• Horus

    Horus

    Horus est un dieu du ciel et du Soleil, comme son nom l'indique "celui qui est au-dessus, le Très Haut" ou "celui qui est loin, l‘éloigné , le lointain ". Il se présente comme un homme à tête de faucon portant la double couronne et le disque solaire. Il tient à la main la croix Ankh. A Héliopolis, il est la forme journalière du Soleil sous la forme de Rê-Horakhty, l'Horus des deux horizons (est et ouest).

    On scinde la personnalité d’Horus en deux : -Le fils d’Isis destiné à grandir dans le marais et à venger son père Osiris.  -Horus l’enfant destiné quant à lui à rester une jeune enfant et à représenter tous les enfants : il est dans ce cas désigné sous le nom d’Harpocrate. Horus apparaît dans une infinité de mythes souvent contradictoires révélant ainsi toute la complexité du panthéon égyptien.

    Horus le vengeur de son père :  Dans le mythe osirien, il est le fils d'Ausar (Osiris) et d'Aset (Isis). Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugués d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naîtra Horus. Il venge la mort de son père en affrontant victorieusement son oncle Seth mais perd son oeil gauche dans le combat.

     L’œil d’Horus : C’est le dieu Thot qui le rendit à Horus après l’avoir reconstitué d’où son nom « l’œil oudjat » c’est-à-dire l’œil sain. Puis Horus en fait don à son père qui retrouva la vue après avoir été ressuscité. Il était donc le symbole de l’attachement du fils au père.  L’œil oudjat était un élément de protection chez les égyptiens qui le portaient comme amulette ou qui le déposaient auprès des momies car il était le symbole de la santé physique, de la fécondité, et de la voyance. Représenté sur les sarcophages il protégeait le défunt des mauvais esprits. Il représente aussi la victoire du bien sur le mal.

    L’enfant: Un jour alors qu’Isis avait laissé son fils pour aller chercher à manger au village, le jeune Horus se fit piquer par un scorpion. A son retour, elle trouva son fils allongé à terre elle poussa des cris remplis de tristesse et de désespoir. Les dieux eurent pitié de la peine d’Isis et envoyèrent Thot sur terre qui réussit à guérir l’enfant grâce à sa sagesse.

     Protégé par sa mère Isis à l'abri des papyrus de la ville de Chemnis, dont il est le patron, il s'estime le seul dépositaire de l' héritage d' Osiris, mais se montre incapable de gouverner. Il doit d'abord vaincre Seth et faire la preuve de sa maturité. Horus grandit et devint assez puissant pour lutter contre Seth afin de récupérer ce qui lui revenait de droit : le trône d’Egypte.

    Après un violent combat où il finit par vaincre Seth, Horus est jugé "juste de voix" par les grands dieux cosmiques. Osiris tranchera : Horus règnera sur le double pays et Seth sera condamné. Mais Rê ayant toujours soutenu Seth fit de lui son protecteur, en effet il l’aiderait à combattre le serpent Apophis et annoncera de son cri terrible l’arrivée du soleil.       Le fils d'Isis et d'Osiris à la tête de faucon est appelé à devenir la manifestation du pouvoir solaire sur Terre, celle du Pharaon sur l' Egypte. Son triomphe rejaillira ultérieurement sur tous les rois victorieux et les défunts vertueux. Tout pharaon est Horus incarné, protecteur surnaturel de l'Egypte appelé à rejoindre Osiris après sa mort.

    Après sa victoire sur Seth, Horus est le dernier roi à régner sur la terre. Après lui viennent les pharaons humains qui se considèrent comme son incarnation terrestre. Tous les pharaons à partir du premier connu "Narmer" portent un "nom d'Horus". D’ailleurs, le nom de pharaon était très complexe : le souverain portait toujours le nom d’Horus s’identifiant ainsi au dieu suivi de cinq noms-titres communs à tous les souverains et de cinq surnoms propres à chacun des pharaon que le scribe énonçait lors de la cérémonie de couronnement.  Ainsi des liens très puissants unissent le pharaon et le dieu Horus telle la fidélité que vouait le souverain à son protecteur Horus qui constituait un thème iconographique récurrent.

