• Hermès

    Dans la mythologie grecque, Hermès est une des 12 divinités de l’Olympe. Il est le dieu du commerce, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs, des voleurs, le conducteur des âmes aux Enfers et le messager des dieux.
    Il correspond au Mercure des Romains
    Mercure a donné son nom à un jour de la semaine : le mercredi.

    Fils de Zeus et de la nymphe Maïa, il naît un matin dans une caverne du mont Cyllène en Arcadie. Selon l’Hymne homérique qui lui est consacré, à midi il a déjà inventé :
    * l’art de faire le feu au moyen de morceaux de bois frottés l’un contre l’autre;
    * les raquettes, pour effacer ses traces ;
    * la lyre, fabriquée à partir d’une carapace de tortue ;
    * la syrinx (flûte de Pan).
    Lors de ses explorations, il découvre une carapace de tortue et a l’idée de tendre des cordes sur cette carapace, qui est une bonne caisse de résonance, pour en faire un instrument de musique : la lyre.
    Le soir, arrivé en Macédoine, il vole 50 vaches qui appartiennent à son frère Apollon. Il conduit le troupeau dans le Péloponnèse, mais prend soin d’effacer les traces.
    Il sacrifie deux vaches aux dieux, se sert des boyaux comme cordes pour sa lyre puis revient tranquillement dans sa grotte.
    Quand Apollon découvre son voleur, Hermès le charme en jouant de la lyre ; Apollon lui donne en échange de l’instrument son troupeau, une baguette d’or (futur caducée) et le don de prophétie mineure; il le fait également maître de l’oracle des Thries (femmes-abeilles).
    Les deux frères se réconcilièrent et Hermès devint même le protecteur des bergers et des troupeaux.

    Hermès et le caducée
    Alors qu’il était adolescent, le jeune dieu proposa à Apollon d’échanger une flûte contre une houlette d’or. Une houlette est un bâton de berger. Muni de sa houlette d’or, Hermès décide de séparer deux serpents. C’est ainsi qu’il crée le caducée qui devient son emblème.
    À l’origine, le caducée est la marque des messagers. Il deviendra plus tard le symbole des professions de santé.
    Cette baguette, autour de laquelle s’enroulent en sens inverse deux serpents, symbolise l’équilibre : gauche/droite, diurne/nocturne, bénéfique/maléfique.
    Du chaos (deux serpents se battent) et à sa polarisation (séparation des deux serpents), né l’équilibre des tendances antagonistes (enroulement autour de la baguette).

    Hermès : Protecteur des voyageurs
    Ce dieu est un grand voyageur. Zeus en fit d’ailleurs à plusieurs reprises son messager. C’est pourquoi on le représente souvent chaussé de sandales ailées pour aller plus vite, avec un chapeau souvent ailé et un manteau de voyageur.

    Un dieu très serviable
    Hermès a rendu de très nombreux services aux dieux, mais également aux héros.
    Il n’hésite pas à aider son père pour faciliter ses liaisons extraconjugales. Ses actions sont toujours intelligentes et les moyens employés pour parvenir à ses fins, toujours très astucieux.
    Il détourne l’attention des taureaux pour permettre à Zeus de séduire Europe. Il donne à Ulysse l’herbe magique qui l’immunisera contre les envoûtements de Circé. Cette dernière est une puissante magicienne qui transformera l’équipage d’Ulysse en cochons alors que le héros revenait de la guerre de Troie.
    Il agit partout à la fois : il délivre Perséphone, sauve Arès, aide à la naissance de Dionysos… Il guide les âmes dans les enfers, aide ceux qui cherchent leur chemin ou sauve les innocents et vulnérables, tel un Robin des Bois. Tout en profondeur et en légèreté, il fascine. Un homme charmant, difficile à capter, à l’aise partout, ne montrant que ce qu’il veut bien montrer et ne disant que ce qu’on veut entendre, il peut disparaître aussi vite qu’il est apparu. Il est l’amant qui s’échappe, un Peter Pan qui ne grandit pas, mais aussi le thérapeute qui soulage, l’innovateur qui réussit. Il est l’alchimiste qui peut réunir les opposés et transformer le sens de l’expérience en quête spirituelle.

