• Le Dullahan

    Dullahan à cheval magnifiquement illustré par: Zoey Carr

    Le Dullahan

     

    Le Dullahan est l'une des créatures les plus spectaculaires dans l’imaginaire irlandais et il est particulièrement actif dans les parties les plus reculées des comtés de Sligo et Bas.

    Vers minuit pendant certains festivals irlandais ou jours de fête, ce sauvage cavalier vêtu de noir peut être observé galopant sur un cheval sombre à travers la campagne.

    Le Dullahan est un cavalier sans tête, il la porte avec lui, que ce soit sur le devant de la selle de son cheval ou tendue dans sa main droite.

    La tête du Dullahan a la couleur et l'apparence de «fromage moisi,» à ce qu’on dit, et brille avec une étrange phosphorescence; la créature peut l'utiliser comme une lanterne pour la guider sur son chemin le long des sentiers sombres de la campagne irlandaise.

    En raison de sa nature surnaturelle, la tête du Dullahan peut voir à des miles, à travers n’importe quel objet, même dans la nuit la plus sombre, lors de la recherche de la personne désignée par le sort. Il cherche ses victimes en tenant la tête coupée en hauteur de façon à ce qu‘elle voit loin. L'utilisation de ce pouvoir lui permet d’espionner la maison d'une personne en train de mourir, peu importe où il se trouve.

    Partout où le Dullahan s’arrête, quelqu’un meurt.

    Le Dullahan est généralement monté sur un cheval noir, qui gronde à travers la nuit. Il utilise une colonne vertébrale humaine comme fouet. Le cheval envoie des étincelles et des flammes de ses narines pendant sa course. Dans certaines parties du pays, comme le comté de Tyrone, le Dullahan se déplace dans un chariot tiré par six chevaux noirs, et se déplace si vite que la friction créée par son mouvement met souvent le feu aux buissons le long des côtés de la route.

    Ceux qui regardent de leurs fenêtres pour le voir passer sont punis, dans le meilleur des cas par un bassin plein de sang qui leur est jeté au visage, ou dans le pire des cas en étant frappé de cécité d’un œil.

    WJ Fitzpatrick, un conteur des montagnes de Mourne dans le comté de Down, raconte:
    "J’ai vu le Dullahan, s’arrêtant sur le front de la colline entre Bryansford et Moneyscalp tard un soir, tout comme le soleil se couchait. Il était complètement décapité mais il tenait sa propre tête dans sa main et je l'ai entendu appeler un nom. J’ai mis mes mains sur mes oreilles au cas où le nom aurait été le mien, donc je ne pouvais pas entendre ce qu'il a dit. Quand j’ai regardé de nouveau, il avait disparu. Mais peu après, il y a eu un grave accident de voiture sur la même colline et un jeune homme a été tué. C’était donc son nom que le Dullahan appelait ".

    Cette créature est autorisée à parler une seule fois lors de chaque voyage pour uniquement appeler le nom de la personne dont la mort est programmée.

    Les origines du Dullahan ne sont pas connues avec certitude, mais on dit qu’il est l'incarnation d'un ancien dieu celte, Crom Dubh, ou Noir Crom.

    Crom Dubh était adoré par le roi préhistorique Tighermas, qui a régné en Irlande il y a environ 1500 ans, et qui a instauré le sacrifice humain aux idoles païennes. Êtant un dieu de la fertilité, Crom Dubh exige des vies humaines chaque année, la méthode préférée pour ce sacrifice étant la décapitation. Le culte de Crom a continué en Irlande jusqu'au sixième siècle, quand les missionnaires chrétiens sont arrivés de l'Ecosse. Ils ont dénoncé tous ces cultes et sous leur influence, les vieilles religions sacrificielles de l'Irlande ont commencé à décliner.

    Néanmoins, comme un bon nombre des anciens dieux, Crom Dubh était plus tenace que prévu. Crom Dubh ne devait pas être privé de son quota annuel d'âmes, et sa légende a pris une forme physique qui est devenue renommée sous le nom de Dorcha Dullahan (homme noir), l'incarnation tangible de la mort.