    Son culte au cours des Ages
    Il était honoré et vénéré depuis très longtemps par les Anciens Egyptiens. Le culte d’Horus est né à Hiéraconpolis au temps des premières dynasties pharaoniques. Petit à petit son culte s’étend sur tout le pays qui tend à s’unifier. Sous l’Ancien Empire, il était déjà considéré comme le protecteur et l’ancêtre de pharaon. 

    Le grand sanctuaire de cet Horus solaire se trouve à Edfou. Horus l'Ancien ou Haroéris est adoré à Kom Ombo, il est assimilé à un dieu très ancien de la préhistoire, créateur du monde. Horus Béhédéty (son oeil droit est le soleil, son oeil gauche est la lune) est honoré dans le Delta et aussi à Edfou, Thèbes, Hiéraconpolis…

     

    sources: http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/
    http://www.egypte-ancienne.fr/horus.htm http://www.egypte-antique.com/horus.php

     

     


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  • La Reine Isis dévoilée

    La Reine ISIS dévoilée

    Reine de l’Atlantide, Isis dans l’antiquité était pour cela patronne des navigateurs. Dans l'empire romain, elle est assimilée à Déméter, puis à Vénus, patronne des courtisanes. Peu à peu, son culte englobe tous les autres cultes féminins et Isis devient la fameuse Déesse Universelle, comme on peut le constater dans les hymnes d'Isidore du 1e siècle avant notre ère et que l'on retrouve deux siècles plus tard dans les textes appelés ‘‘ Métamorphoses d'Apulée ‘‘ .Voici comment ISIS elle-même y dévoile sa véritable identité :

    « Je suis la Nature, Mère des choses, Maîtresse de tous les éléments, Origine et Principe des siècles, Divinité Suprême, Reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, Type uniforme des dieux et des déesses. C'est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l'océan, le silence lugubre des enfers au sein de la Terre. Puissance Unique, je suis, par l'univers entier, adorée sous plusieurs formes, possédant plusieurs appellations avec des cérémonies diverses ! Les Phrygiens, premiers nés historiques sur la terre, m'appellent la Déesse-Mère de Pessimonte ; les Athéniens autochtones me nomment Minerve la Crécopienne ; chez les habitants de l'île de Chypre, je suis Vénus de Paphos ; chez les Crétois armés de l'arc, je suis Diane Dictynna ; chez les Siliciens qui parlent trois langues, Proserpine la Stygienne ; chez les habitants d'Eleusis, l'antique Cérès ; les uns m'appellent Junon, d'autres Bellone, d’autres encore, la Déesse de Rahmonte. Mais ceux qui les premiers sont éclairés par les rayons du soleil naissant, les peuples de l'Ethiopie, de l'Asie, et les Egyptiens, puissants par leur antique savoir, ceux-là me rendent mon véritable culte et m'appellent de mon vrai nom : LA REINE ISIS

    A méditer.

      

    http://triskele.eklablog.com/isis-a100342129 

     

     


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  • Anubis

    Anubis

    Anubis, le dieu égyptien à tête de chacal de la mort et de l'embaumement.
    Sa généalogie varie suivant les sources : quatrième fils de Rê, fils (illégitime) d'Osiris et de Nephthys qui se serait fait passer pour sa sœur Isis, ou encore fils de Bastet, et quelquefois de Seth.

    Depuis l'Ancien Empire, Anubis est le protecteur des défunts et des tombes, le dieu de la momification, des funérailles et dispense aux morts l'offrande funéraire. A partir de la Vème dynastie, Anubis est lié aux opérations de résurrection du souverain mais il est alors supplanté par Osiris dont il devient l'auxiliaire. Les prêtres prononçaient sur la momie du roi mort les formules rituelles "tes pieds sont ceux d'un chacal, dresse-toi! Tu viens à la voix d'Anubis, il te rend lumineux comme Thot".