    Guide des âmes des morts
    C’est sans doute l’une des missions les moins connues d’Hermès. En effet, tous les morts étaient amenés par le dieu jusqu’aux rivages du Styx, où ils embarquaient sur le bateau de Charon, le passeur.
    Mais, pour pouvoir embarquer, les morts devaient offrir une obole à Hermès. Charon se chargeait ensuite de les faire pénétrer dans le royaume d’Hadès.
    Mercure, le dieu latin, est d’ailleurs parfois représenté avec une bourse à la main.

    Amour et Hermaphrodisme
    Hermès, comme tous les dieux de l’Olympe, a connu une vie amoureuse assez tumultueuse. De son union avec une nymphe naquit le dieu Pan.
    Avec Aphrodite, déesse de l’Amour, il eut un garçon qui porte le nom mélangé de ses deux parents : Hermaphrodite.
    À 16 ans, Hermaphrodite rencontre la nymphe Salmacis qui habite un lac. Elle tombe amoureuse du jeune homme, mais ce dernier ne répond pas à ses avances. Cependant, il prend un bain et la nymphe le rejoint dans l’eau. Elle demande alors aux dieux de les unir à jamais.
    Le souhait est exaucé. Le jeune homme et la nymphe sont réunis en un seul être, doté des attributs sexuels masculins et féminins.

    Hommages rendus à Hermès
    On offrait à ce dieu des langues des victimes, emblèmes de son éloquence. Pour la même raison, on lui offrait du lait et du miel. Des veaux et des coqs étaient également sacrifiés.
    Hermès était particulièrement honoré en Crète, pays du commerce et également à Cyllène en Élide, parce qu'on le croyait né sur le mont du même nom, situé près de cette ville.

    C’est avant tout la personnification de l’ingéniosité, de la métis ou intelligence rusée et de la chance. C’est donc le dieu du commerce, des voyageurs et des voleurs, des pasteurs et de leurs troupeaux, ainsi que des orateurs ou des prostituées. Il est, parmi les dieux grecs, le plus proche des hommes et le plus bienveillant à leur égard : il leur donne l’écriture, la danse, les poids et mesures, la flûte et la lyre, le moyen de produire une étincelle lorsque le feu s’est éteint.
    Il était de coutume de placer des empilements de pierres en son honneur aux carrefours : chaque voyageur ajoutait une pierre à l’édifice. On appelait également Hermai des bornes en pierre, placées le long des routes, qui étaient surmontées de la tête du dieu et portaient, en leur centre et en relief, ses attributs.
    Il est en outre, avec Héraclès, le patron des gymnases et palestres où son buste est toujours présent. Il protège donc les sportifs et est le fondateur des concours de lutte.

    Aux époques tardives et dans l’Égypte hellénisée, il se confondra avec Thot, le dieu des savoirs cachés, et deviendra ainsi l’auteur mythique, sous le nom d’Hermès trois fois le plus grand, ou trismégistos, ou Hermès Trismégiste, d’une véritable bibliothèque ésotérique qui nourrira notamment les études des alchimistes du Moyen Âge.


    Sources http://www.histoiredumonde.net/Hermes.html
    http://www.dinosoria.com/hermes.html

     

     

     

     


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  • Les Sirènes

    LES SIRENES


    L'origine des sirènes n'est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu'elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et de muses, en tout cas de l'une d'entre elles : il s'agirait soit de Melpomène, la muse du courant harmonieux; soit de Terpsichore, la muse de la danse des ondes; ou alors de Calliope à la très belle voix.

    Leur résidence se trouverait à l'extrémité de la presqu'île de Sorrente ou elles auraient un temple, dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous-marin ou se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amants mortels.

