. Et voilà qu'il existait un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal.
En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut dont les siens souffraient souvent au printemps. Tout ça parce qu'il avait regardé et imité un écureuil en train de se désaltérer avec la sève d'érable.Cette petite légende de la découverte du sirop d`érable a été confirmée par le frère Marie-Victorin, grand naturaliste et savant québécois il y a bien des années, auteur illustre de la Flore laurentienne. Les Amérindiens auraient donc appris en observant l'écureuil roux.
Marie-Victorin affirme que les Amérindiens ont appris aussi de l’écureuil à transformer la sève d’érable en sirop. En effet, de la blessure causée par la branche qui se casse coule la sève, parfois jusqu’au pied de l’arbre. Le soleil chauffe cette sève jour après jour pour faire évaporer l’eau jusqu’à ce qu’il ne reste que du sirop. Les écureuils lèchent ce sirop chaque printemps.Il y a finalement autant de légendes amérindiennes sur l’origine du sirop d’érable qu’il y a de tribus. Une seule certitude : les Amérindiens ont très vite su exploiter les vertus de la sève de l’érable à sucre en mettant au point une technique de récolte toute simple. A l’approche du printemps, ils entaillaient les arbres de biais avec leur tomahawk et recueillaient le précieux liquide dans un mokuk, récipient d’écorce de bouleau qu’ils déposaient sur la neige au pied de l’arbre à l’aide d’un éclat de bois encastré dans l’entaille. Pour obtenir un sirop épais, les Amérindiens faisaient bouillir la sève dans des chaudrons d’argile en la chauffant avec des pierres rougies au feu. Le procédé était très long.
Pour infos:
Croyances populaires:
-Les premiers cris des corneilles annoncent l'arrivée du temps des sucres.
-Les premiers cris des outardes (oies sauvages) annoncent la fin de la saison.
-Si on entaille les érables lors du croissant de lune, la coulée est abondante.
-Si l'érable coule trop vite au moment de l'entaille, la coulée ne durera pas longtemps.
-L'apparition de l'oiseau des sucres (Passereau) signifie qu'il est temps d'entailler. Cet oiseau est fréquent lorsque le temps d'entailler les érables est arrivé.
-Les papillons des sucres annoncent la fin de la coulée.
C'est un papillon gris et blanc qui fait son apparition à la fin de la saison des sucres et qui se noie dans les chaudières d'eau d'érable.
Source: mon ami Gino et http://www.chezmaya.com/cartesvirtuelles/erable/sucres.html
http://mag.kanata.fr/gastronomie/lhistoire-du-sirop-derable.html
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Commentaires
Je consomme de façon régulière ce délice des arbres.Une rencontre sur un marché de Provence m'a fait connaitre un importateur de sirop d'Erable (symboles d'indépendance et de liberté) et comme je ne consomme pratiquement pas (volontairement ) de sucre raffiné....le chemin à ses douceurs m'a été tout indiqué !
J'ai essayé sur de la glace pilée avec un tout petit peu d'alcool (?)..c'était bien !
Merci pour les infos complémentaires.
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Mardi 23 Août 2016 à 15:17
Je dois avouer à ma grande honte que je n'en ai jamais goûté! Il va falloir que j'essaie d'en trouver pour ne pas mourir idiote, mais sur nos marchés de Provence ça m'étonnerait, ta rencontre a du être le fruit d'un heureux hasard. Si quelqu'un veut m'en envoyer un échantillon je suis preneuse!
Merci à toi Loup, belle fin de journée.
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3ECNIMercredi 24 Août 2016 à 09:26Il y a trois écureuils dans mon jardin qui ont pillé le noisetier . J'ai admiré leur agileté et leur coures folle sur les plus minces branches. Quant au sirop d'érable on en trouve partout mintenant même en Provence. Bises gourmandes.
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Samedi 27 Août 2016 à 19:56
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Quelle adorable légende... "Un arbre qui pleure du sucre en larme de cristal"... Pour ma part, j'ai goûté et pas trop aimé : trop sucré ! On en trouve souvent dans les magasins bios chez moi et j'ai essayé car, comme Loup Zen, je ne consomme pas de sucre raffiné.
Bisous tout plein ma Triskèle et désolée de mon absence, je me suis bêtement luxé un doigt et j'ai encore du mal à taper. En plus il est encore gonflé comme un "petit boudin", moche quoi lol !
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Mercredi 7 Septembre 2016 à 18:15
Pauvre Dani! Merci d'avoir pris la peine de venir "taper" chez moi malgré ton doigt boudiné. Ca va s'arranger. J'ai encore oublié le sirop d'érable, moi je suis très sucre, trop sucre! Je remplace quelquefois par du miel, du vrai, d'apiculteurs de Provence.
Merci de ton passage, prends soin de toi, bises.
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J'ai pu me rendre compte sur place, de la technique de récolte de la sève et de la fabrication du sirop dans les fameuses cabanes canadiennes.
Déguster ce nectar en le prélevant sur un lit de glace est un délice et un excellent souvenir.
Bon mardi.i
Salut t-a toi grand voyageur, j'aurais été surprise que tu ne connaisses pas.
Merci et bonne journée à toi aussi, amitiés.