    Il est le dieu égyptien des morts. Son rôle principal était de veiller à l'embaumement et à l'accompagnement des morts vers le royaume éternel. C'est lui qui emmène le défunt dans la chambre des Deux Vérités afin qu'il subisse l'épreuve de la pesée aux côtés de Mâât, afin de déterminer si son âme est digne d‘être admise dans l‘autre monde. Il est d'ailleurs le président de cette cérémonie.

    Après qu'Osiris fut tué par Seth, ce fut le travail d'Anubis d'embaumer le corps et de l'envelopper dans des bandages - faisant ainsi d'Osiris le premier des momifiés. Plus tard, quand Seth tenta d'attaquer et de souiller le cadavre d'Osiris, Anubis défendit le corps et aida Isis à ramener Osiris à la vie.

    Dans les temps plus modernes, Osiris devint le dieu des enfers, et Anubis guida les défunts en sa présence, relégué à un rôle de soutien comme dieu du culte des obsèques et en particulier des soins donnés aux morts. Dans les Textes des Pyramides, un passage dit: «Lève-toi pour partir, Anubis, en Amenti, partir, partir vers Osiris." Il est aussi le gardien des cimetières et des nécropoles.

    La couleur noire représente la couleur des momies après qu'elles aient subi le processus d'embaumement. C'est une couleur bénéfique, symbole de la métamorphose des défunts dans le sol. C'est aussi la couleur du limon déposée par le Nil pendant l'inondation.

    Comme l'indique le papyrus Jumilhac, son sanctuaire principal était situé dans la XVIIe nome, dans la ville d'Henou baptisée Cynopolis par les Grecs. Anubis est aussi connu comme Khenty-Imentiu - "le chef des habitants de l'ouest" - référence à la croyance égyptienne qui situait le royaume des morts à l'ouest, terre où le soleil couchant disparaissait pour la nuit. En tant que gardien des cimetières de nombreuses chapelles lui étaient consacrées dans tout le pays. Il a bénéficié d’un culte autant royal que populaire.

    Représentation:
     Anubis est représenté de deux manières : -Pour le rite de l'ouverture de la bouche, Anubis est représenté sous la forme d'un prêtre dont la tête est couverte d'un masque à son effigie (tête de chien noir ou chacal) tenant en général la croix Ank d'une main et un sceptre de l'autre.

    - Sur les caisses canopes ou les chapelles, il prend l'aspect d'un chacal noir couché, les pattes longues et fines, les oreilles dressées, la queue tombante, un fouet entre les pattes postérieures, un ruban rouge autour du cou.  La couleur noire symbolise la renaissance.  Anubis est aussi le gardien des nécropoles, sans doute pour prévenir des chacals et des chiens sauvages qui rôdaient près des cimetières pour creuser aux abords des tombes et parfois déterrer les morts.

     Anubis est vénéré dans des chapelles de nombreux temples, à Deir el-Bahari par exemple. Un seul temple lui est propre, à Cynopolis dont il est le principal dieu et d'où il est originaire. Des prières à Anubis se retrouvent dans de nombreux sites antiques en Egypte.

    AnubisDans son rôle de psychopompe il est mentionné comme "le conducteur des défunts " ce qui lui vaut d'être assimilé à l'Hermès Grec. Il fut représenté pendant un certain temps comme Hermanubis. En tant que protecteur des cimetières, les Egyptiens croyaient qu'Anubis veillait sur les tombes depuis une haute montagne. De ce point de vue stratégique, il pouvait voir tous ceux qui pourraient tenter de profaner les tombes des défunts. Il est souvent invoqué comme protection contre ceux qui violent les tombeaux ou commettent des actes mauvais dans la nécropole.

     

    Sources: Mythologica.fr et http://lepetitpeuple.fr/index.php?post/2011/01/17/Anubis%2C-dieu-de-l-embaumement-et-des-Enterrements http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/anubis.php3?r1=5&r2=2&r3=0

     

     


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  • Le pavot, le coquelicot

    Le Pavot, le Coquelicot

    Plante hallucinogène et sacrée, le pavot est connu dès la plus haute antiquité pour ses effets soporifique, analgésique, et narcotique. Les Grecs l’utilisaient en infusion. En 3000 avant J.-C., il est mentionné sur une tablette sumérienne, identifié par deux caractères cunéiformes qui signifient respectivement «plante» et «joie».