    Dans la plupart des récits du folklore, les sirènes sont reconnaissantes aux mortels qui les remettent à l'eau lorsqu'elles se sont échouées sur le rivage. Elles offrent un trésor caché sous une pierre. La sirène sauvée par la mère du héros breton Rannou lui avait remis, pour son fils, une coque remplie d'une liqueur magique ; grâce à elle, Rannou devint le plus fort et le plus puissant des hommes.
    Car les sirènes sont de grandes amoureuses. D'ailleurs, dit-on, si la mer est salée, c'est qu'elle est remplie des larmes des sirènes en mal d'amour.

    Les Sirènes ont l'apparence de très belles femmes de la taille jusqu'au sommet de la tête, tandis que le bas de leur corps est recouvert d'une queue de poisson couverte d'écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. A l'approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu'aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et le naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer.

    Dans l'odyssée d'Homère, si Ulysse parvient à écouter sans dommages le chant des sirènes, c'est parce que, sur les conseils de la magicienne Circé, il s'est fait attacher au mât de son bateau, tandis que les marins continuent la manœuvre, les oreilles bouchées avec de la cire.
    Le chant des sirènes est en effet fatal aux marins, qui se laissent séduire par lui. Perdant instantanément l'esprit, ils se jettent à l'eau et se noient. Les cruelles sirènes dévorent leur cœur et emportent leur âme, tandis que les bateaux laissés à la dérive vont se fracasser sur les rochers ...

    A Guernesey et en basse Bretagne, de nombreux témoignages attestent l'existence de ces femmes poissons. Ainsi un vieillard de Guernesey, se trouvant au sommet des falaises, affirmait avoir contemplé une compagnie de 6 sirènes allongées près du bord de mer. Il se précipita pour le voir de plus près mais, effarouchées, les sirènes se jetèrent à l'eau et disparurent. De même, une sirène de Bretagne se tenait dans la baie de la Fresnaye ; c'est là qu'on pouvait entendre sa voix mélodieuse et voir la trainée lumineuse qu'elle laissait sur son passage.

    Les marins disent que l'apparition d'une sirène annonce toujours du mauvais temps. En basse Bretagne, on pense qu'il suffit de voir une sirène nue, ou de la toucher même involontairement, pour déclencher une tempête. Selon d'autres croyances, les sirènes ont le pouvoir d'emmener leurs victimes au fond de leur palais sous marins. C'est le cas notamment de la sirène du fort La Latte, qui a causé la disparition de maints jeunes gens. Dans le sud du Finistère, on redoute plus que tout le chant de la Mac'harit argwall amzer, Marguerite du mauvais temps, qui a le pouvoir de mettre la mer en furie.


    http://www.centerblog.net/musique/8949-127257-les-peuples-de-eau-introduction
    http://erzy.centerblog.net/3648558-Les-Sirenes-et-les-Tritons

     

     

     

     


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  • Stonehenge

    Stonehenge

    Dans la plaine de Salisbury se dresse depuis 5 000 ans, le plus beau monument mégalithique d’Europe. Stonehenge fascine archéologues et astronomes.
    Un amoncellement de pierre, voila Stonehenge. Ce bien curieux emplacement est un ensemble composé de quatre cercles concentriques, dont le diamètre total excède les 100 mètres. Un remblai l'entoure, autour duquel court un fossé peu profond. A l'intérieur des cercles, sont entassés des pierres monumentales, hautes d'une dizaine de mètres, tachetées de lichens. Quelques-unes sont posées à l'horizontale, au-dessus des pierres levées; d'autres sont debout ou tombées.

    Par ailleurs, la fonction de ce monument a inspiré de nombreuses théories, dont la plupart sont liées à la prédiction des phénomènes astronomiques : éclipse de soleil et de lune, solstice et équinoxe, calcul du calendrier selon les positions du soleil et de la lune par rapport à la Terre.... Ou site funéraire.
    D’autres sont plus fantaisistes, depuis les géants qui font partie d’une race disparue et les petits hommes gris ou verts qui nous rendent régulièrement visite. On dit aussi que le site aurait été construit par Merlin l’enchanteur.