    Contrairement à la banshee, le Dullahan ne poursuit pas des familles spécifiques et son appel est une convocation de l'âme d'un mourant plutôt qu'un avertissement de mort. Un Dullahan arrête son cheval devant la porte d'une maison et crie le nom de la personne sur le point de mourir, l'âme répondant tout de suite à l'appel. Il peut également s’arrêter à l'endroit même où une personne va mourir dans la nature.

    Les nuits de fêtes irlandaises, il est conseillé de rester à la maison avec les rideaux tirés, en particulier autour de la fin de Août ou début Septembre quand le festival de Crom Dubh a lieu. Si vous devez être à l’extérieur à ce moment, veillez à être sûr de garder un objet d'or à portée de main.

    Malheureusement, si vous êtes l'une des âmes que Dullahan cherche, il n’est pas de véritable défense, parce qu’il est le porteur de la mort elle-même. Aucun mortel n’est à l'abri de Dullahan une fois que son temps est venu. Pas de porte, pas de verrou, aucun mur ne peut l’empêcher d’accomplir sa mission macabre.

    Cependant, un objet en or peut l’effrayer, le Dullahan semble avoir une peur irrationnelle de ce métal précieux. Même une petite quantité d'or peut suffire à le chasser, comme le récit suivant du comté de Galway le rapporte:
    "Un homme était sur le chemin de sa maison une nuit entre Roundstone et Ballyconneely. Il commençait juste à faire sombre et, tout d'un coup, il entendit le son des sabots des chevaux martelant la route derrière lui. En regardant autour, il a vu le Dullahan sur son chariot, fonçant vers lui à une grande vitesse. Avec un grand cri, il a fait mine de courir, mais la chose est venue sur lui et gagnait du terrain. En vérité, elle l’aurait emporté s’il n’avait pas fait tomber une épinglette en or des plis de sa chemise sur la route derrière lui. Il y eut un bruit dans l'air au-dessus de lui et, quand il regarda de nouveau, le Dullahan avait disparu ".

    Washington Irving en a tiré une histoire devenue célèbre:

    « La légende de Sleepy Hollow. "

     

    Le Dullahan

     

     

    Sources: http://www.irelandseye.com/paddy3/preview.htm http://scathcraft.wordpress.com/2014/10/28/dullahan
    http://gotireland.com/2012/09/27/irish-faerie-folk-of-yore-and-yesterday-the-dullahan/

     

     


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  • Le retour de Perséphone Frédéric Leighton © Leeds City Art Gallery

     

    Perséphone

    ou la naissance des saisons.

    Perséphone était la fille de Zeus et de Déméter. On l'appelait aussi Coré ou Koré c'est à dire la "jeune fille". On la retrouve chez les Romains sous le nom de Proserpine. Elle formait avec Déméter le groupe des "grandes déesses", vénérées à Eleusis.

    C'était une très belle enfant, fraîche comme un bouton de fleur et rosée comme les fruits qui mûrissent lentement au soleil. Déméter passait beaucoup de temps avec l'adolescente; elle lui enseignait les secrets de la terre, lui parlait des céréales, des légumes et des fruits qu'elle faisait croître. Et la vie suivait son cours…

    Pendant ce temps, au royaume des morts, le dieu Hadès observait Déméter et sa fille. Il avait remarqué la beauté de Perséphone et il espérait secrètement l'épouser. Il conçut pour cela un astucieux stratagème. Comme cela lui arrivait fréquemment, Déméter partit en voyage. Hadès fit alors fleurir une multitude de narcisses. C'était une belle journée, Perséphone sortit se promener avec quelques amies.

    Alors qu'elle était en train de cueillir des narcisses un peu à l'écart de ses compagnes dans la plaine d'Enna (Sicile), la Terre s'ouvrit et Hadès en surgit sur son char tiré par ses magnifiques chevaux bleu nuit. La nymphe Cyane tenta de s'interposer mais d'un coup de sceptre Hadès disparut de la surface de la Terre. Cyane fondit en larmes et fut changée en fontaine.

