• LES ERES ET LES DIEUX

    LES ERES ASTROLOGIQUES ET LES DIEUX

    Je suis toujours étonnée quand j’étudie les civilisations antiques de voir comme leurs symboles ou leurs dieux correspondent avec l’ère astrologique dans laquelle ces peuples se trouvent.

    A noter que les religions de -4 429 à ce jour , ont bien adopté le signe zodiacal de l’ère dans laquelle elles se sont constituées: Poissons pour le christianisme, Bélier pour les religions d’avant le christianisme, et Taureau pour l’ère précédente.

    Ainsi nous voyons le culte du taureau, animal sacré, dans les civilisations égyptiennes, grecques, crétoises, hittites et même nordiques, remplacé par celui du bélier, ère précédente.

    Le veau d’or a été détruit par les hébreux , le bélier étant leur signe et le veau régressant jusqu’aux religions de l’ère précédente.

    Cela prouve bien que les prêtres fondateurs de ces religions de -4 429 à -135 connaissaient les jours vernaux et la relation au passage de la terre dans la zone zodiacale correspondante.

    Dans l’histoire de Moïse, nous le voyons redescendre du mont Sinaï pour retrouver son peuple qui avait fait une statue d’or au taureau (le veau d’or), ce qui le fait entrer dans une grande colère. En effet l’ère du taureau était terminée et Moïse inaugurait l’ère du bélier (on le représentait avec des cornes de bélier enroulées sur les oreilles).

    Les égyptiens se mirent à représenter le dieu Amon sous la forme d’un bélier et construisirent de grandes allées bordées de béliers à l’entrée des temples.

     Jésus inaugura l’ère des Poissons. Le signe de ralliement des premiers chrétiens était un poisson qu’ils dessinaient sur le sol ou les murs. Ensuite ils furent autorisés à porter sur eux la marque d’un poisson pour se reconnaître.

    - Le poisson est aussi au cœur de Agapes, le repas chrétien. Le poisson étant la nourriture des chrétiens et non plus la viande immolée en sacrifice. Il symbolise également le sacrement de l'Eucharistie préfigurée par la multiplication des pains et des poissons.

    Jésus-Christ et ses apôtres étaient souvent désignés sous le nom de pêcheurs et figurés comme tels, donc on appela « poissons » les hommes gagnés à la foi chrétienne grâce à leur parole. Cette appellation fut sans doute inspirée par les histoires de pêches si fréquentes dans l'Évangile, et particulièrement par la pêche miraculeuse, où le Christ a voulu mettre la réalité à côté de la figure. Monté sur la barque de Pierre, qui était l'image de l'Église chrétienne, son Maître commence par « pêcher les âmes » en annonçant la bonne nouvelle à la foule qui le suivait; et ensuite, il fait prendre sous ses yeux, par ses apôtres, une quantité énorme de poissons, qui sont la figure des multitudes qu'ils devaient convertir un jour ; il donne exactement la signification de ce miracle, en leur annonçant que désormais ils seront pêcheurs d'hommes. »

    (Source: Wikipédia)

     Nous sommes actuellement à l’ère du Verseau, signe des ondes dans lesquelles nous baignons et de la diffusion des connaissances.

    Je joins ce texte à mes réflexions personnelles:

    « Sortons maintenant des horizons spirituels des peuples indo-européens et passons au christianisme. La religion qui a fini par s'imposer à l'Occident a un rapport particulier avec le poisson. Dans l'Eglise romaine, le poisson est devenu emblème du Christ, notamment dans l'acrostiche ICHTUS, signifiant "poisson" en grec, où les Chrétiens lisent: "Iesous Christos Teou Huis Soter" (= Jésus Christ, fils de dieu et sauveur). En outre, “les poissons dans les sacrements, avec le vin et un morceau de pain représentent l'eucharistie et la Dernière Cène… Les premiers pères de l'Eglise étaient appelés “les fidèles petits poissons”, et les Apôtres étaient définis comme des “pêcheurs d'hommes”…» (Cooper).

    Toutes ces convergences du symbolisme ichthyique, dans le christianisme des origines, a été expliqué par l'ouverture de l'âge céleste dominé par les Poissons du Zodiaque, dont nous venons à peine de sortir pour entrer dans l'ère du Verseau.

    Dans une telle perspective, on peut s'attendre à ce que de nouveaux symboles prennent la place des anciens, avec l'avènement d'une ère nouvelle. De nouveaux mythes fondateurs (ou refondateurs?) entreront-ils en jeu? »

     Alberto LOMBARDO. (article paru dans La Padania, 11 mars 2001, http://www.lapadania.com ; trad. franç.: Robert Steuckers).

     


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