    Les bâtisseurs de Stonehenge
    Les Celtes ont toujours voué un grand respect à Stonehenge. Mais, on sait qu’ils n’en sont pas les bâtisseurs. Il est certain que le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies. Cependant, les lourds mégalithes étaient là bien avant l’arrivée des Celtes sur le sol britannique.
    Certaines pierres proviennent d’Avebury, à une vingtaine de kilomètres, d’autres, les pierres bleues, des monts Preselli dans le pays de Galles à plus de 200 kilomètres, et d’autres de Milford Haven, à 250 kilomètres.

    Les caractéristiques de Stonehenge
    La construction aurait eu lien en quatre phases:
    - Les bâtisseurs ont érigé un talus circulaire d’environ 90 mètres de diamètre délimité par un fossé. L’entrée du cercle sacré était indiquée par deux monolithes et un troisième « Heel Stone » était placé à l’extérieur de l’enceinte.
    - On creusa dans le flanc intérieur du terre-plein 56 trous. La découverte d’ossements humains fait penser à des tombes.
    - On disposa en fer à cheval et en double rangée, au centre du cercle, 80 « pierres bleues », des roches éruptives extraites des carrières du Pays de Galles, distantes de plus de 200 km.
    - Les pierres bleues furent enlevées et remplacées par 30 énormes monolithes de grès local. Environ 40 « pierres bleues » furent récupérées pour former un second cercle à l’intérieur du premier. Au milieu, on dressa 5 trilithes disposés en fer à cheval, d’environ 7 m de hauteur.
    Le point focal de la structure était occupé par une pierre plate baptisée « pierre de l’autel ».

    Les mystères de l’édification de Stonehenge
    Ce site a été élaboré selon un plan extrêmement précis. Sa construction a exigé un effort titanesque. Il ne faut pas oublier que les chariots à roue n’existaient pas quand la construction a débuté. Certains monolithes atteignent 50 tonnes !
    A ce jour, aucun scientifique n’a su vraiment expliquer comment ces pierres ont pu être déplacées sur de si longues distances.
    La théorie communément admise est la suivante :
    On suppose que les monolithes ont été tirés sur des traîneaux par des centaines d’hommes puis, mis en place au moyen de rondins, de cordes, de troncs d’arbres, de leviers et d’échafaudages de bois. (théorie classique pour tout expliquer, des pyramides aux Moaïs de l’Ile de Pâques!)
    On peut d’ailleurs se demander pourquoi ces hommes ont été chercher si loin des blocs issus de roches différentes.
    Nul ne peut l’expliquer aujourd’hui. Si le mystère de l’acheminement des monolithes reste entier, par contre, la vocation du site reste un mystère.

    La vocation de Stonehenge
    A partir de 1961, des astronomes tel que Gérald Hawkins, ont étudié le site. Leur thèse est la suivante :
    Les mégalithes s’ordonnent en des lignes de visée mettant en valeur des phénomènes astronomiques. Les cercles de trous correspondraient au système simple d’une machine à calculer gigantesque et primitive mais d’une précision étonnante.
    L’anneau des trous d’Aubrey se rapporterait au cycle des éclipses lunaires. Hawkins a démontré qu’en déplaçant six pierres d’un trou chaque année, on peut prévoir tous les évènements lunaires sur de très longues périodes.
    Enfin, différents angles entre les pierres solitaires matérialiseraient les solstices et les équinoxes, les levers et les couchers de soleil et de lune.
    Pour les astronomes, Stonehenge est donc un immense observatoire.
    Comment des populations « primitives » auraient-elles eu les connaissances pour créer un tel observatoire ? Question qui se pose aussi dans bien d’autres parties du monde.
    Beaucoup de scientifiques s’accordent en tout cas à dire que la précision des emplacements de mégalithes est trop grande pour être le fruit du hasard.