    Le sommeil, la nuit, la mort, et la renaissance
    Le pavot symbolise le repos éternel. On le rencontre souvent, accompagné du lierre et du laurier, comme motif ornemental dans l’architecture funéraire. Il est aussi une image du cycle de la vie avec ses phases successives : la naissance (germination des graines) ; la maturité (fleur) ; la décrépitude et la mort (mort de la fleur qui annonce par les nombreuses graines de la capsule une résurrection assurée.) C’est à partir de son suc, un latex blanc laiteux, que l’on obtient l’opium dont on extrait la morphine et l’héroïne. Le suc suinte des petites incisions faites à la surface de la capsule encore verte. Cette capsule est un attribut de Morphée, dieu des Songes dans la mythologie grecque, et fils d’Hypnos, dieu du Sommeil. Hypnos, D'après la mythologie, Morphée touchait d'un coquelicot ceux qu'il voulait endormir. Thanatos (dieu de la Mort), et Nyx (déesse de la Nuit) portaient des couronnes de pavots.

    La Terre
    Les épis de blé et le pavot sont des attributs de Cérès / Déméter, déesse de l’Agriculture et Terre-Mère nourricière au centre des mystères initiatiques d’Eleusis. La capsule de Pavot est une matrice analogue à la terre, un utérus comparable à celui de la Mère. Les innombrables semences qu’elle contient sont des signes de fertilité.

    Extrême Orient
    En Chine, le pavot est la fleur emblématique de la onzième lune, notre mois de décembre. Mais les méfaits de l’opium ou «Boue noire»  lui ont donné parfois une symbolique négative. On le nomme «graine de la discorde» ; il évoque la malignité et la dissipation. A cause de la ressemblance entre le bouton du couvre-chef des officiels Mandchous et sa capsule, on vit dans celle-ci un présage de précarité.

    Occident
    La capsule du pavot est aussi comparée à une tête humaine coiffée d’un petit chapeau. Avec ses graines, on obtient une huile comestible ne contenant pas les alcaloïdes toxiques du suc. L’huile d’œillette (autre nom du pavot) a été également utilisée comme liant de peinture chez les artistes d’Europe. En Russie, une jeune fille peut être «belle comme une fleur de pavot». Dans le même ordre d’idée «rester en pavot» signifie rester vieille fille.

    Coquelicot
    Le coquelicot est un pavot sauvage d’Europe. Son nom vient de sa couleur rouge qui évoque la crête du coq. Fleur si vulnérable, si fragile qu’on ne peut la cueillir sans la tuer, et pourtant si persévérante qu’elle sait s‘enraciner n‘importe où et refleurir chaque année. Elle symbolise donc la fragilité apparente dissimulant une grande résistance.

    Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarne la consolation, le repos et la tranquillité. Les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français. Malgré sa couleur écarlate, symbole de vitalité, le coquelicot a toujours été associé au sommeil. Au Vingtième siècle, il est associé au souvenir des soldats du Commonwealth morts dans les tranchées de la première guerre mondiale. Couleur de sang, les coquelicots sont une métaphore pour désigner les règles menstruelles.
    Traditionnellement, dans le langage des fleurs, le pavot est synonyme de repos, de rêves, d’oubli.

     

    Source: dictionnaire des symboles.fr et http://www.corif.net/site/especemois/coquelicot.htm

     

     


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  •  L'Araignée

    L'Araignée

    L'araignée a toujours été un symbole très puissant dans de nombreuses traditions culturelles. L'idée même d'une araignée envoie des frissons dans le dos de beaucoup de gens. Dans notre culture, le serpent est généralement utilisé comme une représentation du mal, mais quelques-uns ont utilisé l'araignée à cette fin.

    Le nombre des pattes de l'araignée est de 8, ce qui renvoie à l'infini. Elle est l'infini diversité dans les créations. 8, c'est deux fois 4, qui sont les 4 vents, les 4 point cardinaux. L'araignée signifie la responsabilité, il faut assumer la vie par rapport à ce qu'il arrive. Nous tissons nous même notre toile du destin. Elle nous enseigne qu'il faut regarder au-delà de notre horizon personnel et envisager d'autres dimensions.