    Perséphone fut emportée dans les profondeurs de la Terre. Nul ne pouvait sortir du monde souterrain sans le consentement d'Hadès.

    En revenant de son voyage, Déméter s'alarma de ne pas trouver sa fille chez elle, comme elle en avait l'habitude. Alors, la déesse de la Nature quitta l'Olympe et partit à la recherche de Perséphone…Déméter la chercha partout sur la terre pendant neuf jours et neuf nuits. Le dixième jour, Hélios, la voyant si malheureuse, lui révéla le nom du ravisseur, et son intention de la garder avec lui pour toujours dans l'Hadès.

    Elle alla exposer son problème à Zeus, qui refusa de l'aider à récupérer sa fille.

    Ne sachant plus que faire, Déméter décida de ne plus s'occuper des récoltes tant que sa fille ne lui serait pas rendue et déchaîna une terrible famine. Déméter était si triste d'avoir perdu son enfant qu'elle refusait de faire germer les graines. Plus rien ne poussait et les hommes et les animaux mouraient de faim.

    Indignée, elle retourna trouver Zeus et demanda qu'on lui rende Perséphone. Depuis longtemps déjà, Zeus était inquiet… La Terre avait trop souffert de cette situation ! Il prit donc parti pour la déesse : « Mais, rappelle-toi, si ta fille a goûté aux fruits de l'empire des ombres, elle ne pourra en ressortir. » Et aussitôt, Zeus ordonna au dieu des Enfers de relâcher la captive.

    Mais Hadès refusa de la restituer. Alors Déméter quitta l'Olympe et cessa de faire fructifier la terre. Zeus fut alors obligé de tenter une conciliation et ordonna à Hadès de rendre Perséphone à sa mère avant que l’humanité entière ne soit complètement morte de faim.

    Ce dernier fut d'accord à condition qu'elle n'ait pas encore goûté de la nourriture des Morts. Et comme Perséphone affirmait qu'elle n'avait rien mangé depuis son enlèvement, Hadès, contraint de dissimuler son dépit, la renvoya vers sa mère.

    Les larmes de Déméter cessèrent de couler. Mais juste au moment où Perséphone se mettait en route pour Eleusis, un des jardiniers d'Hadès, du nom d'Ascalaphos, témoigna qu'il l'avait vu cueillir une grenade et en manger quelques grains. Ascalaphos, fils de l'Achéron, regretta amèrement ses paroles puisque Déméter le changea en chouette, (ou le bloqua sous une pierre). Perséphone avait mangé la nourriture des Enfers; elle devait y rester.

    Toutefois Zeus conscient de l'avenir de la Terre et ne voulant pas contrarier son frère Hadès et sa soeur Déméter, proposa un compromis. Finalement, devant l'insistance de Zeus, Hadès accepta de partager Perséphone avec sa mère. Elle passerait les six premiers mois de l'année avec les vivants à la surface de la terre, et les six derniers avec lui dans le séjour des morts, produisant ainsi le cycle des saisons. C'est ainsi que la petite jeune fille qui aimait cueillir des fleurs sous le soleil de Sicile devint la redoutable reine des Enfers.

    Lorsque Déméter retrouva enfin son enfant, elle laissa éclater sa joie de la plus belle manière qui soit: elle fit reverdir les champs et recouvrit les arbres de fleurs et de bourgeons. Quel soulagement alors pour les hommes, les femmes et tous les animaux !

    Depuis cette époque, lorsque Perséphone est dehors, les jeunes pousses sortent de terre et les arbres fleurissent grâce à la protection de Déméter, puis lorsque elle retourne voir son époux dans l'Hadès, Déméter, déprimée, ne fait plus rien pousser. Les hommes en profitent alors pour faire les semailles et préparer les prochaines récoltes.

    Petit à petit, la Nature, les mortels et les animaux se sont habitués aux allées et venues de Perséphone…À chaque printemps, Déméter retrouve sa fille pour deux saisons seulement, et la Nature, si triste en hiver, reprend alors vie.