    D’après les datations au radiocarbone sur des restes de corps incinérés, Stonehenge est un lieu de sépulture depuis sa création, il y a cinq mille ans.
    «Il est maintenant clair que Stonehenge a été durant toutes ses grandes périodes un lieu de sépulture», explique Mike Parker Pearson, archéologue à l'Université de Sheffield. «La sépulture de corps incinérés datant de la période des monolithes de Stonehenge (...) montre que Stonehenge a bien toujours été le domaine des morts», explique ce professeur d'archéologie.
    Les restes humains calcinés de la sépulture la plus ancienne retrouvée à Stonehenge remontent à une période allant de 3030 à 2880 avant notre ère, selon les datations.
    Il s'agit d'un petit tas d'ossements carbonisés et de dents provenant d'un des trous sur le talus circulaire entourant le site, appelés «trous d'Aubrey».
    Le second site de sépulture contient les restes incinérés d'un adulte et date de 2930 à 2870 avant notre ère.
    La plus récente sépulture dans ce groupe, celle d'une jeune femme de 25 ans, remonte à 2570 à 2340 avant notre ère et correspond à la période marquant le début de l'édification des blocs de grès, indiquent les chercheurs.

    Dans les dernières années on a découvert non loin un site identique mais en bois, évidemment détruit.

    Ce n'est que ces cinquante dernières années, avec l'arrivée de la datation radiocarbone, que l'on a pu déterminer l'âge du monument.
    Il aurait 4500 ans, et existerait donc depuis l'Age de pierre. Jusqu'à présent, les principales études menées à Stonehenge se sont contentées d'examiner la zone autour du monument. Mais aujourd'hui, l'archéologue Mike Parker Pearson élargit le champ de recherche, et commence à élaborer une nouvelle théorie pour expliquer sa construction.
     Stonehenge ne serait en réalité qu'une moitié d'une gigantesque complexe religieux construit pour accueillir et vénérer l'esprit des morts. En fouillant les environs, Parker Pearson découvre que Stonehenge ne constituait qu'une partie de ce qui fut en réalité un vaste complexe, comprenant un deuxième grand monument en bois, une cité de plus de mille maisons, et des voies qui liaient l'ensemble avec les berges de la rivière Avon...
    Il semblerait donc qu’il y ait eu des rituels, des processions entre les deux sites, on voit le deuxième cercle identique mais en bois qui existait près de la rivière Avon non loin, et les processions se faisaient de l'un à l'autre. Il y avait donc le cercle des morts et le cercle des vivants.

     

    Stonehenge n’a pas encore livré tous ses secrets. Etait-ce un temple, un monument funéraire ou un observatoire astronomique ? Qui l’a bâti et pourquoi ?

    Voir ici diverses théories:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_sur_Stonehenge_et_%C5%93uvres_d%C3%A9riv%C3%A9es

     

    Sources diverse dont http://www.dinosoria.com/stonehenge.htm


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  • Freyja

    Les larmes de Freyja, par Anne Marie Zilbermann.

     Freyja

    Freyja est la déesse nordique la plus connue et au culte et aspects les plus variés : elle est déesse de l’amour, de la fertilité, de la guerre et de la sexualité. Son culte était (et est toujours dans le renouveau païen) très répandu et populaire en Scandinavie. C’est une déesse bonne et généreuse, qu’on invoque pour mille et une raisons. Son nom signifie « Dame » ou « Femme », ce qui laisse présumer qu’elle aurait eu un autre nom avant de se voir attribuer l’appellation de Freyja.
    Freyja, la belle, blonde, aux yeux bleus, est décrite comme la plus juste de toutes les déesses et le peuple la prie pour le bonheur amoureux.
    Magicienne et sorcière, elle est la patronne du seid, l’art féminin de la magie, de la sorcellerie, du chamanisme et de la divination, des transes et des voyages entre les mondes. Le Seid était un art terrible et dangereux conférant le pouvoir de prédire l'avenir, de contrôler la vie et la mort, l'amour et l'intelligence.

    C'est la plus belle et la plus noble des Déesses, elle est une Vane mais vivant avec les Ases.
    Elle est la patronne des récoltes et des naissances, le symbole de la sensualité et résout les problèmes d'amour.
    Elle aime la musique, le printemps et les fleurs et a un péché mignon à l'encontre des Elfes qu'elle pardonne de leurs malices.