    Depuis au moins quatre mille ans, l'araignée est utilisée comme symbole dans de nombreuses civilisations, soit comme prédatrice (on la retrouve dans de nombreux films d'épouvante), soit en raison de sa toile étonnamment régulière, fragile et évoquant la fragilité de nos certitudes et des apparences trompeuses, régulièrement reconstruite, mais si bien adaptée au piégeage des insectes, soit en raison du fil qu'elle tisse, qui évoque celui des Parques. L'araignée (ou sa toile) est présente dans certains décors, et dans divers mythes fondateurs en tant que démiurge, créatrice cosmique.

    Symbole de l'âme
    Chez les peuples altaïques d'Asie centrale et de Sibérie, notamment, l'araignée représente l'âme libérée du corps. Chez les Muisca de Colombie, si elle n'est pas l'âme, c'est elle cependant qui, sur un bateau en toile d'araignée, transporte à travers le fleuve les âmes des morts qui s'en vont aux Enfers. Chez les Aztèques, elle devient même le symbole du dieu des Enfers. Chez les Montagnards du Sud Vietnam, l'araignée est une forme de l'âme, échappée du corps pendant le sommeil; tuer l'araignée, c'est risquer de provoquer la mort du corps endormi.

    Symbole de création
    Des mythes de Micronésie (îles Gilbert) présentent Nareau, le Seigneur araignée, comme le premier de tous les êtres, comme un dieu créateur. Connue sous le nom de « Anansi » en Afrique de l'Ouest, elle est présentée comme ayant préparé le matériau qui a produit les premiers hommes. Créatrice du Soleil rayonnant, de la Lune et des étoiles, elle aurait aussi apporté les céréales et la houe aux hommes. Au Mali, une légende raconte que déguisée en oiseau, elle régule le temps et initie la rosée.

    En Inde, les Upanishad voient un symbole de liberté dans l'araignée qui peut descendre, mais surtout s'élever le long du fil qu'elle crée selon ses besoins ; le fil équivalent du yogi étant la syllabe « Om̐ » qui doit lui permettre de s'élever jusqu'à la révélation et à la libération.

    En Grèce, l’araignée est Arachné, une jeune Lydienne, disciple d’Athéna dans les fonctions de déesse et patronne des fileuses et brodeuses. La belle Arachné était tellement douée dans l’art de la broderie que, par orgueil, elle défia Athéna. Elle fut d’abord réprimandée et ensuite métamorphosée en araignée et condamnée à filer et à tisser, durant toute sa vie, une toile si fragile et si instable que le simple souffle d’un mortel peut la déchirer.

    Pour les Amérindiens, l’araignée est la tisserande des rêves de l’humanité . Sa toile englobe tout ce qui est vivant ; elle tisse la destinée des hommes et de toutes les créatures. C’est un guide qui nous permet de maîtriser l’art de tisser les rêves et la réalité dans un amalgame qui s’avérera positif pour nos réalisations. Avec son aide, nous apprenons à matérialiser nos désirs et à rêver notre vie. Parmi les cultures Pueblo et Hopi, l'araignée est vénérée comme le créateur du monde. Une femme-araignée a tissé une grande carte du monde avec sa toile, et a ensuite disparu. Les Amérindiens qui ont choisi comme spécialité la création artistique ou la poterie ont souvent l'araignée comme animal totem pour aider à alimenter leur créativité.

    Sa toile, faite de rayons, symbolise le Soleil et le fil est le support de la réalisation spirituelle. La Lune apparaît dans de nombreux mythes sous la forme d’une immense araignée à cause de son caractère passif, du fait qu’elle émet une lumière reflétée, et pour ses différentes phases de montée et de descente, ce qui correspond, sur le plan de la manifestation, aux événements qui tissent de leurs fils le destin des hommes.

     

    Source: Wikipédia et http://www.voxyo.fr/comment-confiance-05.htm 

     

     


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