    Perséphone semble avoir finalement accepté son rôle de déesse des Enfers car, dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Assise à côté du trône, elle tient un flambeau ou parfois un pavot, dont les vertus soporifiques symbolisent le sommeil annuel de la Nature et elle se montre sévère et inflexible.

     

     

    Sources: http://mythologica.fr/grec/persephone.htm#sthash.0XymnAg1.dpuf - http://www.iletaitunehistoire.com/genres/contes-legendes/lire/persephone-ou-la-naissance-des-saisons-biblidcon_090 - http://mon.bateau.pagesperso-orange.fr/mythologie/persephone.htm

     

     


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  • La Saint Valentin

    Le 14 février c'est la Saint Valentin, patron des amoureux.
    Tradition remontant à l’antiquité qui s’est développée à partir d’une légende.
    Voici pourquoi le 14 févier est devenu le jour des amoureux.

    L'association du milieu du mois de février avec l'amour et la fertilité date de l'Antiquité. Dans le Calendrier de l 'Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamelion, consacré au mariage sacré de Zeus et d' Héra.

    Avant même Valentin, il existait une fête païenne célébrée à la mi-février: Les Lupercales romaines. La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est donc un héritage de la Rome Antique. Organisées tous les 15 février, les Lupercales célèbrent alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux. Rite de purification, célébrant le retour de la nouvelle année romaine qui commence le 1er mars, cette fête païenne se déroule en trois étapes.

    Les fêtes commencent par le sacrifice d’un bouc dans la grotte du Lupercal où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. Les prêtres sacrificateurs enduisent ensuite le corps de jeunes gens du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers.

    Les festivités se poursuivent avec la "course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens courent dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du bouc. Les femmes se placent sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur selon les promesses de cette fête de fertilité.

    Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique plutôt coquine mais qui entraîne parfois la formation de couples durables et peut conduire au mariage,

    Cette solennité païenne honorait Junon, Déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, Le Dieu de la nature.

    En 496, le pape interdit cette fête très peu respectueuse pour les femmes. Il choisit alors Valentin comme patron des amoureux et décrète le 14 février jour de sa fête.

    Mais qui était Valentin ?
    Les points de vue des historiens divergent quant à l'identité de Valentin. En effet, pas moins de sept saints répondent à ce nom et sont fêtés le 14 février.
    Il y a plusieurs légendes en ce qui concerne l'histoire du saint Valentin. Celle qui revient le plus souvent est la suivante:

    Saint Valentin, patron des amoureux, était un prêtre qui fut martyrisé par les Romains.

    À cette époque, l’empereur Claude II trouvait que les hommes mariés ne faisaient pas de bons soldats car ils ne pensaient qu’à rejoindre leurs familles. En conséquence, il ne trouva rien de mieux que d’interdire le mariage.

    Mais le prêtre Valentin accordait en cachette aux couples qui le désiraient la bénédiction du mariage, se mettant ainsi hors la loi de l’empereur.
    Bientôt découvert, il fut arrêté et emprisonné.
    Pendant sa captivité, Valentin fait la connaissance d'Augustine, la fille de son geôlier qui est aveugle. La légende raconte qu'il se prend d’affection pour la jeune femme et qu’il lui redonne la vue. Dès lors, elle prend soin de lui et on peut penser qu’une grande intimité se noue entre eux.
    A la veille de son exécution, Valentin lui envoie un message, peut- être un message d’amour, l’histoire ne le dit pas, signé "Ton Valentin ".

    C'est de cet épisode que serait issue la coutume de s'envoyer des messages à l'occasion de la Saint-Valentin.
    Mort martyr, décapité à Rome le 14 février 270, il est enterré sur la voie Flaminienne, où lui sera par la suite rendu un culte.

    Considéré comme le saint patron des amoureux depuis le XVe siècle, ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni, qui connut le même sort.