    Issue de la famille des Vanes, elle est la fille de Njord, dieu de la mer, et de sa sœur Nerthus , déesse « Terre-Mère », et la sœur jumelle de Freyr chef de file des Vanes.

    De son époux Ód, « un homme qui voyage loin », Freyja eut deux filles, Hnoss et Gersimi. Ód est probablement une hypostase d'Odin voire Odin lui-même, car celui-ci disparaît peu après leur mariage. Après la disparition de Od, Freyja pleura des larmes d'or rouge qui se transformaient en ambre quand elles tombaient dans la mer. On la confond parfois avec Frigg qui serait l'hypostase de Freyja, l'épouse d'Odin, déesse du mariage.

    Connue pour être d’une grande beauté, Freyja représente la liberté, la sexualité sans gêne, le plaisir de l’amour sans engagement. Plusieurs légendes rapportent qu’elle aurait offert ses faveurs non seulement à plusieurs dieux mais aussi à plusieurs rois et héros. À ces rois et héros, elle leur promettait de veiller sur eux, aussi bien durant leur vie qu’après leur mort.

    Symboles et attributs

    Collier des Brísingar
    Le collier des Brísingar est un célèbre collier fait d'or et d'ambre, qui apparaît dans les sagas légendaires ainsi que dans Beowulf, un bijou magique forgé par des Nains. Alors qu’elle l’avait au cou, personne ne pouvait résister à ses charmes, humains ou dieux (elle n’avait cependant pas besoin de ce collier pour plaire aux Géants, qui étaient très nombreux à vouloir l’épouser.)
    Ce collier met si bien en valeur la beauté de Freyja, qu’elle le porte nuit et jour. Brisingamen représente le firmament étoilé ou encore les éléments.

    Manteau
    Freyja possède également une cape faite de plume de faucons, qui lui permet de voyager entre les neuf mondes, appelé Valshamr (« peau (ou plumage) de faucon » ou « cape aux plumes de faucon » selon les traductions). Il permet à celui qui le porte de se changer en oiseau et de voler d'un monde à l'autre. De même que le collier des Brísingar, ce manteau magique est parfois attribué à Frigg.

    Char
    FreyjaLe char de Freyja est tiré par deux chats, nommés « amour maternel » et « tendresse ». De taille imposante, ils sont pensés être des chats de forêts norvégiennes ou des lynx. Comme les loups pour Odin, les chats sont sacrés pour Freyja.
    Lorsqu’elle traverse les cieux sur son char, ses cheveux laissent tomber des fleurs, elle dépose sur le sol la rosée matinale et traîne derrière elle la lumière du soleil.
    En se déplaçant sur son char, elle était accompagnée par un groupe d'esprits de l'amour ailé qui cherchaient son amour perdu parmi tous les êtres vivants la poursuivant.

    Elle possède également Hildesvini ("le sanglier de combat") qui est en fait son amour humain, Ottar, déguisé.

    Déesse guerrière
    Freyja est également associée à la mort et à la guerre. Lors d’une bataille, elle vient quérir la moitié des héros décédés, tandis que le reste va à Odin. Ces guerriers morts, elle les emmène vivre dans sa demeure.
    Freyja est considérée comme la première parmi les Valkyries. Elle est donc associée à la guerre, la bataille et la mort. L'une de ses hypostases est Hel (helja) signifiant: accueillir, cacher, car Freyja est aussi la déesse de la mort qui accueille la moitié des guerriers. Elle reçoit une moitié des guerriers courageux, morts dans les batailles, dans son palais Sessrumnir (riche en places) dans le royaume de Fólkvangr (domaine du peuple, guerrier), tandis qu'Odin reçoit l'autre moitié dans son royaume du Valhöll (Valhalla). Pour expliquer ce partage des Einherjar (courageux guerriers) entre Odin et Freyja, certaines transmissions orales (Propriété Óðal) expliquent que les guerriers dévolus à Odin sont ceux d’entre eux qui vouent leur existence à la guerre et aux batailles que l’on nomme les offensifs. Les guerriers dévolus à Freyja sont ceux d’entre eux qui mènent des combats pour protéger leurs familles leurs clans et leurs biens que l’on nomme les défensifs.