    Le Valentin
    Au Moyen-Age, la tradition veut que les jeunes gens s'adonnent à une forme de "loterie de l'amour", pratique héritée des tirages au sort des Lupercales.
    Chaque 14 février, les jeunes gens tiraient dans une urne le nom d’une jeune fille et l'accrochaient à leur manche pendant la durée des fêtes, soit une semaine. Il devenait ainsi le Valentin de cette jeune fille.

    Par la suite, le "Valentin" est devenu le cavalier qu'une jeune fille choisissait pour l'accompagner le premier dimanche de Carême, lors de la fête des "Brandons". Cette fête consistait en une procession, pendant laquelle la foule parcourait la campagne (pourquoi en couple? Rappel de l’antique fête de fertilité?) et chassait en agitant ses brandons (torches faites de brins de pailles entortillés), les mulots et les taupes, brûlait les mauvaises herbes des champs, garantissant ainsi de bonnes récoltes pour l'année suivante.
    L’histoire ne dit pas comment se comportaient ces couples hasardeux pendant et après les fêtes.

    Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme la fête des célibataires et non des couples. Ce jour-là, les jeunes filles se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent.
    A l'issu de ce cache-cache géant, les couples étaient formés et devaient se marier dans l'année.

    La Valentine
    La "Valentine" désignait, à l'origine, le message d'amour ou d'amitié que l'on s'envoyait à l'occasion de la Saint-Valentin.
    La coutume est apparue en Angleterre au XIVe siècle, et c’est Charles d’Orléans qui, après y avoir été retenu prisonnier pendant 25 ans suite à la défaite d’Azincourt, la rapporta en France et institua officiellement cette pratique à la Cour: il sera désormais d'usage, le jour de la Saint-Valentin, d'envoyer à sa bien-aimée un tendre message amoureux.
    Au XVIIIe siècle apparaissent les premières cartes décorées de cœurs et de cupidons. Un siècle plus tard, ce sont les Valentines imprimées de poèmes qui se répandent dans toute l'Europe.

    Les symboles de la Saint-Valentin dessinés sur les cartes:

    Cupidon naturellement, dieu de l’amour.
    Cupidon, fils de Vénus, est souvent représenté sous la forme d'un enfant, armé d'un arc et d'un carquois rempli de flèches.

    Les oiseaux.
    En Angleterre, au XIVe siècle se répandit une croyance selon laquelle les oiseaux étaient non seulement les messagers du printemps mais aussi ceux de l'amour car on pensait qu‘ils s‘accouplaient vers la mi février. A cette époque, les jeunes filles s'en remettaient aux oiseaux pour connaître leur avenir amoureux. Un rouge-gorge présageait un mariage avec un marin, un moineau était synonyme de mariage heureux avec un homme peu fortuné tandis qu'un chardonneret était synonyme d'union avec un homme riche.


    Quoi qu'il en soit, BONNE FETE A TOUS LES AMOUREUX.

     

     

     

     

    Sources: http://www.inguz1.com/article-fete-et-legende-la-saint-valentin-44259916.html
    http://www.linternaute.com/actualite/histoire/les-origines-de-la-saint-valentin.shtml https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090209034106AAJO91k http://www.momes.net/dictionnaire/minidossiers/vocabulaire/je-sais-tout-saintvalentin.html

     

     

     

     


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  • Imbolc

    IMBOLC
    ou la Chandeleur

    Je fais remonter cet article puisque nous y sommes de nouveau.

    Le 1er février: C'est la fête du feu, une fête de la lumière dédiée à la déesse celte Brigid.

    Imbolc est lié à Brigid, la déesse mère. Elle règne sur les arts (déesse de la connaissance), le feu (déesse de la forge), la médecine et la magie (déesse de la guérison et de la fertilité). C'est la patronne des druides, des sages-femmes et des forgerons. Elle est le feu dans la tête des poètes et le feu dans le ventre de ceux qui agissent en conformité avec leurs convictions, d'où son aspect de déesse d'inspiration et d'action. Patronne des métallurgistes, elle détient le secret de la transformation des matières brutes en objets beaux et utiles.