    Sources: http://templeyonimatre.weebly.com/la-deacuteesse-freyja.html
    Et Wikipédia

     

     

     

     


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  • Dream Catcher 

    DREAM CATCHER

     

    CAPTEUR DE RÊVES ou ATTRAPE RÊVES

    Dans la culture amérindienne, le capteur de rêves conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises aux premières lueurs du jour. À l'origine, destiné aux enfants, le capteur de rêves est aujourd'hui autant utilisé par les adultes.
    Le capteur de rêves servait à filtrer les bons des mauvais rêves. Celui-ci laissait passer à travers les mailles les bons rêves et les songes utiles et emprisonnait dans ses mailles les cauchemars et tout ce qui pouvait perturber le dormeur et lorsque venait le jour, grand-père soleil détruisait toutes les mauvaises énergies à l'aide de ses rayons du soleil.

    Selon la culture Amérindienne, les humains font tous partie du Grand Esprit, créateur de la nature et des hommes. Celui-ci nous suggère des rêves afin que nous puissions mieux nous comprendre. Le rêve est le véhicule qui permet l'échange entre l'Homme et le Grand Esprit.
    Toujours selon cette culture, le rêve est l'expression des besoins de l'âme. Il est aussi primordial de satisfaire les besoins de l'âme que ceux du corps. Le rêve permet de se libérer. Il assure l'équilibre. Si on écoutait la démarche que les rêves nous proposent, on comprendrait beaucoup mieux les besoins de l'âme.

     À l'origine, il était destiné aux enfants qui faisaient de mauvais rêves. Il s'agit d'un petit cerceau fait d'une branche d'arbre. Dans ce cerceau, est tissé un filet de la forme d'une toile d'araignée comportant un trou au centre. Pendant la nuit, les mauvais rêves resteront pris dans le filet, pour être brûlés par les premières lueurs du jour. Les beaux rêves passeront à travers le trou du centre pour être conservés dans les plumes installées autour du cerceau. Les plumes représentent l'amour, la douceur et la bonté. On peut aussi insérer sur le filet du capteur, des petits objets précieux, comme une petite pierre de couleur ou tout autre objet qui pour nous est précieux.

     Le capteur de rêves est l'un des objets le plus important. Ils est surtout utilisé par les tribus Ojibwas, les Sioux, les Creek, les Zunis, les Tinglits, mais les tribus du sud (Apache, Cherokee, Natchez, Napochi Algonquin etc.) et même les Hopis évoquent eux aussi des légendes concernant la femme Araignée.

     Il est principalement de forme ronde mais dans certaines tribus comme chez les iroquois il était en forme de goutte, tressé d'une toile en fibre d'ortie ou de tendons d'animal, qu'ils teignaient ensuite en rouge à l'aide d'écorce de prunier sauvage.
    On note que cette façon de faire concernait la période du début du siècle car de nos jours la méthode de tressage a bien changé et les matériaux aussi, surtout avec l'arrivée des hommes blancs. Au 20ème siècle, la fibre d'ortie et les tendons d'animal on été remplacés par de la fibre d'autres plantes puis quelques années plus tard par des matériaux synthétiques.
    A l'arrivée des hommes blancs les perles de verres sont venues ajouter une touche de couleur, mises sur des lacets de cuir elles ont d'abord servi de décors.
    Puis les Amérindiens y ont inséré des plumes pour aider à guider les bons rêves sur le dormeur.
    Il n'y a pas eu que l'aspect du capteur de rêves qui a changé mais aussi sa signification. Chacun de nos jours interprète le capteur à sa façon (porte- bonheur, aide à décrire l'avenir etc.). Certaines personnes disent aussi que le capteur de rêves doit être surtout placé devant une fenêtre pour qu'il puisse fonctionner, mais faut bien se rappeler que les Amérindiens n'avaient pas de fenêtre dans leur tepee.
    Celui-ci doit être placé de façon à avoir les premières lueurs du soleil pour que les mauvais rêves pris aux pièges soient brûlés.