    En Irlande, Brigit est la fille du Dagda, elle fait partie des Tuatha Dé Dannan. Elle est associée à la fête d’Imbolc, la purification du 1er février, censée protéger les troupeaux et favoriser la fécondité.
    L’importance de son culte chez les Celtes a conduit les évangélisateurs chrétiens à lui substituer une sainte homonyme, sainte Brigitte.

    Comme la plupart des fêtes païennes, Imbolc a ensuite été reprise par les Chrétiens, et est ainsi devenue la Chandeleur.

    Imbolc souligne le rétablissement de la Déesse après que celle-ci eut donné naissance au Dieu.

    Il s'agit d'une grande fête de purification, régénération, renaissance... L'on se nettoie des "souillures" de l'hiver et l'on "renait" à la lumière du soleil qui commence à revenir! Cette fête est dédiée aux femmes et aux enfants, ainsi qu’aux sources. On prie pour eux et pour les jeunes agneaux.

    Imbolc marque le début des premiers signes du printemps comme la naissance des agneaux, très symbolique dans cette fête, la germination des graines et l'apparition des premières fleurs comme les perce-neige. A Imbolc, les jours sont visiblement plus longs et des signes que l'hiver desserre sa prise apparaissent.

    Lors de cette fête l'on fabrique également les "croix de Brigid".

    Imbolc

    La croix de Brigid est traditionnellement fabriquée pour le sabbat d’Imbolc. La croix était suspendue dans la maison et était un talisman de protection contre le feu et les influences néfastes.

    Sabbat de purification après la réclusion de l'hiver, grâce au pouvoir régénérateur du Soleil, Imbolc est également une célébration de la croissance spirituelle, de la purification et des nouveaux départs. C'est l'occasion de se débarrasser des encombrements du passé.

    A Imbolc, époque de renouveau, on célèbre les changements dans l'individu et autour de lui et on renouvelle l'engagement d'améliorer le monde. On honore l'étincelle de créativité divine de l'être et on appelle l'énergie. C'est l'une des époques traditionnelles d'initiation et par conséquent, des rituels d'engagement personnel.

    Cette fête nous invite à faire le grand ménage dans la maison et aussi dans notre vie. Trier, nettoyer, ranger et faire le point pour ne retenir que l'essentiel et repartir pour une nouvelle année. C’est aussi le moment de lancer de nouveaux projets au sens propre (planter des graines dans le jardin) ou au sens figuré (vous lancer un nouveau défi, vous initier à une nouvelle discipline).

    Imbolc est en grande partie une fête féminine.
    Traditionnellement, pendant la première partie de la célébration les femmes pratiquent leurs rites dont on ne parle jamais en dehors du cercle ou en présence des hommes. Les hommes, bien entendu, pratiquent leurs propres mystères en attendant d'être invités dans le cercle en tant qu'hôtes honorés. Ils apportent des offrandes à Brigit, qui sont déposées aux pieds d'un bridiog: une effigie de la déesse vêtue et décorée par les femmes et placée dans une corbeille. Pendant le rituel, les personnes participant à la célébration peuvent approcher la bridig pour lui murmurer leurs secrets et leurs souhaits. Dans les civilisations celte et nordique, de grands bûchers étaient allumés, pour aider la renaissance du soleil et hâter la venue du printemps.

    Que faire pour fêter IMBOLC ? Allumer des petites bougies blanches aux fenêtres à la tombée de la nuit, pour symboliser la lumière qui revient, les jours qui rallongent. Faire une croix de Brigid pour protéger la maison et ses habitants (du feu et des mauvais esprits).

    Boire du lait avec du miel. Et puis Imbolc est l'ancêtre de la chandeleur, alors on fait des crêpes !!
    Les galettes ou les crêpes que l’on prépare pour cette fête sont des évocations solaires. Mais comme beaucoup de fêtes du patrimoine culturel judéo-chrétien, la chandeleur trouve son origine dans un mixage des traditions païennes et religieuses.

    Imbolc

     

     

     

    Sources : la voie de la déesse et des dieux anciens.
    http://www.blogg.org/blog-51512-billet-en_savoir_plus_pour_imbolc-743628.html

     

     


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