    Dream Catcher



    Il existe plusieurs légendes à ce sujet, en voici quelques unes en résumé:


    1) - Un chasseur indien nommé Eau rapide partit chercher de la viande pour sa tribu. Dans la forêt, il découvrit une clairière inconnue dans laquelle se trouvait un vieil homme aux allures de shaman qui dessinait dans le sable. Eau Rapide lui demanda ce que signifiaient ces signes. Le vieillard lui dit: «Ce sont des signes aux pouvoirs magiques, ils me serviront à conquérir la planète! Je t'avertis, si tu touches à un seul de ces dessins, tu seras poursuivi par une terrible malédiction.» Eau Rapide, terrifié, effaça les signaux et s'enfuit en courant le plus loin possible.

     Mais depuis ce jour, chaque nuit, le chasseur faisait d’épouvantables cauchemars, et il étai si fatigué qu’il ne pouvait plus chasser. Les potions, les invocations du shaman de sa tribu n’avaient aucun effet.
    Puis un jour, alors qu' il essayait de chasser, il rencontra Mère Araignée. Eau Rapide demanda à la déesse un remède pour le guérir. Mère Araignée lui répondit: « Va me chercher une branche de frêne et tords-la pour en faire un cercle. Ensuite, donne-moi le cercle.» Dame Araignée se mit à tisser une toile puis à la décorer de plumes et de perles. Quand elle eut fini, elle lui dit: «Accroche ce capteur de rêves au-dessus de ta couche, il filtrera les beaux rêves des cauchemars, les mauvais rêves s'évaporeront à la chaleur du soleil. Les rêves resteront emprisonnés dans les perles. Chaque nuit, un rêve sera relâché pour que tu puisses le rêver.»
    Le chasseur remercia la déesse puis retourna chez lui. Sur le chemin du retour, il chassa trois perdrix et un chevreuil, de quoi nourrir toute la tribu.

     Depuis ce temps, cette tradition se transmet de génération en génération!

      2) - C'est l'histoire de Asibikaashi (l' araignée) qui aida Wanabozhoo à ramener Güzis (le Soleil) à son peuple. Asibikaashi construisait sa toile chaque nuit avant l'aube de façon à pouvoir capturer les premiers rayons du soleil. Asibikaashi prenait aussi soin des enfants des hommes, tissant sa toile pour les protéger des mauvais rêves comme elle le fait encore aujourd'hui. Quand le peuple Ojibway se dispersera, Asibikaashi eut beaucoup de mal à tisser sa toile au-dessus de tous les berceaux, alors mères, soeurs et grands-mères apprirent elles aussi à tisser des toiles magiques pour protéger leurs enfants.. Elles confectionnèrent les cerceaux avec des baguettes de saule rouge et utilisèrent du tendon de cerf pour tisser la toile.

     3) - Chez les Micmacs, ont dit qu'une grand-mère qui cousait des vêtements dans la lumière tamisée de son wigwam entendit une petite voix qui pleurait dans un coin. Elle leva les yeux et demanda: "Qui est-ce qui pleure et pourquoi pleure-tu" La petite voix répondit : "Ici, c'est moi grand-mère..." La grand-mère leva les yeux et aperçu une petite araignée. "Je pleure, parce que tout le monde à peur de moi. Ils disent tous que je ne sert à rien. La grand-mère fût bien peinée d'entendre ce que l'araignée avait a dire. Elle lui répondit : Eh bien, je crois que je peux faire quelques chose pour toi. Dorénavant, quand tu tisseras ta toile au-dessus de l'endroit où l'on dort, les mauvais rêves resteront pris à l'intérieur et détruit par le soleil, ainsi, on ne fera plus que des bons rêves....

     

    http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm - http://espritshaman.blogspot.fr/2009/04/capteur-de-reves.html -
    http://www.medecinedemereterre.com/pages/le-capteur-de-reves.html 

     

     


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